Revue de presse – Mai 2009


Source Mediscoop

04 05 09

« Le chômage et la santé en tête des inquiétudes des Français »
La Croix
D’après un sondage de réalisé par TNS Sofres pour La Croix et Covéa finances, il s’avère que Si pour les Français, «l’emploi s’enracine comme la crainte principale », « la plus forte hausse, ce mois-ci, concerne la santé et la qualité des soins, qui gagne huit points et atteint 58%, soit un niveau record, jamais enregistré par l’étude sur ce thème. La santé devient ainsi le second sujet de préoccupation des Français » indique La Croix.
Le quotidien précise que « Alors que l’étude a été réalisée avant la montée de l’inquiétude d’une éventuelle pandémie de grippe A, la forte poussée des questions de santé s’explique par l’irruption dans le débat de la protestation contre la réforme de l’hôpital ».

05 05 09
« Manger et dormir, c’est très français »
Libération
Libération note que « Comparés à dix-sept pays de l’OCDE » les français, « consacrent deux heures par jour aux repas» et dorment en moyenne « neuf heures par nuit (..)Même les Espagnols, accros à la sieste ne font pas mieux » ! De quoi confirmer leur réputation de « champions de l’art de vivre » .

06 05 09
« A qui s’adresse le nouveau médicament contre l’obésité ? »
La Croix, Libération, Le Monde
C’est la question que pose La Croix à Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé qui déclare « Ce médicament a un mode d’action mécanique : il inhibe l’absorption des graisses au niveau de l’intestin. Il doit être réservé aux personnes obèses ou en situation de surcharge pondérale importante. Dans ce cas, son efficacité reste modeste, permettant une petite perte de poids ». « De notre point de vue », poursuit-elle, « il est préférable que les personnes obèses ou réellement en surpoids aillent consulter un médecin pour bénéficier d’une prise en charge individuelle et , permettant notamment de traiter certaines pathologies associées assez fréquentes dans ce genre de situation, comme l’hypertension ou le diabète ». Libération qui titre «Régime sans ordonnance pour la pilule antiobésité » note que « depuis son lancement aux Etats-Unis, près de 5 millions de personnes l’ont essayé. A priori sans problème. Hormis quelques flatulences et envies irrésistibles de se soulager » le quotidien indique que l’Afssaps annonce « un plan de pharmacovigilance renforcé est lancé à Rouen, afin de repérer tout effet indésirable grave ». Le Monde ajoute que Alli® « Lancé en 2007 aux Etats-Unis par GlaxoSmithKline suscite de nombreuses craintes ».

« L’hypnose, un complément à l’approche médicale ? »
Le Monde
Le Monde note que « Le 6ème forum de la Confédération francophone d’hypnose et de thérapies brèves se tient du 7 au 9 mai 2009 à la cité des congrès de Nantes. Cette pratique, non reconnue par le conseil national de l’ordre des médecins et contestée par la plupart des psychanalystes tend à se développer en France, notamment dans le domaine du traitement de la douleur ». Le quotidien propose un entretien avec Thierry Servillat, psychiatre, psychothérapeute et président de la CFHTB et de l’Institut Milton H Erickson de Nantes qui explique que « l’hypnose est un outil thérapeutique, une approche très modeste qui doit intervenir en complément de l’approche médicale classique. Son domaine d’intervention est, par excellence, la douleur ». Il précise en outre que l’hypnose peut-être «utilisée en chirurgie, notamment pour des personnes qui auraient des contre-indications à l’anesthésie (..) on y recourt dans le domaine de la dentisterie ou pour des interventions portant sur la thyroïde et dans la chirurgie du sein. Les anesthésistes se forment de plus en plus à cette technique ». Thierry Servillat souligne que « on ne guérit pas de maladies graves comme le cancer par l’hypnose » et que dans le domaine des addictions « cette méthode n’est pas forcément plus utile que l’homéopathie, l’acupuncture ou la relaxation. L’hypnose est un outil parmi d’autres ». Le neuropsychiatre et conseiller national de l’ordre des médecins Piernick Cressard indique pour sa part que « comme l’ostéopathie ou la psychothérapie, on ne sait pas ce que recouvre véritablement l’hypnose (..) c’est une nébuleuse dans laquelle on va rencontrer des gens plus ou moins sérieux sans aucune garantie sur le niveau de formation ou de validité des traitements ». Le Monde remarque que « La Confédération francophone d’hypnose et de thérapies brèves (CFHTB) s’est donné pour but d’harmoniser les formations. Elle recense vingt-deux instituts membres qui sont composés de médecins, psychologues, dentistes et, sous certaines conditions, des professions paramédicales. Tous adhèrent à une charte de déontologie ». Thierry Servillat ajoute que « Dans certains départements, les ordres des médecins transmettent les coordonnées de médecins qui pratiquent l’hypnose ».

