Revue de presse santé psy – Décembre 2007
Source Mediscoop
Hyperactivité : la progression du nombre d’enfants traités « va encore s’accélérer »
L’Express numéro 2942
L’Express note sur quelques lignes que « dans tous les pays occidentaux, les enfants et les adolescents sont de plus en plus nombreux à prendre des médicaments pour soigner le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention ».
Le magazine relève que « cette progression va encore s’accélérer, prédit un chercheur de l’université de Heidelberg (Allemagne) ».
L’hebdomadaire observe que « prenant en exemple la Grande-Bretagne et son propre pays, [le chercheur] table sur des dépenses multipliées au moins par 6 en l’espace de 10 ans ».
L’Express explique que « la projection repose sur l’augmentation du nombre d’individus diagnostiqués, une certaine banalisation de traitements actuellement controversés et l’arrivée de nouvelles molécules plus coûteuses ».
Le magazine note en effet que « les parents prêtent de plus en plus attention à cette pathologie, […] car elle se traduit par des difficultés scolaires ».
28 11 07
« Le gouvernement renonce à la culpabilité civile des malades mentaux »
Le Monde
C’est ce qu’indique Le Monde, notant que « le Conseil d’Etat a amené la chancellerie à revoir son projet de loi sur les criminels dangereux ».
Le journal explique notamment que selon ce nouveau texte, « le projet n’est plus relatif à la « culpabilité civile » – notion qui laissait perplexes les juristes – mais « à la constatation de l’irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental » ».
Le Monde poursuit : « Le gouvernement maintient la suppression du terme de non-lieu pour irresponsabilité, que le Conseil d’Etat avait rétabli. Les juges d’instruction rendront des « ordonnances d’irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental ». La chambre de l’instruction, saisie par le juge, le parquet ou la partie civile, pourra déclarer qu' »il existe des charges suffisantes contre la personne d’avoir commis des faits qui lui sont reprochés », avant de prononcer l’irresponsabilité pénale ».
« Elle pourra aussi ordonner des mesures de sûreté, mais ne pourra statuer, comme cela était envisagé, sur la responsabilité civile et les dommages et intérêts », continue le quotidien. Le Monde observe que « le texte devrait donner lieu à une bataille d’amendements devant le Parlement ».
« Une grossesse interrompue peut avoir des répercussions sur le prochain enfant »
Le Monde
C’est ce que déclare Stéphane Clerget, psychiatre et pédopsychiatre, auteur de « Quel âge aurait-il aujourd’hui ? » (Fayard), interrogé par Le Monde.
Le quotidien indique ainsi que « les femmes qui perdent un enfant avant terme peuvent en concevoir une grande culpabilité et le vivre comme un échec personnel ».
Stéphane Clerget observe notamment : « Les médecins ont tendance à évacuer le sujet en expliquant à leurs patientes que « c’est la sélection naturelle », que « c’est mieux comme ça », qu' »il faut vite refaire » un bébé ».
« Aujourd’hui, dans une société où l’on maîtrise la procréation, les femmes qui subissent ces pertes peuvent en éprouver de la honte, le vivre comme un échec personnel ou en concevoir beaucoup de culpabilité en pensant qu’elles ont été trop actives, qu’elles n’ont pas pris toutes les précautions », poursuit le psychiatre.
Stéphane Clerget remarque qu’« un deuil non fait peut être inoculé à son enfant. Plus ils sont jeunes, plus les enfants sont réceptifs à la douleur de leur mère. Ils expriment alors de la tristesse, des troubles du sommeil, ou encore de l’irritabilité, de l’agitation, de l’hyperactivité… ».
Le psychiatre estime qu’« il faut légitimer la douleur morale liée à la perte du foetus. […] Dans le cas de fausses couches précoces, il faut aider la mère à se détacher de son enfant perdu en lui proposant systématiquement une consultation psychologique ».
30 11 07
« Après les grèves, la fatigue »
Le Parisien
Le Parisien observe en effet que « la grève des transports a épuisé les organismes humains. Rhumes à répétition, moral en berne, maux de dos, la facture se paye maintenant ».
Le journal cite le Dr Pierre Guinel, de l’association ACMS pour la santé au travail, qui indique que « cette fatigue ne se récupère pas très vite. Il va falloir autant de temps pour la voir s’envoler qu’elle en a mis pour s’installer ».
