Revue de presse – Janvier 2009


Source Mediscoop

08 01 09

Malvoyance chez les handicapés mentaux : « Une déficience qui ne crève pas les yeux »
Courrier International, numéro 949
Courrier International relate un article de Die Zeit, notant que « nombre de handicapés mentaux sont malvoyants ou non-voyants sans que leur entourage médical en soit conscient ».
« En facilitant leur perception visuelle, un centre de soins allemand a grandement amélioré la vie de certains patients », indique l’hebdomadaire.
Die Zeit se penche ainsi sur le cas d’un homme qui « ne supportait ni chaussettes ni souliers. […] Sûrement l’une de ses inexplicables marottes, pensaient » les soignants.
L’hebdomadaire allemand constate cependant : « Quelle ne fut pas la surprise, pour ne pas dire le choc, des travailleurs spécialisés lorsqu’un jour ils découvrirent, après un test d’acuité visuelle, que leur protégé était aveugle ».
« La «marotte» anti-chaussures était en réalité parfaitement sensée. Il s’agissait pour l’homme de mieux se diriger dans les ténèbres de la cécité, en tâtant le terrain de ses pieds nus », note le magazine.
Die Zeit observe que « le plus effrayant, c’est que le patient avait déjà été soumis à un test d’acuité visuelle, dont il était revenu sans le moindre diagnostic. «Absence de coopération du sujet», avait tranché le médecin ».
L’hebdomadaire se penche donc sur un foyer de la fondation Waldheim, dans la Brême, où « le personnel est beaucoup mieux formé à la détection des problèmes de vue des handicapés », avec « des équipements mobiles, une spécialiste recherchant le contact avec ses patients, n’hésitant pas à s’accroupir par terre et ne comptant pas ses heures, […] des assiettes et des tasses multicolores […] ».

09 01 09

Alzheimer : « Les médicaments antipsychotiques accroissent la mortalité »
Le Parisien
Le Parisien note en bref que « les médicaments antipsychotiques accroissent la mortalité des patients atteints de la maladie d’Alzheimer », selon une étude britannique publiée sur le site du Lancet Neurology.
Le journal relève que « 30 à 60 % des personnes démentes placées en institution s’en voient prescrire pour calmer leur agitation et leur agressivité ».

« Le diagnostic prénatal de la trisomie 21 est souvent mal compris »
La Croix
Marine Lamoureux indique dans La Croix qu’« une étude de l’Inserm montre qu’une large part des femmes enceintes n’a pas conscience des implications du test sanguin qui évalue les risques de trisomie ».
La journaliste cite cette étude d’Yves Ville, chef du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital Necker (Paris) et Valérie Séror (Inserm), réalisée en 2005 dans une maternité des Yvelines : « La moitié de celles qui ont accepté une échographie et un test sanguin n’avaient pas conscience qu’elles pourraient être amenées à prendre d’autres décisions : faire ou non une amniocentèse et, en cas de diagnostic avéré de trisomie 21, poursuivre ou interrompre leur grossesse ».
Marine Lamoureux note ainsi qu’« environ 90 % des femmes enceintes subissent ce test sans avoir toujours bien conscience de ce qu’il implique. N’étant pas un diagnostic, celui-ci ne permet pas de garantir que l’enfant est atteint ou indemne. […] Pour obtenir un résultat fiable, la future maman doit se livrer à une amniocentèse ».
La journaliste remarque que « l’enjeu est de mettre en œuvre les conditions d’information et d’écoute permettant aux futures mamans de décider non seulement en connaissance de cause, mais aussi en fonction de leurs valeurs ».
Le Pr Yves Ville note que « les femmes doivent avoir le temps de mûrir leur décision. […] Par ailleurs, il y a un gros travail à faire auprès des médecins ».

13 01 09

« Une naissance sur vingt médicalement assistée »
Les Echos, Le Parisien, Libération, La Croix
Les Echos note que « les couples ayant des difficultés à concevoir un enfant […] se tournent de manière croissante vers la médecine ».
Le journal indique ainsi que selon l’Institut national d’études démographiques (in « Population & Sociétés », n° 451, décembre 2008), « en 2003, une naissance sur vingt a été obtenue à l’issue d’un traitement ou d’une technique médicale qui peuvent aller de la simple stimulation ovarienne à l’insémination artificielle ou à la fécondation in vitro ».
Le quotidien observe qu’« en 2007, 20.042 enfants sont nés à l’issue d’une insémination artificielle ou d’une fécondation artificielle, ce qui représente 2,5 % des naissances ».
« Pour la fécondation in vitro, le nombre d’enfants conçus grâce à cette technique n’a cessé d’augmenter depuis 1982, […] pour atteindre 200.000 enfants au total en moins de 30 ans », poursuit Les Echos.
Le journal note que « cette proportion importante de naissances par FIV soulève de nombreuses questions d’ordre éthique dans la communauté scientifique et dans l’opinion publique. La révision des lois bioéthiques […] devrait être l’occasion de faire évoluer certains points ».
Le quotidien relève notamment que « la pratique des mères porteuses, qu’il s’agisse de gestation pour autrui ou de procréation pour autrui, […] devrait faire l’objet de discussions animées ».
La Croix aborde également cette étude de l’Ined, relevant entre autres que « la proportion des naissances par FIV a fait un bond ces 20 dernières années, passant de 0,52 % des enfants en 1988 à 1,74 % en 2006 ».
Le journal note que « l’Ined rappelle que les FIV «sont marquées part une fréquence élevée d’accouchements multiples», conduisant «à un taux de prématurité et des problèmes de santé plus élevés» ».
Le Parisien publie pour sa part le témoignage de Mégane, 18 ans, « conçue par FIV », qui observe : « Je ne comprends pas les parents, qui, aujourd’hui encore, en font tout un tabou ». (Etude de l’Ined disponible sur le site de La Croix)