07 05 09
« Bioéthique : prudence de mise au conseil d’Etat »
Libération, France Soir
Eric Favreau note dans Libération que « la juridiction s’est prononcée hier sur la filiation, l’embryon et la fin de vie ». Il précise que « Après l’académie de médecine, le Conseil d’Etat se montre opposé à la législation de la pratique des mères porteuses(..) de même, le Conseil d’Etat ne se montre pas partisan d’ouvrir la porte des fécondations artificielles ». Le journaliste rappelle dans son article que les fécondations artificielles sont aujourd’hui réservées aux «couples composés d’une homme et d’une femme en âge de procréer, mariés ou pouvant justifier de deux ans de vie commune ». Il poursuit, « La rendre accessible à des femmes seules ou vivant en couple, « cela supposerait d’admettre la conception médicalement assistée d’un enfant sans ascendance masculine » comme le souligne le Conseil d’Etat qui s’inquiète de « l’effet psychologique que peut avoir sur un enfant l’absence de père biologique ».
Dans son article, Eric Favreau indique également que « les sages se déclarent en faveur d’une levée partielle de l’anonymat des dons de gamètes ». Il en va de même pour « un régime permanent d’autorisation des recherches sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires assorti de conditions strictes ». « Pour le reste », note le journaliste, «c’est la notion de continuité qui prévaut ». Concernant les dons d’organes « on poursuit comme avant, mais en encadrant un peu plus » explique-t-il. Et pour la question de la fin de vie, « on poursuit également dans la ligne de la loi Leonetti, sans ouvrir la porte de l’euthanasie ».
France Soir note que le Conseil d’Etat dit « L’avis du Conseil d’Etat remis hier dans un rapport au premier ministre, François Fillon est une avancée » . Philippe bas, président du groupe de travail de l’instance déclare au quotidien que «Malgré cette avancée qui sera susceptible d’aboutir à des progrès thérapeutiques majeurs, ce « régime permanent de recherche » restera néanmoins « enserré dans des conditions strictes » .

« Plébiscite sur l’euthanasie »
France Soir
Le quotidien rapporte que d’après les résultats d’un sondage BVA réalisé fin avril « huit français sur dix sont favorables à l’euthanasie » un résultat qui « relance le débat ». Selon Jean-Luc Romero, président de l’association pour le droit à mourir dans la dignité « Ces résultats confirment ceux des sondages antérieurs, preuve que ce plébiscite « n’est pas lié à l’évocation d’une affaire », comme celle de Chantal Sébire, en mars l’an dernier. Les gens sont toujours sensibles à cette problématique ».

11 05 09
Alimentation et santé : « Bachelot cherche 500 000 volontaires »
Le Parisien
Le Parisien s’interroge : « Pourquoi meurt-on moins de maladies cardiovasculaires en Ile-de-France ? Comment expliquer que l’incidence des cancers est plus forte dans le Nord-Pas-de-Calais qu’en Midi-Pyrénées ? ».
Le journal indique que « pour le savoir, le ministère de la Santé lance une enquête qui mobilisera 500 000 Français via Internet ».
Le quotidien explique que cette « étude sans précédent, baptisée Nutrinet-santé », a pour but de « mieux connaître les liens entre nutrition et santé en analysant nos comportements au quotidien ».
« Pour y parvenir, les Français sont invités, s’ils le souhaitent, à remplir régulièrement sur un site Internet (www.etude-nutrinet-sante.fr) des questionnaires personnalisés sur leurs habitudes alimentaires et leur mode de vie. Roselyne Bachelot espère convaincre un demi-million d’internautes de jouer le jeu », poursuit Le Parisien.
Le journal cite le Pr Serge Hercberg, en charge du projet, qui remarque que « cette étude nous permettra de disposer à terme de la plus gigantesque base de données au monde sur les rapports entre nutrition et santé ».
Le quotidien précise que « les internautes, dont l’anonymat sera préservé, […] seront suivis pendant 5 ans sur le plan nutritionnel. Les résultats de cette campagne ne seront ensuite utilisés qu’à des fins scientifiques ».

« L’addiction au jeu sur écran, une notion contestée »
Libération
Libération se penche sur la « dépendance aux jeux sur écran », et livre un entretien avec le psychiatre Marc Valleur, médecin-chef de l’hôpital Marmottan (Paris), qui « reçoit 75 joueurs par an pour un problème d’« addiction» ».
Le journal remarque que « fin avril, une étude de l’université de l’Iowa (Etats-Unis) assénait que près d’un enfant américain sur dix souffre de dépendance pathologique à ces jeux, mais en France cette notion est loin de faire consensus ».
Le quotidien note que « Marc Valleur passe son temps à rassurer des parents qui prennent pour addiction une passion. Reste qu’une «infime partie» bascule ».
Marc Valleur observe qu’« a priori, le jeu semble une caricature des mauvais côtés de la vie : il repose sur des épreuves, fonctionne par classements dans un univers parfois violent. Sauf que la violence y est virtuelle et la mort réversible. La fonction cathartique est parfaitement remplie. Et le jeu, lui, est juste, gratifiant. Tout effort est récompensé ».
Libération relève que l’addiction au jeu est une « notion contestée » et note qu’« au-delà de ce débat, l’ensemble des psys s’accorde pour trouver au jeu vidé, pratiqué à une dose raisonnable, des vertus éducatives : développement de réflexes, du sens stratégique, socialisation ».