Le Parisien note ainsi que « depuis la fin de la grève, les généralistes voient défiler les patients ».
Le quotidien précise qu’« au-delà de la fatigue physique et immédiate, il y a celle qui est psychique. Et c’est celle-là, générée par le stress, qui se révèle la plus difficile à combattre ».
Le quotidien invite également ses lecteurs à faire « attention aux épidémies », notant que « la gastro-entérite vient de pointer son nez en dépassant cette semaine le seuil d’alerte épidémique ».
Le journal livre ses « conseils pour tenir jusqu’aux vacances de Noël », indiquant que le sommeil est « le premier des réparateurs ».
Le Parisien conseille aussi de « s’occuper un peu de soi », de « prendre l’air » et de « laisser tomber les vitamines », qui « peuvent entraîner des troubles du sommeil », indique le Dr Guinel.
6 12 07
« Jeux vidéo : attention à la dépendance »
Le Parisien
Le Parisien met ainsi en garde ses lecteurs, constatant sur sa Une qu’il y a « de plus en plus de joueurs en réseau ».
Le journal titre sur ces joueurs qui « se droguent aux jeux vidéo », observant que « sur les 500 000 joueurs en ligne, certains sont vraiment accros ».
Le quotidien explique sur une double page qu’« on estime qu’en France 10 000 personnes sont potentiellement en danger. Devenus accros, ces joueurs se déconnectent totalement de la vie réelle. […]. Certains cas, rares, peuvent se terminer en drame ».
Le Parisien poursuit : « Faut-il pour autant diaboliser les jeux vidéo ? Evidemment non. Les spécialistes s’accordent sur le fait que dans ce type de cas il y a toujours, au départ, un «terrain» un peu fragile de légère dépression ».
« Mais ils disent également que cet état peut être fortement aggravé par certains jeux dits «d’univers persistants», où le monde imaginaire est sans limite », continue le journal.
Le quotidien précise que « les plus touchés ne sont pas forcément ceux que l’on croit. On voit plus d’adultes jeunes, de 18 à 30 ans, que d’enfants ou de jeunes ados ».
Le Parisien livre le témoignage de la mère d’un jeune homme de 24 ans qui s’est suicidé en mars dernier, après s’être « enfermé dans le monde virtuel des jeux vidéo ».
Le journal note que « des consultations spécialisées s’ouvrent pour soigner ces accros », et publie un entretien avec le Dr Jean-Claude Matysiak, de l’hôpital de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne).
Le praticien déclare notamment que le suicide chez ces « joueurs à problèmes » est « assez rare », mais précise qu’« un état dépressif sévère peut entraîner un passage à l’acte. Et cette dépression peut être amplifiée par l’isolement dans le jeu, qui le coupe de son univers social ou de ses relations amoureuses ».
« La cantine nourrit aussi l’obésité »
Le Parisien
Le Parisien relaie le constat dressé par 6 associations, selon lequel « si l’obésité touche maintenant 1,5 million de jeunes et que le chiffre augmente de près de 6 % par an, c’est aussi parce que les repas pris à la cantine [scolaire] sont déséquilibrés ».
Le quotidien note que selon l’Afssa, « seuls 4 % des établissements font appel à un personnel de santé pour contrôler l’équilibre alimentaire des menus servis aux élèves, 80 % d’entre eux n’affichent aucune information nutritionnelle pour accompagner les élèves lors du choix du repas et 30 % font appel à une commission des menus ».
« Des chiffres adressés à Roselyne Bachelot dans une lettre ouverte qui réclame d’urgence une loi contre l’obésité », ajoute Le Parisien.
Le journal relève par ailleurs que « 95 % des restaurants scolaires privilégient le prix comme premier critère de sélection des aliments ».
7 12 07
« La situation des autistes jugée «humiliante» »
Libération, Le Figaro, Le Parisien, La Croix
Libération note que « le président du Comité consultatif national d’éthique, Didier Sicard, a rendu publique hier une série de recommandations «sur la situation en France des personnes, enfants et adultes, atteintes d’autisme» ».
Didier Sicard a ainsi déclaré que « la situation française est humiliante. Le pire étant la délocalisation en Belgique de malades, faute de places, et tout cela se fait avec la bénédiction de l’Assurance-maladie ».