« Une étude anglaise sur l’autisme met en cause la testostérone »
La Croix
La Croix consacre un article à une étude du Pr Simon Baron-Cohen, professeur de psychopathologie du développement, et du centre de recherches sur l’autisme de l’université de Cambridge (Grande-Bretagne), qui, selon The Guardian, « confirme le rôle joué par la testostérone dans certaines caractéristiques associées » à l’autisme.
Le journal explique que ce travail « a consisté à suivre, de la naissance à l’âge de 8 ans, 235 enfants dont les mères avaient eu une amniocentèse au cours de la grossesse. Les chercheurs avaient alors mesuré le taux de testostérone ».
« Ils se sont aperçus que les enfants chez qui l’on avait retrouvé des taux élevés présentaient des traits de personnalité associés à l’autisme », observe La Croix.
Le quotidien relève ainsi qu’« à l’âge de 4 ans, ces enfants se sont révélés moins sociables que les autres, avec des centres d’intérêt plus limités ».
Le journal cite un des chercheurs, qui précise toutefois que « cela ne permet pas […] d’envisager un test de diagnostic ou de dépistage précoce de l’autisme ».
De son côté, le Pr Catherine Barthélémy, pédopsychiatre dans l’unité Imagerie et cerveau (Inserm-Université de Tours), remarque que « l’intérêt de ces travaux est de montrer que le neuro-développement est sous influence croisée de divers facteurs génétiques et de l’environnement hormonal ».

« La mort cachée des bébés »
Libération
Libération observe sur une double page qu’« officiellement, un petit nombre de bébés sont victimes chaque année en France de mort violente : 10 à 20 cas d’homicides d’enfants de moins d’un an ».
« Mais ce chiffre est totalement sous-estimé, affirme le Dr Anne Tursz, directrice de recherche à l’Inserm », note le journal.
Le quotidien se penche ainsi sur l’ouvrage que vient de réaliser la pédiatre, avec sa collègue Pascale Gerbouin-Rérolle (« Enfants maltraités », éditions Lavoisier).
Anne Tursz remarque que « la sous-estimation des homicides de nourrissons de moins d’un an est telle qu’on peut proposer une correction en multipliant le chiffre officiel par 3 à 10 ».
Libération note que « paradoxalement, de tous les âges de la vie, c’est avant un an que le petit de l’homme risque le plus d’être victime d’un homicide. Les bébés secoués sont très jeunes : moins de 4 mois en moyenne. Et les néonaticides concernent par définition les nouveau-nés ».
« Les auteurs de ces meurtres d’enfants ? Les parents le plus souvent », précise le journal.
Le Dr Tursz relève que « la très grande majorité des nourrissons décèdent de maladies clairement identifiées. Mais 20 % meurent dans des circonstances complexes à analyser. Dans ces 20 %, un quart à un tiers peuvent être considérés comme des homicides ».

« Un nouveau gène en cause dans la maladie d’Alzheimer »
Le Figaro
Martine Perez note dans Le Figaro que « dimanche dernier, des chercheurs américains [de la Mayo Clinic] ont annoncé dans Nature Genetics avoir découvert un nouveau gène de prédisposition de la maladie » d’Alzheimer, un variant du gène PCDH11X, situé sur le chromosome X.
La journaliste précise que « la présence d’un tel gène augmenterait le risque uniquement pour les femmes. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi les femmes sont plus souvent victimes de cette affection terrible que les hommes ».
L’un des auteurs de l’étude, le Dr Carrasquillo, remarque : « Nous pourrons bientôt dire si une telle découverte pourra améliorer le diagnostic de la maladie ou son traitement ».