12 05 09
« Quand la grossesse trouble le sommeil »
Sciences et Avenir, numéro 747
Sciences et Avenir note en effet que « la prévalence du syndrome d’apnées, qui associe pauses respiratoires répétées et ronflements nocturnes à des troubles de la vigilance avec somnolence diurne touche environ 5 % des femmes enceintes ».
« La prise de poids, le refoulement du diaphragme vers le thorax et la congestion nasale liée aux modifications hormonales sont autant de facteurs prédisposant les futures mères à ce type de trouble », explique le mensuel, qui relaie une publication du Journal of the American Board of Family Medicine.
Le mensuel relève en outre que « les données disponibles suggèrent que ce syndrome favorise l’hypertension artérielle gravidique », mais précise que « le risque de retard de croissance intra-utérin pouvant résulter d’un déficit d’oxygénation du fœtus n’est pas établi ».
Sciences et Avenir conclut que « le traitement standard reste la ventilation en pression positive continue, à l’aide d’un appareillage nocturne ».

13 05 09
« Les grossesses multiples ont fortement augmenté »
La Croix
La Croix remarque en effet que « depuis 30 ans, les femmes sont de plus en plus nombreuses à attendre des jumeaux ou des triplés, avec un risque accru de prématurité ».
Le journal souligne qu’« aujourd’hui, la moitié des accouchements en France ont lieu entre les 30 et 39 ans de la femme. La hausse est surtout imputable au développement croissant des traitements de l’infertilité, et à la multiplication des fécondations in vitro ».
« On estime ainsi que près de 40% des naissances de jumeaux sont issues de traitements de la stérilité », remarque le quotidien, ajoutant que « ces 10 dernières années, la prématurité a augmenté de 15 % en France, sous l’effet de la hausse de ces grossesses multiples, mais aussi des interventions des équipes médicales, qui font plus souvent le choix de déclencher un accouchement précoce ».
La Croix parle ainsi de l’« inquiétude qui se traduit par une remise en question de l’accouchement prématuré provoqué par les médecins, notamment à cause des risques de séquelle pour l‘enfant. Bien que, dans certains cas, il soit un «moindre mal» au vu des dangers courus par la mère ou le foetus ».
Le journal indique que « la fondation PremUp, réseau de coopération scientifique, veut alerter sur cette évolution »,puis se penche sur le « débat international pour savoir comment améliorer les traitements de l’infertilité, tout en évitant les accouchements multiples ».

15 05 09
« Les sages-femmes seront peut-être autorisées à pratiquer des avortements »
La Croix
La Croix fait savoir que « dans le cadre du projet de loi sur l’hôpital, actuellement en discussion au Palais-Bourbon, la commission des affaires sociales a adopté un amendement autorisant les sages-femmes à pratiquer des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse ».
Le journal cite la députée Bérengère Poletti, auteur du rapport de suivi de la loi sur l’IVG en octobre 2008, qui « justifie le recours aux sages-femmes par le fait que l’accès à l’IVG médicamenteuse en ville reste très inégal ».
Le quotidien remarque que les sages-femmes « sont d’accord », et indique que l’amendement du Sénat « propose «d’expérimenter» le recours aux sages-femmes «dans une région française connaissant un taux important de recours à l’interruption volontaire de grossesse» ».
La Croix ajoute que « dans un communiqué, l’Alliance pour les droits de la vie proteste ».

« Rêvasser stimule l’activité cérébrale »
Le Figaro
Le Figaro indique qu’une étude canadienne publiée dans les PNAS « montre que, contrairement aux idées reçues, la rêverie stimule le cerveau ».
Le journal explique que « ces travaux ont été menés à partir d’images obtenues par IRM. […] Les chercheurs canadiens ont observé que plutôt que de «ralentir» le cerveau, le fait de rêvasser lui permet au contraire de résoudre des problèmes complexes ».
Le Dr Kalina Christoff, directrice du laboratoire de sciences neurologiques de l’université British Columbia de Vancouver, qui a dirigé les travaux, note ainsi que « quand il n’est pas stimulé par des demandes extérieures, le cerveau humain travaille souvent avec une grande rigueur ».
Le Figaro remarque que « le fait que certaines régions du cerveau «travaillent» plus quand le sujet n’est pas concentré sur une tâche précise est l’une des plus grandes découvertes neuroscientifiques de cette dernière décennie. La partie du cerveau en question s’appelle le cortex préfrontal moyen ».
« Elle est le siège de différentes fonctions cognitives dites supérieures, comme le langage, la mémoire, le raisonnement, et plus généralement les fonctions exécutives », poursuit le journal, qui ajoute : « La grande question est de savoir pourquoi certaines zones de l’encéphale sont activées et d’autres non ».