Le quotidien constate que « Jean-Claude Ameisen, rapporteur de l’avis, a été, lui aussi, d’une extrême sévérité. Il a rappelé l’ampleur du désastre : «En 25 ans, la prévalence des syndromes autistes […] a été multipliée par 10. Il y a de 350 000 à 600 000 personnes touchées, et chaque année 5 000 à 8 000 nouveaux cas. Or, ce qui a été fait n’a pas changé significativement la donne» ».
Libération observe qu’« il y a de multiples raisons pour expliquer la sinistre exception française », notamment que le fait que « pendant plus de 20 ans, des conflits théoriques ont opposé ceux qui voyaient dans l’autisme un dérapage dans la relation entre la mère et son enfant, et ceux qui pointaient plutôt des facteurs génétiques ».
Le journal indique que « le CCNE propose «une révolution», prenant appui sur ce qui se passe en Belgique et en Suède ».
Didier Sicard a notamment remarqué que « les structures spécialisées ne peuvent accueillir qu’une petite majorité des 60 000 à 100 000 enfants atteints. Ce manque de place constitue une véritable maltraitance par défaut ».
La Croix relève également que le CCNE « dénonce la «maltraitance par défaut» des enfants autistes », tandis que Le Figaro parle de « carences dans la prise en charge ».
Le journal note lui aussi que le CCNE « dresse un réquisitoire contre la situation déplorable des 350 000 à 600 000 personnes atteintes de troubles autistiques en France ».
A la Une de www.sante.net aujourd’hui
Antipsychotiques et risque accru d’AVC dans les démences du sujet âgé
Gérard Megret (PARIS)
Expansion démographique avec son corollaire le vieillissement de la population oblige, de lourdes pathologies intriquées de type vasculaire, dégénératif et psychiatrique se multiplient, compliquant les prises en charge médicamenteuses. Un des risques majeurs devient l’accident iatrogène et le plus redouté dans cette population, l’accident vasculaire cérébral (AVC). Chez des malades âgés, déments et traités par anti-psychotiques de seconde génération (AIIG), y-a-t-il un risque accru d’AVC comme l’ont laissé sous-entendre quelques études antérieures ? Un travail nord-américain récent contribue à un éclaircissement du problème.
13 12 07
Alzheimer : quand le conjoint « ne sait plus quoi faire »
Libération
Libération se penche sur la situation d’un capitaine à la retraite de 80 ans, dont la femme est atteinte d’Alzheimer.
Le journal précise que cette dernière « est cardiaque, et porte depuis longtemps un pacemaker. […] Et, tous les dix ans, il faut changer la pile de l’appareil, autrement à tout moment celui-ci peut s’arrêter ».
Le quotidien observe : « C’est une femme fière. Souvent, elle a répété à son mari que si elle perdait la tête elle ne voulait plus vivre. Et voilà que la tête, elle la perd ».
Libération note que le mari « est épuisé, mais jusqu’à présent tous les deux ont réussi à donner le change. […] Aujourd’hui, le capitaine à la retraite ne sait plus quoi faire. Il est inquiet. Il le dit, bientôt il ne pourra plus assurer et faire semblant que la vie reste possible ».
Le journal indique que « la dernière fois que le capitaine est allé voir la gériatre, une idée lui est passée par la tête. Et s’il ne changeait pas la pile du pacemaker ? Cela fait dix ans maintenant ».
Le quotidien cite l’homme, qui déclare notamment : « Peut-être de ne pas lui remettre une pile, ce serait une façon de respecter la volonté de ma femme, celle de ne pas vivre de façon indigne ».
Libération constate que « la gériatre est perplexe. Que faire ? Aujourd’hui, la vieille dame ne manifeste aucune volonté d’en finir. Que faut-il respecter ? La volonté d’hier ou celle d’aujourd’hui ? », s’interroge le journal.
« Délinquants sexuels : l’hôpital pilote »
L’Express numéro 2945
L’Express publie un reportage réalisé à l’institut Philippe-Pinel, au Québec, « un centre spécialisé [qui] soigne des violeurs et des pédophiles en cours de détention ».
« Groupes de parole, recours à la réalité virtuelle… Les thérapeutes y testent des méthodes dont pourrait s’inspirer le futur dispositif français », observe l’hebdomadaire.