Comment « traiter les troubles psychologiques liés à la détérioration de la planète »
Libération
Libération s’intéresse à une nouvelle « mode venue des Etats-Unis », qui consiste à « traiter les troubles psychologiques liés à la détérioration de la planète ».
Le journal observe en effet que « 37 % des Américains se disent très préoccupés par le réchauffement climatique. Quant aux Français, 55 % des sondés par TNS Sofres en décembre 2008 pour Le Pèlerin estiment que ce sont bien les dérèglement climatiques qui constituent le signe avant-coureur de l’apocalypse le plus inquiétant ».
Le quotidien note que « ce phénomène touche surtout les mères de famille, affolées de ce qu’elles laissent à leur progéniture et surtout à l’idée de l’empoisonner à petit feu, selon Linda Buzzel, «psychologue » sévissant à l’université de Santa Barbara (Californie) qui a trouvé la bonne idée pour rentabiliser le phénomène : l’écothérapie ».
Libération cite la « spécialiste », qui déclare : « L’écothérapie, c’est la réinvention de la psychothérapie qui prendrait en compte la nature. […] La relation entre les humains et la nature dysfonctionne actuellement, ce qui a un impact certain sur les humains, et nous conduit à de nouvelles méthodes de diagnostic et de traitement ».
Le journal remarque que « mêlant un discours pseudo-psychologisant, 2 ou 3 banalités sur la planète qui va mal, une philosophie de boutique bio sur l’individu et le grand cosmos, le consumérisme qui est une drogue, on arrive vite à une forme banale de coaching ».

« Boire trop de café pourrait provoquer des hallucinations »
Libération, Le Parisien
Libération note en effet, en bref, que « selon une étude menée par l’université britannique de Durham sur 219 étudiants, les jeunes gens qui boivent 7 tasses de café ou plus en une journée ont 3 fois plus de chances d’entendre ou de voir des choses qui n’existent pas que ceux qui sifflent une seule tasse ».
Le quotidien précise : « En cause : la caféine qui booste le cortisol, l’hormone du stress ».
Le Parisien relève également que « les gros buveurs de café ont davantage d’hallucinations que les consommateurs normaux ».
Le journal note toutefois que « les chercheurs précisent n’avoir pas établi de lien direct entre la caféine et les hallucinations ».

16 01 09

Une étude de large ampleur confirme la « transmission familiale des maladies mentales »
Le Figaro
Le Figaro constate en effet qu’« une étude menée sur 9 millions de personnes durant 30 ans confirme que la psychose maniaco-dépressive et la schizophrénie ont des origines génétiques communes ».
Le journal explique que « pour aboutir à ces résultats [publiés dans le Lancet], le Pr Paul Lichtenstein, épidémiologiste au sein de l’Institut Karolinska à Stockholm (Suède), et son équipe ont mis en rapport les fichiers d’état civil avec les registres des hôpitaux psychiatriques ».
« Ils ont utilisé des données concernant 2 millions de familles entre 1973 et 2004. Parmi cette population, on comptait 35 985 cas de schizophrénie et 40 487 cas de psychose maniaco-dépressive », remarque Le Figaro.
Le quotidien note que « les résultats confirment le caractère largement héréditaire de ces affections (64 % pour la schizophrénie et 59 % pour les troubles bipolaires) ».
« Le risque est 9 fois plus important quand on a un frère ou une sœur schizophrène. Pour la psychose maniaco-dépressive, le risque est 8 fois plus élevé quand on a un frère ou une sœur déjà atteint », précise le journal.
Le Figaro livre la réaction de Bruno Etain, du groupe hospitalier Chenevier-Mondor de Créteil, qui « estime que le grand intérêt de cet article est d’avoir étudié un nombre très important de familles ».
Le psychiatre déclare cependant qu’« il ne faut pas oublier les facteurs environnementaux », tels que « la grippe pendant la grossesse, certains rétrovirus endogènes, la toxoplasmose, le virus de l’herpès [ou encore] des antécédents de traumatisme dans l’enfance ».

« Certains antipsychotiques doublent le risque de défaillance cardiaque »
Libération, Le Parisien
Libération et Le Parisien notent en effet que « les nouveaux médicaments prescrits pour traiter la schizophrénie, la démence et d’autres et d’autres maladies mentales multiplient par 2 le risque pour les patients de décéder soudainement d’un problème de cœur ».
Libération relaie ainsi une étude parue dans le NEJM, qui « fait suite à une série de travaux indiquant que ces nouveaux antipsychotiques ne sont manifestement pas plus sûrs que l’ancienne génération de traitements ».
« Contrairement à ce que la médecine pensait », ajoute Le Parisien.