18 05 09
« Les transsexuels ne seront plus assimilés à des malades mentaux »
La Croix, Le Monde, L’Humanité, Le Figaro
La Croix se penche sur une « première mondiale », indiquant que selon Roselyne Bachelot, « la France compte rayer la transsexualité de la liste des maladies mentales ».
« Une décision qui fait d’elle le premier pays à se démarquer de l’OMS, pour laquelle le désir de changer de sexe continue de s’apparenter à un trouble mental », remarque le journal.
Le quotidien note toutefois que « tout en approuvant la décision, […] les personnes transsexuelles estiment cette avancée insuffisante ».
La Croix relève notamment que « l’interassociative Lesbienne, gaie, bi et trans attend une réforme en profondeur des conditions présidant au changement d’identité ».
Le Figaro constate également que « la transsexualité ne sera plus classée maladie mentale en France ».
Le journal rappelle que « jusqu’à présent, les transsexuels bénéficiaient d’une exonération du ticket modérateur pour leur prise en charge médicale au titre d’une affection psychiatrique de longue durée pour «troubles récurrents ou persistants» ».
L’Humanité indique de son côté que « la ministre de la Santé a saisi «ces derniers jours» la Haute autorité de santé en vue d’un décret », tandis que Le Monde publie un appel de personnalités de la politique, de la médecine… « en faveur des transsexuel(le)s ».

19 05 09
« Alzheimer : retarder le départ à la retraite réduit le risque »
Le Figaro
Anne Jouan note dans Le Figaro que selon les travaux de chercheurs de l’Institut de psychiatrie du Kings College de Londres, publiés dans The International Journal of Geriatric Psychiatry, « travailler longtemps, autrement dit partir à la retraite le plus tard possible, a des effets bénéfiques sur les stimulations du cerveau, au point même de retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer ».
La journaliste explique ainsi que « John Powell, spécialiste en génétique, et Simon Lovestone, professeur de psychiatrie, ont étudié 382 Britanniques, exclusivement des hommes, atteints de démence sénile. Ils ont relevé que ceux qui avaient continué à travailler longtemps après l’âge moyen du départ à la retraite avaient souffert de la maladie d’Alzheimer bien plus tard que ceux qui ont arrêté tôt de travailler ».
Anne Jouan précise que « chaque année de travail en plus serait même associée à un retard de 6 semaines pour l’apparition des premiers symptômes de la maladie ».
« En résumé, garder une activité intellectuelle, physique et sociale à tout âge apporte d’importants bénéfices pour la santé, en contribuant notamment à réduire le risque de démence », observe la journaliste.
Anne Jouan remarque que « la taille réduite des effectifs étudiés ne permet cependant pas de tirer de conclusions définitives. Et les auteurs insistent sur le fait que les conditions de la retraite ont une importance évidemment non négligeable, certains individus étant plus actifs intellectuellement à la retraite que lorsqu’ils travaillaient ».

« Quand des charlatans se font passer pour des thérapeutes »
La Croix, Le Figaro
La Croix observe sur une double page que « dans son dernier rapport, rendu public aujourd’hui, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires épingle de nouveau les psychothérapies déviantes ».
Le journal relève ainsi que « jamais les psychothérapeutes n’ont eu autant de succès. Les «vrais», c’est-à-dire ceux qui ont été formés à des techniques éprouvées ; mais aussi les «faux», les charlatans, qui n’ont de thérapeutes que le nom ».
Le quotidien note que le rapport de la Miviludes « parle d’une «explosion de la bulle psy accompagnée de nombreuses déviances» ».
La Croix constate que « de 25 à 30% de ceux qui se disent psychothérapeutes ne sont ni psychiatres, ni psychanalystes, ni titulaires d’un diplôme de psychologue ».
Le journal remarque ainsi que « le titre de psychothérapeute n’est pas protégé : n’importe qui peut s’en réclamer. Plus pour longtemps toutefois, puisque l’article réglementant la profession devrait enfin être adopté dans le cadre de la loi sur l’hôpital ».
Le quotidien note qu’« en attendant, la Miviludes dit avoir été alertée par des témoignages inquiétants sur deux types de déviance : d’abord, la nouvelle médecine germanique, inspirée par le Dr Geerd Hamer. Celle-ci «développe la thèse que toute maladie, et en particulier les cancers, naissent de graves conflits psychologiques non résolus (…) enfouis dans l’inconscient du malade. Le décryptage de ce conflit conduit à la guérison» ».
« La mission de lutte contre les sectes s’inquiète aussi de la pratique des faux souvenirs induits. L’an dernier déjà, la Miviludes avait épinglé cette dérive thérapeutique consistant à persuader un patient, une femme le plus souvent, que les troubles dont elle souffre sont la conséquence de l’abus sexuel que lui aurait fait subir son père ou sa mère dans l’enfance », continue La Croix.
Le Figaro publie quant à lui un entretien avec le président de la Miviludes, Georges Fenech, qui note que « la mouvance sectaire investit largement le champ de la santé ».
Le responsable ajoute que le ministère de la Santé « va recenser toutes les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique et les évaluer. Les premiers résultats de ce travail seront consultables sur Internet en 2010. À partir de cette évaluation, les pouvoirs publics pourraient interdire certaines pratiques par voie législative ».