Le magazine remarque d’ailleurs que « les psychiatres français chargés de proposer un suivi pour ce type de délinquants comptent s’inspirer » de cet établissement psychiatrique sécuritaire, qui n’est « plus vraiment l’hôpital, ni vraiment la prison ».
L’Express explique notamment que « loin des partis pris idéologiques, les spécialistes de l’institut Pinel préfèrent combiner des méthodes moins radicales [que la castration chimique ou l’enfermement à vie] : la thérapie comportementale, la psychothérapie, les médicaments agissant sur la libido, les groupes de parole et même, comme à l’école, des… cours d’éducation sexuelle ».
Le magazine relève qu’avec un tel suivi, « le taux de récidive dans un délai de 5 ans s’établit à 12 %, contre 17 % en l’absence de soin ».
L’Express ajoute que « l’équipe doit batailler pour maintenir le financement de son programme. Le coût moyen d’un patient s’élève en effet à 120 000 euros par an, contre 55 000 euros pour le détenu d’un pénitencier fédéral ».
17 12 07
« De grandes inégalités régionales face à la maladie d’Alzheimer »
La Croix
La Croix rend compte d’une enquête de la Fondation Médéric-Alzhiemer.
Le journal rappelle que cette fondation « procède à un recensement annuel de tous les dispositifs de prise en charge et d’accompagnement destinés aux malades [d’Alzheimer] et à leurs aidants familiaux ».
Le quotidien observe que « l’enquête 2007 montre que les inégalités territoriales restent fortes en France, notamment pour les consultations-mémoire ou les accueils de jour ».
La Croix publie ainsi deux cartes de France illustrant ces derniers points, notant que « pour espérer avoir une place dans un accueil de jour, il vaut mieux, par exemple, vivre en Mayenne ou dans la Somme que dans le Lot-et-Garonne ou dans l’Ain ».
Le journal ajoute que « l’enquête permet de tordre le cou à cette idée, largement diffusée par certains responsables associatifs ou médicaux, que «rien n’est fait aujourd’hui pour la maladie d’Alzheimer» ».
Le quotidien indique en effet que « même si les besoins restent considérables, l’étude montre que des «avancées significatives» se sont produites depuis 2003 ».
« Cette année, on recense par exemple 353 consultations-mémoire labellisées contre 217 en 2003 », note La Croix.
Le journal ajoute que « le nombre de places d’accueil de jour a été multiplié par 3 », avec 5 297 places, « une avancée non négligeable même si les objectifs du plan gouvernemental Alzheimer sont loin d’être atteints ».
La Croix rappelle notamment que « ce plan prévoyait la création de 13 000 places supplémentaires d’accueil de jour et en hébergement temporaire pour fin 2007 ».
18 12 07
« Des idées suicidaires observées sous Champix ® »
Le Parisien, La Croix
Le Parisien note à son tour qu’« hier, l’ensemble des agences européennes de sécurité sanitaire, l’Emea, a mis en garde les professionnels de santé sur le risque d’idées suicidaires ou de tentatives de suicide pouvant survenir chez les personnes souhaitant arrêter de fumer avec Champix ® », un médicament que « les tabacologues prescrivent avec entrain » et qui « est souvent donné comme le médicament miracle ».
Le journal indique que « des cas de troubles de l’humeur et des idées suicidaires, voire exceptionnellement des tentatives de suicide, ont été analysés à plusieurs reprises en Europe, en juillet, octobre et novembre 2007 ».
Le Parisien précise toutefois que « la relation de causalité n’est pas établie entre la prise du médicament et ces symptômes qui peuvent apparaître également lors de tout sevrage tabagique sans médicament ».
« Toutefois, l’Emea a demandé au laboratoire Pfizer de modifier la notice du produit avant le 19 décembre 2007 », continue le quotidien.
La Croix se penche également sur ce « nouveau médicament anti-tabac à consommer avec modération ».
Le journal cite Yasmine Jeanpetit, responsable médicale Chez Pfizer France, qui indique qu’« on recense 5 millions de prescriptions [du produit] dans le monde. En France, le médicament est délivré à environ un quart des patients qui s’engagent dans une démarche de sevrage tabagique ».