20 01 09

« Les traitements de la ménopause peuvent altérer le cerveau »
Le Figaro
Martine Perez relève en effet dans Le Figaro que « Neurology a publié la semaine dernière les conclusions de la Women’s Health Initiative Memory Study, qui révèlent que les femmes sous traitement hormonal présentent une petite atrophie de certaines parties du cerveau ».
La journaliste explique que les enquêteurs « se sont penchés sur 1 400 participantes, incluses dans [l’étude WHI] 8 ans après le début de l’enquête, et ont examiné leur cerveau par IRM ».
« La comparaison des femmes sous traitement hormonal et des autres souligne que, globalement, les premières présentent une légère réduction du volume du cerveau. Cette altération concerne 2 zones impliquées notamment dans la réflexion et la mémoire, le lobe frontal et l’hippocampe », précise Martine Perez.
La journaliste note que « dans un autre article, des chercheurs expliquent avoir examiné l’étendue des éventuelles lésions vasculaires dans ce même groupe de femmes. Ils ne mettent pas en évidence de différences majeures selon la prise de ce traitement en ce qui concerne les lésions cérébrales vasculaires subcliniques ».
« D’où l’idée que l’atrophie cérébrale observée n’est pas d’origine vasculaire, mais liée à une dégénérescence », remarque Martine Perez.
Le Dr Susan Reznik écrit ainsi : « Les résultats de notre recherche apportent une explication possible à l’accroissement du risque de démence chez les femmes âgées ayant suivi un traitement hormonal après la ménopause ».
Martine Perez remarque enfin que « personne ne peut conclure que ces données inquiétantes ne sont pas extrapolables à l’Hexagone », tout en rappelant qu’« en France, les hormones de la ménopause utilisées au cours des 30 dernières années étaient assez différentes de celles prescrites aux Etats-Unis ».

« Un test pour évaluer le degré de conscience des malades »
La Croix
La Croix fait savoir que, selon un article publié dans les Pnas, « Lionel Naccache, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et chercheur à l’Inserm, et Stanislas Dehaene, professeur de psychologie au Collège de France, ont mis au point un test pour évaluer le degré de conscience des patients qui ne communiquent plus avec l’environnement ».
Le quotidien indique que ce test « combine la mesure de la perception auditive et celle de l’activité électrique cérébrale ».

21 01 09

Entreprises : après le Ticket-Restaurant, le Ticket-Psy
Libération
Libération se penche sur « le dernier-né des coupons destinés aux salariés : le Ticket-Psy, qui permet de s’offrir une séance de psychothérapie aux frais de son employeur ».
Le journal relève que « dans différents domaines d’activités (banque, transports de fonds, informatique…), des entreprises auraient franchi le pas et souscrit un abonnement ».
Le quotidien observe que « la souffrance psychique liée à l’activité professionnelle a cessé d’être un tabou en France depuis une quinzaine d’années », et explique que pour « chercher ses Ticket-Psy, […] c’est à la médecine du travail qu’il faut s’adresser ».
Libération note qu’« une centaine de psychologues, psychothérapeutes et psychiatres seraient déjà entrée dans le réseau », et précise qu’« au bout de 10 séances, si le salarié souhaite poursuivre sa psychothérapie, il devra le faire à ses frais ».
Le journal rappelle en conclusion qu’« on considère qu’en moyenne 5 % des salariés ont besoin d’un soutien psychologique ».

« Les femmes contrôlent moins leur appétit que les hommes »
Le Figaro
C’est ce que titre Le Figaro, qui relaie une étude menée par Gene-Jack Wang, du Brookhaven National Laboratory de New York (Etats-Unis), et publiée dans les Pnas, selon laquelle « les femmes auraient plus de mal à s’interdire de manger que les hommes ».
Le journal explique qu’« initialement, [les chercheurs] voulaient seulement savoir quelles zones du cerveau sont activées lorsque l’on s’interdit de manger. Ils espéraient ainsi mieux comprendre les mécanismes de certaines formes d’obésité ».
« En fait, […] ils se sont aperçus que les comportements varient d’un sexe à l’autre, […] tout en admettant que leur découverte demande à être vérifiée », poursuit le quotidien.
Le Figaro précise que « l’expérience a consisté à faire jeûner des volontaires pendant une journée et à analyser ensuite leur comportement face à la nourriture par imagerie médicale (la tomographie par émissions de positons). Il s’agissait de personnes en parfaite santé, non obèses et n’ayant jamais eu le moindre problème avec la nourriture ».
Le journal indique que « chez les femmes, […] les zones de la motivation [dans le cerveau] continuaient à être activées » pendant l’exercice où elles « devaient renoncer » à la nourriture présentée devant elles.
Alors que chez les hommes, « les zones activées du cerveau n’étaient plus les mêmes » que lors de l’expérience sans « renoncement », remarque Le Figaro.
Le quotidien relève que « cette différence entre les deux sexes pose de nombreuses questions ».

22 01 09

Un médicament anti-obésité « bientôt mis en vente sans ordonnance »
Le Parisien, La Tribune, Les Echos
Le Parisien note brièvement qu’« un médicament anti-obésité pourrait bientôt être mis en vente en Europe… sans ordonnance ! ».
Le journal fait savoir que « GlaxoSmithKline a annoncé avoir reçu l’autorisation de la Commission européenne pour mettre sur le marché Alli, une version moins dosée d’un médicament déjà en vente sur ordonnance, orlistat (Xenical, de Roche) ».
Les Echos indique que le principe de ce médicament est « d’empêcher l’absorption d’un quart des graisses consommées au cours d’un repas », et précise qu’« il doit être disponible en France avant l’été ».
La Tribune relève de son côté que « si le laboratoire en garantit l’efficacité, il l’assortit de strictes conditions d’utilisation : «Alli permet de perdre 50 % de poids en plus qu’un régime seul», s’il est «associé à un régime hypocalorique et pauvre en graisses» ».
Une responsable du laboratoire ajoutant qu’en pharmacie, le produit, qui « n’est pas une pilule magique », sera vendu « derrière le comptoir ».
Le quotidien explique le pourquoi de ces « précautions sémantiques », rappelant que « le segment des médicaments anti-obésité est devenu sensible depuis l’identification de comportements suicidaires chez certains patients traités avec l’Acomplia ».