« Soignants en souffrance »
L’Humanité
L’Humanité consacre deux pages à ces « soignants en souffrance », observant que « tous le répètent : leurs conditions de travail se dégradent ».
Le journal fait ainsi un « tour d’horizon de la situation au sein de l’AP-HP », où « tous les signaux sont au rouge ».
« Un tiers des personnels paramédicaux abandonnent leur carrière en cours de route. De leur côté, les médecins affichent des taux élevés d’épuisement professionnel. A l’origine, l’intensification du travail liée au manque de personnel », remarque le quotidien.
L’Humanité livre les propos de trois professionnelles, dont Madeleine Estryn-Béhar, médecin du travail à l’AP-HP, qui observe qu’« il faut promouvoir le travail d’équipe. Tous les indicateurs le montrent : quand il y a travail collectif, les soignants font moins d’erreurs, ils peuvent éduquer le malade, ils ne pensent plus à partir et envisagent de faire une carrière complète ».
Le quotidien livre en outre le témoignage anonyme d’une infirmière dans un CHU de province, qui « illustre le malaise vécu par tous les soignants ».
La soignante déclare notamment : « Au quotidien, nous sommes constamment en service minimum pour assurer la sécurité des patients. […] J’ai peur que le stress me fasse oublier un soin, que la pression m’empêche de prendre le temps avec un patient déprimé, que la fatigue me fasse faire un mauvais calcul de dose, administrer un produit au mauvais patient… ».

Toxicomanie : « Des «shoots» médicalement assistés »
Libération
Libération fait savoir que « des associations luttant pour la prévention [de la toxicomanie] ouvrent pour un jour à Paris une salle d’injection ».
Le journal remarque qu’une structure de ce genre est « illégale puisque la loi de 1970 interdit l’usage des drogues. C’est précisément cette «exception culturelle française» que le collectif […] cherche à dénoncer à travers cette action éphémère ».
Le quotidien explique que « la plupart des pays se sont en effet résignés à ouvrir ce genre de lieux, dans le seul but de limiter les contaminations virales et les morts par overdose ».
Libération note qu’« aux yeux des associations organisatrices, la politique de réduction des risques «manque de volonté politique» en France ».
Le journal cite en outre la fédération SOS hépatites, « associée à cette action », qui rappelle : « Une nouvelle contamination toutes les heures en France, et personne n’en parle. Le silence est assourdissant ».

20 05 09
« Gestation pour autrui : les enfants fantômes de la République »
Libération, L’Express numéro 3020
Libération consacre une double page à ces « enfants nés à l’étranger de mères porteuses [qui] ne peuvent avoir d’état civil en France ».
« Jusqu’à quand ? », s’interroge le journal, qui parle d’« enfants interdits. Les enfants cachés que la République feint de ne pas voir ».
Le quotidien rappelle en effet qu’en France, « la gestation pour autrui est interdite, la filiation [de ces enfants] n’est pas reconnue. […] Lors de la révision des lois de bioéthique (prévue l’an prochain), les législateurs devront pourtant se pencher sur leur sort », continue Libération.
Le journal observe que les couples ayant fait appel à une mère porteuse à l’étranger « hésitent tous à faire des démarches pour obtenir un statut pour leurs enfants ».
Le quotidien rappelle qu’« on estime que 400 couples chaque année se rendent à l’étranger pour avoir recours à une gestation pour autrui », puis livre les témoignages de parents qui « ont eu recours à une gestatrice ».
De son côté, L’Express livre une interview de René Frydman, « pionnier de la procréation assistée », qui « s’insurge contre la légalisation en France de la maternité pour autrui ».
Le magazine note ainsi que l’obstétricien « se montre intraitable sur le sujet » et a signé, « avec une cinquantaine de personnalités, un appel pour que soit maintenue l’interdiction de cette pratique dans la prochaine loi de bioéthique ».
René Frydman déclare notamment : « Je suis outré par le lobbying de certaines associations qui prônent la légalisation de cette pratique pour défendre les intérêts de quelques nantis ».
« Il faut savoir qu’il n’y a pas de mères porteuses sans commerce. Il n’y a pas de don ici, c’est une location d’utérus au profit d’une autre personne, avec des intermédiaires, des avocats, des médecins qui prennent chacun leur dû sur le dos de la femme. C’est de l’aliénation », poursuit le praticien.