Le quotidien note que la responsable « ajoute que ce problème d’idées suicidaires n’était pas apparu lors des essais cliniques conduits auprès de 4 000 patients. Ce n’est qu’une fois que le médicament a fait son entrée dans la «vraie vie» […] que certains effets indésirables ont été rapportés ».
La Croix cite en outre le Dr Anne Castot, de l’Afssaps, qui précise que « des signalements émanant de professionnels de santé ou de patients font état de symptômes dépressifs, d’idées suicidaires, voire exceptionnellement de passages à l’acte ».
20 12 07
« Alzheimer, la publicité qui dérange »
60 Millions de consommateurs décembre 2007
60 Millions de consommateurs remarque qu’« envoyée à des dizaines de milliers de personnes, une publicité pour un livre sur la maladie d’Alzheimer laisse entendre qu’il existe des moyens pour s’en prémunir ».
« Les scientifiques sont beaucoup plus réservés », observe le magazine.
60 Millions de consommateurs aborde le thème de cette publicité (« On nous cache tout, on nous dit rien »), expliquant que cette réclame vient d’une « société spécialisée dans la vente à distance ».
Le magazine cite la publicité en question, selon laquelle « à l’heure actuelle, nous ne savons pas exactement ce qui déclenche cette maladie, du moins « officiellement » ».
60 Millions de consommateurs poursuit : « La faute, on s’en doute, aux lobbies financiers, qui n’ont pas intérêt à voir nos habitudes de consommation changer, même si celles-ci présentent des risques pour notre santé. Les ondes électromagnétiques, par exemple, qui auraient des conséquences graves, parmi lesquelles la maladie d’Alzheimer. Bigre ».
Le magazine cite notamment Jacques Epelbaum, directeur de recherche au centre Inserm de l’hôpital Sainte-Anne en psychiatrie et neuroscience, et membre du conseil scientifique de l’association France Alzheimer.
Le spécialiste rappelle que « dans l’immense majorité des cas, on ignore pourquoi se déclenche la maladie. Je ne vois pas comment on pourrait envisager de la prévenir ».
60 Millions de consommateurs précise : « Certes, les scientifiques sont de plus en plus nombreux à soupçonner l’hypertension ou le diabète comme facteurs de risque. Et un consensus semble se dégager sur les vertus protectrices de l’activité physique ou intellectuelle et d’une alimentation équilibrée. Mais on ne sait pas grand-chose de plus ».
Le magazine retient que « liberté d’expression oblige, rien n’interdit à [l’auteur] de publier son livre. En revanche, la publicité peut être interdite dès lors que ses allégations ne sont pas prouvées ».
21 12 07
« Des chercheurs corrigent chez la souris une déficience mentale héréditaire »
Le Monde
Paul Benkimoun indique dans Le Monde qu’« une étude décrypte les mécanismes génétiques à l’origine du syndrome de l’X fragile, maladie qui peut prendre des formes autistiques ».
Le journaliste rend ainsi compte d’un article en ligne sur le site de la revue Neuron, signé par une équipe américano-indienne, expliquant qu’« en diminuant l’expression d’un gène fonctionnant de manière excessive chez des souris porteuses de l’anomalie génétique, Mark Bear (Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Etats-Unis) et ses collègues ont obtenu des animaux chez lesquels les signes de la maladie étaient réduits ».
Paul Benkimoun rappelle que le syndrome de l’X fragile est la « cause la plus fréquente de retard mental héréditaire » et « touche un garçon sur 4 000 et une fille sur 7 000 ».
Le journaliste explique la teneur de ces travaux, et note que « ce travail expérimental conforte également les recherches sur un futur traitement ».
« Bientôt un centre de recherche sur l’addiction »
Le Parisien
Le Parisien annonce que « le CHU de Nantes, la Française des Jeux et le PMU ont signé hier une convention pour la création du premier centre français de référence sur l’addiction au jeu ».
Le journal indique que ce centre « doit voir le jour l’année prochaine », et retient que « cette nouvelle structure sera essentiellement dédiée à la recherche, à l’heure où la France ne dispose d’aucune étude médicale sur ce problème ».
Le Parisien précise que « le projet sera chapeauté par le Pr Jean-Luc Vénisse, chef du service d’addictologie au CHU de Nantes ».
Le quotidien ajoute que « la mission de ce centre sera [également] de former des médecins, personnels socio-éducatifs, psychologues ou infirmiers ».
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