« 14 000 bébés éprouvettes naissent chaque année en France »
Le Figaro
C’est ce que note Le Figaro, qui revient sur l’étude de l’Ined.
Le quotidien observe que « les naissances obtenues par FIV ont une part de plus en plus grande » dans le nombre des naissances totales (1,74 % en 2006, 2 % en 2010), ajoutant qu’« un enfant sur 20 naît grâce à l’assistance médicale à la procréation, soit 5 % des naissances ».
Le journal revient sur les causes de cette « proportion impressionnante », comme « le retard de l’âge à la maternité », puis note que « face à cette inflation de naissances qui, pour les psychologues, «est davantage significative des avancées de la science que du désir absolu d’enfant», il demeure une constante moins positive : la démarche et le parcours des parents restent très difficiles ».

23 01 09

« Une nouvelle piste pour le sevrage tabagique »
Le Monde
Jean-Yves Nau aborde dans Le Monde une « mauvaise nouvelle pour les dizaines de millions de fumeurs qui espèrent pouvoir un jour en finir avec leur dépendance au tabac : ils ne doivent rien attendre – ou presque – des différentes formulations à base de nicotine qui, depuis une vingtaine d’années, sont officiellement proposées comme une aide au sevrage tabagique ».
« Ils peuvent toutefois espérer que de nouvelles substances, plus efficaces, leur seront prochainement proposées pour leur permettre de mettre un terme à leur consommation », indique le journaliste.
Jean-Yves Nau s’intéresse ainsi aux travaux menés chez l’animal par un groupe de chercheurs dirigé par Jean-Pol Tassin (unité 7148 du CNRS, Collège de France), publiés dans le Journal of Neuroscience, qui « permettent de comprendre l’inefficacité des patchs et des chewing-gums à la nicotine ».
« Les chercheurs expliquent que si la cocaïne, les amphétamines, la morphine ou l’alcool parviennent bien à induire directement le dérèglement des neuromodulateurs, la nicotine seule n’y parvient pas », note le journaliste.
« En d’autres termes, sans être associée à certains autres composants du tabac, la nicotine ne peut donc agir durablement comme produit de substitution au tabac », explique Jean-Yves Nau.
Le journaliste indique que cette « découverte permet d’espérer la mise au point rapide de nouveaux produits, administrés par voie orale, d’aide au sevrage intégrant cette nouvelle donne. […] Un essai clinique de phase I sera prochainement lancé ».

26 01 09

« Les hommes plus fragiles face à l’alcool »
Le Parisien
Le Parisien indique en effet que « selon un article de Marc Schuckit, chercheur à l’université de Californie aux Etats-Unis, publié dans The Lancet, un homme sur cinq court le risque de développer des troubles liés à la consommation d’alcool ».
« Pour les femmes, cette menace est divisée par deux », ajoute le journal.
Le quotidien relève ainsi qu’« une ingestion importante d’alcool augmente le risque de survenue d’infarctus, d’attaque cérébrale, de cirrhose du foie, et multiplie par deux le risque de cancer de l’œsophage et du rectum ».

« Les malades schizophrènes se plaignent d’être rejetés »
Le Figaro
Le Figaro rend compte d’une étude publiée dans le Lancet, selon laquelle « les malades souffrant de schizophrénie seraient plus mal vus par leurs proches que par les employeurs ou les autorités ».
« Ils subiraient une «discrimination négative », faite de sentiments, d’attitudes et de comportements de rejet de la part des membres de leur propre famille. C’est tout au moins ce qui ressort de leur propre perception », remarque le quotidien.
Le Figaro explique que « c’est au terme d’une enquête réalisée dans 27 pays, auprès de 732 patients schizophrènes «représentatifs» de cette pathologie, […] que Graham Thornicroft, de l’Institute of Psychiatry (King’s College, Londres), est parvenu à cette conclusion ».
Le journal relève que « c’est la toute première fois que l’on interroge directement les malades mentaux ».
Le quotidien retient ainsi que « pour un schizophrène, la plus grande difficulté est de se faire et de garder des amis (47 % des malades interrogés). Viennent ensuite l’attitude négative des membres de la famille (43 %), la discrimination à l’embauche (29 %), et les relations amoureuses ou sexuelles (27 %) ».
Le journal ajoute que « l’Espagne et l’Inde sont les champions du monde de la non-discrimination. […] La France fait partie, avec les Etats-Unis et le Brésil, des pays qui rejettent le plus leurs schizophrènes ».
Le Figaro indique que « selon la World Psychiatric Association, [cette étude] devrait aider les psychiatres à convaincre les autorités nationales de mieux financer l’accès aux soins, et de lancer des campagnes d’information auprès du grand public ».