« Docteur, j’ai peur d’avoir Alzheimer »
Le Monde
Le Monde remarque dans un article que « sur fond de peur de la maladie d’Alzheimer, les trous de mémoire dits « bénins » se multiplient ».
Le journal cite notamment le Pr Bruno Dubois, neurologue à La Pitié-Salpêtrière (Paris), qui note : « Plus de la moitié des gens de plus de 50 ans se plaignent de leur mémoire. Il y a 11% de plaintes mnésiques dans mon service, et ce chiffre tend à augmenter ».
Le Monde relève que « ce constat est partagé par d’autres médecins. […] Mais avoir parfois la mémoire qui flanche n’a rien d’anormal ».
Le Pr Dubois précise en effet que « les plaintes de mémoire ne signifient pas forcément déficits de mémoire. Ce type de troubles est un phénomène banal ».
Le Monde explique que « les trous de mémoire sont souvent liés à des troubles attentionnels qui s’expliquent par l’évolution de nos sociétés modernes et le stress de la vie quotidienne », Bruno Dubois ajoutant que « les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer ne se plaignent d’aucun trouble ».
Le quotidien observe que « l’appréhension de la maladie d’Alzheimer […] est très forte ; d’autant plus forte que cette pathologie génère un fort sentiment d’impuissance ».

« La publicité pour l’alcool sur Internet passe mal »
Le Parisien
Le Parisien indique que « l’Académie de médecine, 14 associations et 8 personnalités se sont réunies hier pour dénoncer un amendement à la loi sur la santé actuellement examinée au Sénat, qui autorise la publicité pour l’alcool sur Internet ».
Le journal observe que « pour ces personnalités, qui parlent de «risque sanitaire et social majeur» et qui ont écrit une lettre ouverte au président de la République, les premières victimes de cette disposition seraient les jeunes, grands utilisateurs du Web ».
Le quotidien note d’ailleurs que « leur surconsommation inquiète : 6 étudiants sur 10 déclarent consommer régulièrement de l’alcool ».

22 05 09
« Bientôt, des «photos choc» sur les paquets de cigarettes français »
La Croix
Pierre Bienvault note en effet dans La Croix que « Roselyne Bachelot veut obliger les cigarettiers à apposer sur leurs produits des messages sanitaires visuels. En clair, des photos plus ou moins «choc» destinées à renforcer l’impact des messages de prévention ».
Le journaliste indique que « cette mesure devrait être confirmée la semaine prochaine par la ministre de la Santé lors de la présentation de sa nouvelle campagne anti-tabac ».
Pierre Bienvault remarque que « la prévention par l’image est réclamée de longue date par les associations réunies au sein de l’Alliance contre le tabac ».
Le journaliste note que « la mise en place de messages visuels figure dans la convention cadre anti-tabac de l’OMS, que la France a ratifiée en 2004. La mesure semble donc inéluctable, même si son calendrier n’est pas encore arrêté ».
Pierre Bienvault explique que « pour faire son choix, le ministère pourra piocher dans une banque de 42 images mises à disposition par l’Union européenne. Un échantillon où l’on trouve des clichés très durs (poumons d’un malade atteint de cancer, dents complètement gâtées…) et d’autres plus légers (une pomme fripée symbolisant le vieillissement de la peau, une cigarette recourbée mimant l’impuissance sexuelle) ».
Karine Gallopel-Morvan, chercheuse en marketing social à l’université de Rennes et qui a fait deux études sur le sujet, remarque : « Les photos attirent davantage l’attention et les messages sanitaires sont, de ce fait, mieux retenus par les fumeurs. […] Ce sont les images chocs qui sont les plus efficaces, celles qui suscitent la plus grande prise de conscience des risques ».
Pierre Bienvault observe que « certains spécialistes se montrent toutefois réservés, estimant que cette confrontation avec les effets du tabac peut générer des émotions négatives de peur et, au final, entraîner des réactions défensives et contre-productives ».
Karine Gallopel-Morvan répond que « rien de tel n’a été constaté dans les pays ayant un certain recul sur le sujet. Les études montrent au contraire un lien positif entre la peur ressentie et la modification de comportement du fumeur ».