27 01 09

« Dès 15 ans, ils sont accros à la cocaïne »
Le Parisien
C’est ce que titre Le Parisien sur sa Une, en gros caractères.
Le quotidien constate ainsi sur une double page que « médecins, infirmières, professeurs s’alarment de l’explosion de la consommation de poudre blanche chez les plus jeunes ».
« Après le cannabis et l’ecstasy, la cocaïne devient une des drogues qu’ils expérimentent le plus », poursuit le journal.
Le Parisien cite notamment Sylviane Croon-Fleuchey, présidente du Syndicat national autonome des infirmières en milieu scolaire, qui note que la cocaïne « n’est plus réservée aux riches. […] Aujourd’hui, aucune région de France n’est épargnée : on en trouve dans les grandes villes comme dans nos campagnes ».
Le quotidien remarque qu’« inquiet de son image positive chez les ados, le corps médical en appelle à «une prévention intelligente», rappelant que «plus les consommations sont précoces, plus le risque de dépendance s’accroît» ».
Le journal livre en outre les propos du Dr William Lowenstein, directeur de la clinique Montevideo à Boulogne (Hauts-de-Seine), qui rappelle que cette drogue « n’entraîne pas de dépendance physique immédiate, la lune de miel dure de 6 mois à 2 ans et rassure faussement le consommateur ».
« Sur le plan neuro-psychiatrique, la cocaïne est bien plus forte que les opiacés. Elle entraîne une altération de l’humeur et de la relation aux autres avec des comportements psychiatriques et sociaux impossibles à gérer. […] Dix ans après la dernière prise, la cocaïne perturbe encore et provoque des troubles du sommeil, de l’appétit et de l’anxiété », ajoute le spécialiste.

« Alcool : les collégiens aisés boivent plus qu’en ZEP »
Le Figaro
Le Figaro indique en effet qu’une étude menée par l’Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie, publiée dans le BEH de l’InVS, « confirme que la consommation d’alcool est plus importante chez les collégiens des familles aisées et qu’elle commence à partir de 14-16 ans ».
Le journal précise que « cette enquête a été menée en 2006-2007 dans 32 collèges publics de la région Haute-Normandie. Les élèves interrogés étaient tous inscrits en classe de cinquième, soit âgés d’une douzaine d’années ».
Le quotidien relève ainsi que « la fréquence de consommation d’alcool varie significativement entre les sexes, avec une prédominance masculine. De même, la zone de scolarisation influence la répartition de la consommation puisque les élèves de zone d’éducation prioritaire sont plus nombreux à n’avoir jamais touché à l’alcool (52 % en ZEP contre 32,5 % hors ZEP) ».
Le Figaro ajoute que « près de 38 % des élèves […] déclarent n’avoir jamais consommé d’alcool et 2,5 % disent le faire souvent. Ils sont par ailleurs 0,3 % à le faire de manière quotidienne ».
Le journal remarque qu’« en ce qui concerne la consommation de cannabis, cette dernière est plus tardive que pour la tranche d’âge étudiée », puis observe que « pour le tabac, la baisse de la consommation coïncide avec la hausse importante des prix ».

« Une Californienne accouche de huit bébés »
Le Parisien, Le Figaro
Le Parisien indique sur son site Internet qu’« une femme a mis au monde, lundi, en Californie, huit bébés. Six garçons et deux filles. Tous sont dans un état «stable», a indiqué l’équipe médicale ayant réalisé l’accouchement ».
Le journal précise que « les huit bébés, dont la mère veut rester anonyme, sont nés par césarienne dans un hôpital de Bellflower, à une trentaine de kilomètres de Los Angeles.
L’établissement a mobilisé 46 membres de son personnel et quatre salles d’accouchement pour l’occasion ».
Le quotidien note que le Dr Karen Maples, gynécologue-obstétricienne de l’hôpital, « a indiqué que les bébés étaient prématurés de 9 semaines et demie et pesaient entre 820 grammes et 1,54 kg. Seuls sept d’entre eux avaient été décelés à l’échographie, et l’arrivée du huitième a été un «choc», selon la praticienne ».
Le Parisien ajoute que « selon le chef de l’unité de néonatologie de l’hôpital [le Dr Mandhir Gupta], «tous les enfants (…) sont à l’heure actuelle dans une unité de soins intensifs, et tous sont dans un état stable. Deux d’entre eux sont sous respirateur artificiel et un troisième a lui aussi besoin d’oxygène» ».
Le journal relève que « le groupe hospitalier a indiqué qu’il s’agissait de la deuxième naissance d’octuplés vivants dans les annales de la médecine aux Etats-Unis ».
Le Figaro aborde également cette naissance, notant que « les médecins se sont refusés à tout commentaire sur les antécédents de la mère, que ce soient ses éventuels précédents accouchements ou un traitement contre l’infertilité ».

28 01 09

« La nouvelle pilule anti-obésité inquiète »
Le Parisien
Le Parisien revient sur ce « médicament contre le surpoids [qui] va être vendu normalement dès le mois de mai sans ordonnance dans les pharmacies ».
Le journal observe qu’« en quelques jours, Alli […] est devenu le sujet de prédilection des forums sur Internet, concentrant tous les espoirs de ceux qui veulent maigrir à tout prix. Sauf que ce médicament, numéro 3 des ventes d’automédication aux USA, n’est indiqué que pour les personnes en grand surpoids ou obèses », indique le quotidien.
Le Parisien ajoute néanmoins : « Quand on sait la folie dont sont capables les femmes qui veulent perdre quelques kilos à l’approche de l’été, on imagine aisément comment la potentielle utilisation détournée d’Alli peut les faire rêver ! ».
Le quotidien relève que « l’association Allegro fortissimo, qui regroupe des personnes de forte corpulence dont la plupart ont déjà pris ce médicament sous sa forme initiale, s’en inquiète. Hier, elle a adressé un courrier à la ministre de la Santé pour demander l’interdiction de la vente libre de ce médicament ».
Le journal livre en outre les propos de Michel Krempf, nutritionniste-endocrinologue au CHU de Nantes, qui déclare que pour ceux qui souhaitent perdre un peu de poids, « des repas équilibrés associés à une chasse au sucre et au gras et à une activité sportive marcheront toujours dix fois mieux ! ».
Le praticien indique qu’« Alli doit obligatoirement venir en appui d’un régime appauvri en graisses, mais ne fera en aucun cas le boulot tout seul ! Sinon soit le médicament ne marchera pas, soit il aura un effet digestif pas très agréable… ».

Des patchs à la nicotine contre Alzheimer ?
Le Nouvel Observateur, numéro 2307
Le Nouvel Observateur s’intéresse à un « constat [qui] a longtemps fait l’objet d’une sorte d’omerta ».
Le magazine relève en effet que « les études épidémiologiques, mesurant les effets désastreux du tabac, laissaient apparaître un insolite bénéfice : statistiquement, les fumeurs semblaient mieux protégés contre les maladies neurodégénératives, comme l’Alzheimer ou le Parkinson ».
« Or cela faisait désordre et risquait de brouiller le message anti-cigarettes », note l’hebdomadaire.
Le Nouvel Observateur indique pourtant que « dès 1999, au nom de l’Assistance publique, le Pr Pierre Cesaro et le Dr Gabriel Villafane (service de neurologie, CHU Henri-Mondor de Créteil) déposaient une discrète demande de brevet revendiquant l’«utilisation de la nicotine à l’état pur comme médicament pour les maladies neurodégénératives» ».
Le Dr Villafane précise : « Les patchs nicotiniques sont conçus – et partiellement remboursés – pour un usage transitoire. Il ne nous est pas permis de les prescrire pour une autre indication, surtout pas indéfiniment ! ».
Le magazine constate ainsi qu’« au CHU de Créteil, l’application de patchs jusque-là réservés aux fumeurs en sevrage apaise les patients souffrant de maladies neurodégénératives ».
« Après 4 mois de patchs à haute dose, les parkinsoniens constatent une rémission à 50% de leurs symptômes. […] Crampes des membres inférieurs (dystonie), dyskinésie (mouvements involontaires), tremblements caractéristiques… tout s’atténue », observe l’hebdomadaire.
Le Nouvel Observateur ajoute que « non seulement la progression de la maladie est enrayée, mais la poursuite de la cure nicotinique permet de basculer peu à peu de l’ancien et classique traitement antiparkinsonien à la L-dopa (1 200 euros par mois) jusqu’à la seule nicotine (200 euros par mois) ».

29 01 09

« Manger moins pour améliorer sa mémoire »
Le Figaro
Le Figaro note en effet qu’« une étude importante publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences montre sans ambiguïté qu’un régime hypocalorique améliore les fonctions cognitives des humains ».
Le quotidien explique que « cette étude menée par des chercheurs de l’université de Munster (Allemagne) a consisté à recruter 50 hommes et femmes en surpoids de plus de 60 ans (ils avaient un indice de masse corporelle de 28) ».
Le journal relève que « 20 d’entre eux ont simplement réduit de 30 % leur apport calorique quotidien, mais en gardant un menu équilibré en glucides, lipides et protéines. Vingt autres ont conservé le même régime mais agrémenté de suppléments en acides gras insaturés ».
« Les 10 autres personnes ont continué à manger les mêmes quantités de nourriture », poursuit Le Figaro.
Le quotidien explique qu’« avant et après 3 mois de ce régime, les chercheurs ont fait passer un test pour évaluer les performances de la mémoire de ces cobayes », et relève que « les personnes du premier groupe ont amélioré leur score de mémoire de base de plus de 20 % après le régime alimentaire ».
Le journal cite toutefois Laura Dugan (université de San Diego, Californie), qui souligne que « pour intéressant que soit ce résultat, il ne faut pas oublier que «les participants de l’essai étaient tous en surpoids. Or l’apnée du sommeil des obèses modifie les capacités cognitives comme la mémoire» ».