« Obésité : GlaxoSmithKline satisfait du lancement d’Alli »
Les Echos
Les Echos constate en effet qu’« à moins de deux mois des vacances d’été, nul n’a pu échapper à la publicité d’Alli ».
Le journal remarque que « le laboratoire s’estime plutôt satisfait des ventes des premiers jours », puis note que « les grossistes sont en rupture de stock ».
Le quotidien relève ainsi que « dans certaines pharmacies, les 36 boîtes commandées ont été vendues dans la journée du 6 mai, jour du lancement ».
Les Echos rappelle qu’« Alli est réservé aux personnes présentant un indice de masse corporelle supérieur à 28, à charge pour le pharmacien de vérifier la corpulence des patients ».
« Mais les moyens de contournement existent, qui vont d’un éventuel manque de scrupules des titulaires d’officine à la ruse des clients, qui font acheter le produit par une personne de leur entourage, en passant par la vente sur Internet », remarque le journal.
Le quotidien précise que « les ventes sont très variables selon les officines. […] A Paris, certaines officines n’ont pas vendu une seule boîte ».
Les Echos note enfin que « le site Web censé accompagner les patients est encore en construction. Il sera «disponible à l’été 2009», les autorités sanitaires françaises ayant demandé à GSK des modifications techniques ».
Le journal rappelle que l’Afssaps « a annoncé qu’Alli ferait l’objet d’une surveillance renforcée, notamment en raison des effets indésirables du produit ».

25 05 09
« Des images chocs pour effrayer les fumeurs »
Le Parisien
Le Parisien indique à son tour que des « images chocs » « devraient être apposées sur les paquets de cigarettes dans les prochains mois, selon les souhaits de Roselyne Bachelot ».
Le journal note ainsi que la ministre de la Santé « devrait annoncer cette décision cette semaine, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, qui a lieu dimanche ».
Le quotidien publie certains visuels, remarquant : « Sur les photos, la plaie est béante, la tumeur horrible, les dents noires et déchaussées… Quant au regard de l’enfant sous respirateur artificiel, il est insoutenable ! ».
Le Parisien explique que « ces clichés devraient figurer sur l’une des faces du paquet de cigarettes, l’autre accueillant un avertissement du type de ce qui existe déjà aujourd’hui : «Fumer peut entraîner une mort lente et douloureuse» ou «Protégez les enfants : ne leur faites pas respirer votre fumée» ».
Le quotidien ajoute que Roselyne Bachelot « espère voir ces photos chocs sur tous les paquets d’ici à la fin de l’année. Mais les industriels du tabac risquent de traîner des pieds devant cette mesure, qui ne les enchante guère ».
Le journal aborde l’« impact indéniable » de ces clichés, et cite Karine Gallopel-Morvan, chercheuse en marketing social à l’université de Rennes, auteur d’un rapport pour l’Institut national du cancer.
La spécialiste observe que « ces photos attirent plus l’attention que les textes seuls, améliorent les connaissances des fumeurs sur les méfaits du tabac et réussissent à casser le travail de marketing fait sur les paquets pour séduire les jeunes ».

« Plus l’insomnie s’installe, moins il est facile de s’en débarrasser »
La Recherche, mai 2009
C’est ce que note La Recherche, qui aborde brièvement une étude menée auprès de 388 adultes âgés en moyenne de 44,8 ans (CM Morin et al., Arch. Intern. Med., 169, 447, 2009).
Le magazine indique que parmi ces sujets, « 119 étaient atteints d’un véritable syndrome : insomnie 3 nuits par semaine depuis au moins un mois. […] Les 269 autres étaient victimes d’insomnies passagères ».
Le mensuel explique qu’« au bout de 3 ans, dans le premier groupe, 46% des patients sont restés atteints du syndrome lourd, 37% devenus des insomniaques légers, et 17% de bons dormeurs ».
La Recherche précise que « chez les insomniaques légers, 48,7% le sont restés, 12,9% sont tombés dans le syndrome lourd, et 38,4% sont devenus de bons dormeurs ».

28 05 09
« Il a mis au point une technique de détection précoce d’Alzheimer »
La Croix, L’Express numéro 3021
La Croix se penche sur les travaux de Pierre Celsis, directeur de recherche à l’Inserm de Toulouse, qui « vient de mettre au point […] une technique de dépistage précoce de la maladie d’Alzheimer ».
Le journal explique que son équipe « s’est concentrée sur l’étude de l’épaisseur corticale. […] Avec un traitement logiciel adéquat des mesures sur l’épaisseur corticale recueillies à partir d’un IRM, les chercheurs parviennent à prédire correctement l’évolution du patient dans 3 cas sur 4 ».
Pierre Celsis indique qu’« à terme, des neurologues pourraient disposer de ce logiciel qui donne un résultat en moins de 15 minutes ».
Le chercheur ajoute : « Notre outil ne révolutionne pas le diagnostic de la maladie. […] Mais pour les médecins, ce genre d’indication peut non seulement lever certains doutes mais aussi favoriser le dialogue avec le patient et les familles ».
La Croix note que « Pierre Celsis mise beaucoup sur l’avenir de cette technique, […] adaptable selon lui pour détecter d’autres pathologies, comme la démence fronto-temporale ou même certaines formes de dyslexie ».
L’Express s’intéresse de son côté à un système vidéo automatisé à domicile, « pour assurer la sécurité des personnes atteintes de la maladie », qui « pourrait soulager les proches ».
Le magazine explique que « les images enregistrées [par une caméra de surveillance] sont non pas visionnées, mais analysées par un ordinateur capable d’y repérer les mouvements anormaux, par exemple une chute ou une crise de convulsions », et d’alerter ainsi un opérateur.
L’hebdomadaire précise que « le risque d’abus est pris en compte. La société [Link Care Services] ne souscrit pas d’abonnement au-delà de 4 heures d’affilée ».