30 01 09

Alzheimer : « La musicothérapie améliore la vie du malade »
Libération
Libération publie sur son site Internet un entretien avec Dominique Bertrand, musicien et formateur au Centre international de musicothérapie, à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), qui « explique les bienfaits de cette forme de thérapie sur certaines maladies, dont celle d’Alzheimer ».
Le musicien note que « l’intérêt pour cette maladie date de 7 ou 8 ans », et explique : « La musicothérapie dans le cadre d’Alzheimer va contribuer à améliorer la vie du malade. La chanson est très utilisée dans ce cas. Elle permet de faire travailler le souffle et la mémoire et de maintenir une activité. Les ateliers consistent souvent en l’écoute d’une musique qui correspond à l’âge du malade pour susciter des souvenirs et vaincre l’isolement ».
Dominique Bertrand observe par ailleurs que « plusieurs écoles se sont formées notamment au travers de cursus universitaires. Il y a des recherches en cours mais il n’y a rien d’officiel car le statut de musicothérapeute n’est pas reconnu par un diplôme d’Etat ».
« A partir du moment où l’on commence à avoir des résultats, on devrait être reconnu », estime le musicien.

Le plaisir sur ordonnance ?
Sciences et Avenir, numéro 744
Sciences et Avenir consacre un dossier au « plaisir sur ordonnance », notant qu’« un médicament qui stimule la libido féminine pourrait être sur le marché dès cette année ».
Une « révolution [qui] suscite déjà la polémique », observe le magazine.
Le mensuel constate ainsi que « la flibansérine, du laboratoire Boehringer Ingelheim, pourrait bien s’inscrire dans l’histoire de la pharmacopée comme le premier stimulant du désir sexuel féminin ».
« Des tests sont menés actuellement sur 5 000 femmes aux Etats-Unis, en Europe et au Canada. Si les résultats annoncés pour le courant de l’année sont satisfaisants, la mise sur le marché pourrait survenir dans la foulée », poursuit Sciences et Avenir.
Le magazine ajoute que « pas moins d’une dizaine de molécules sont en expérimentation en Europe ou aux Etats-Unis » pour traiter cette « nouvelle pathologie baptisée «hypoactive sexual desire disorder» – trouble du désir sexuel hypoactif », et parle de « quête de la poule aux oeufs d’or ».
Le mensuel remarque toutefois qu’en matière de désir, « la «normalité» relève de la subjectivité », et relève que « ce stimulateur de libido a bien failli connaître un tout autre destin. Boehringer l’a d’abord testé au cours des années 1990 contre la dépression ».
« Une clarification s’impose », estime Sciences et Avenir, qui craint les « mauvaises surprises ».
Le magazine se penche sur l’entreprise américaine Palatin Technologies, qui « attendait des miracles de la brémélanotide, une molécule reproduisant l’action de la mélanocortine, hormone impliquée, notamment, dans le désir sexuel. […] Hélas ! les effets secondaires cardio-vasculaires – hypertension principalement – observés ont anéanti les espoirs de Palatin Technologies ».
Sciences et Avenir note en outre qu’« une question lancinante s’impose, divisant la communauté médicale : les problèmes sexuels féminins relèvent-ils vraiment d’une approche pharmacologique ? ».
Le mensuel livre notamment les propos du Dr Michèle Pujos-Gautraud, sexologue à Saint-Emilion (Gironde), qui déclare que « les causes des problèmes sexuels sont multiples, très souvent dus à des difficultés de communication, des mésententes, ou encore une ignorance du fonctionnement de son propre corps ou de celui de son partenaire.
Le magazine souligne que « dans la plupart des cas, cela se règle avec des thérapies personnelles ou de couple. Pourtant, cette praticienne verrait plutôt d’un bon oeil l’arrivée de molécules stimulant le désir. Ne serait-ce que pour débloquer une situation ».
Sciences et Avenir livre par ailleurs une interview de Boris Cyrulnik, qui remarque que « le désir est autant biologique que psychologique ».
Le mensuel observe enfin que « dans leur quête de molécules capables de générer d’énormes profits, les industriels de la pharmacie iraient parfois jusqu’à inventer des pseudo-maladies ».

« L’hormone du maternage »
La Recherche, numéro 426
La Recherche indique sur quelques lignes que « la vasopressine pourrait être la principale hormone favorisant l’attachement de la mère à son nouveau-né ».
Le magazine explique qu’« une étude chez le rat montre que la vasopressine est un meilleur régulateur des comportements de maternage que l’ocytocine, que l’on croyait reine en la matière ».
« Le blocage de la sécrétion naturelle de vasopressine diminue ces comportements, l’injection de vasopressine les augmente, dans les deux cas plus intensément que ne le fait l’ocytocine », poursuit le mensuel. (Bosch OJ, Neumann ID, PNAS, doi/10.1073/pnas.08 07 41 21 05)


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