29 05 09
« La première cigarette, c’est la pire »
Le Parisien
C’est ce qu’observe Le Parisien, qui livre sur une page « les conseils d’un expert pour éviter ce piège, alors qu’une nouvelle campagne antitabac est lancée aujourd’hui ».
Le journal remarque en effet que « physiologiquement plus sensibles au tabac que les adultes, les jeunes deviennent dépendants bien plus vite : un ado sur deux qui a essayé de fumer entre 11 et 15 ans va continuer par la suite ! ».
Le quotidien livre ainsi les conseils du Pr Daniel Thomas, président de la Fédération française de cardiologie, relevant notamment : « Pas la peine de vous cacher pour fumer, parlez-en plutôt à vos enfants. […] Pour le cardiologue, la recette tient dans la discussion familiale ».
Le Parisien relève en outre que « seuls 18 % des ados fumeurs déclarent que leurs parents essaient de les convaincre d’arrêter, en expliquant pourquoi c’est mauvais. Pourtant, parmi les jeunes qui ont arrêté de fumer, 48 % déclarent l’avoir fait à la demande des parents ».

« La civilisation, c’est mauvais pour la santé »
Courrier International, numéro 969
Courrier International constate en effet que selon un article publié dans Science, « contrairement aux idées reçues, le développement de l’agriculture et des cités a été synonyme de maladies et de vie plus courte ».
Science cite ainsi Clark Spencer Larsen, spécialiste en bioarchéologie de l’université de l’Etat de l’Ohio, à Columbus (Etats-Unis), qui note : « Nous avons constaté un déclin général de la santé de l’homme sur tout le continent européen et autour du bassin méditerranéen au cours de 3 000 dernières années ».
La revue explique notamment que « les spécialistes ont utilisé des indicateurs de santé harmonisés pour étudier les restes de squelettes et déterminer la taille de l’individu, l’état de sa dentition, les maladies articulaires dégénératives, les anémies, les traumatismes et son alimentation ».
« Leurs travaux mettent en évidence une diminution de la taille des individus et une augmentation du nombre de lésions osseuses caractéristiques de la lèpre et de la tuberculose. Celles-ci seraient dues à la proximité du bétail et à la vie en communauté dans de mauvaises conditions d’hygiène », poursuit Science.
La revue ajoute que « le nombre de caries dentaires a également augmenté avec l’adoption d’un nouveau régime alimentaire favorisant les céréales, et donc les sucres, au détriment des autres nutriments ».
Science note que les hommes se sont installés en ville « sans doute parce qu’ils s’y sentaient plus en sûreté. […] Mais, pendant des siècles, les inégalités sociales et politiques dans les villes ont été pratiquement synonyme de mort précoce pour les catégories n’appartenant pas aux élites ».
La revue précise qu’« après ce long déclin, l’état de santé des Européens commença à s’améliorer à partir du milieu du XIXème siècle ».
« Les spécialistes observent toutefois une légère diminution de la taille et une dégradation de l’état de santé des Américains depuis les années 1950. Ce phénomène est probablement lié aux mauvaises habitudes alimentaires des personnes atteintes d’obésité », remarque Science.

« Santé : des infos pratiques au bout du fil »
Le Parisien
Le Parisien aborde la mise en place par la Mutualité française du service téléphonique « Priorité santé mutualiste » (39 35), qui « permet d’accéder anonymement à des conseils santé et de s’orienter dans le système de soins ».
Le journal explique : « A bout du fil, 10 professionnels de santé (médecin, infirmiers, diététiciens, etc.) répondent à toutes les questions pratiques liées au cancer, aux maladies cardio-vasculaires, aux addictions et à l’autonomie des personnes âgées ou en situation de handicap ».
Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité française, précise que « le service est réservé aux adhérents des mutuelles qui ont passé des conventions avec nous. Mais, d’ores et déjà, 10 millions d’adhérents, soit 20 millions de Français, peuvent bénéficier du dispositif ».


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