Revue de presse – Février 2009

 

Source Mediscoop

2 02 09

Prévenir le suicide en prison »
La Croix

La Croix consacre sa Une et 2 pages au rapport du Dr Louis Albrand, qui « s’apprête à remettre à Rachida Dati un rapport sur le suicide en prison ».
Le rapporteur appelle ainsi à « humaniser la prison. […] Les prisonniers doivent pouvoir verbaliser leur mal-être. […] Cela passe, notamment, par le renforcement des liens entre les détenus et leur famille. […] Je souhaite généraliser au plus vite l’accès au téléphone pour tous en prison ».
Le praticien ajoute : « À l’instar de ce qui se fait aux États-Unis, je compte préconiser la distribution de draps en papier. Déchirables, ces draps empêchent la pendaison. Or, dans 95 % des cas, c’est ainsi que les détenus mettent fin à leurs jours. Je demanderai par ailleurs que les cellules soient équipées d’interphones ».
La Croix livre en outre les propos de surveillants, d’aumôniers et de psychiatres, qui « témoignent de leur expérience »

03 02 09

Des souris ont pu être traitées contre la maladie d’Alzheimer »
La Croix

Denis Sergent indique en effet dans La Croix que « l’équipe de biologistes du laboratoire Apoptose, cancer et développement de Lyon (CNRS-Université de Lyon-Centre anticancéreux Léon-Bérard), associée aux chercheurs du Buck Institute for Age Research de Navato, près de San Francisco (Etats-Unis), ont découvert une molécule capable non seulement de bloquer le développement de la pathologie, mais aussi de remédier aux déficiences cognitives sur des souris atteintes d’Alzheimer ».
Le journaliste observe que, selon un article paru dans Cell Death and Differentiation, « l’équipe de Patrick Mehlen (CNRS) […] a découvert qu’une protéine jouant un rôle dans la régulation des cancers, la netrin-1, était aussi capable d’intervenir au cours du développement du système nerveux ».
Patrick Mehlen explique : « Pendant 3 semaines, nous avons fait [sur ces souris] une perfusion avec des petites pompes de netrin-1 dans le cerveau ».
« Nous avons observé que ces injections permettaient non seulement d’inhiber la formation du peptide amyloïde dans leur cerveau, mais aussi de rétablir des capacités cognitives initialement perdues »,
continue le chercheur.
Denis Sergent note que
« la suite est entre les mains des pharmacologues et des toxicologues, qui vont tâcher de mettre au point une molécule environ 60 fois plus petite que le netrin-1 mais aussi active qu’elle ».
Patrick Mehlen précisant cependant : « Nous en avons pour encore au moins 5 ans ».

 

 

« Les adolescents fument moins, mais boivent plus d’alcool »
Le Figaro, Le Parisien, Libération

C’est ce que retient Le Figaro de l’enquête Espad, « menée tous les 4 ans auprès des élèves européens âgés de 16 ans ».
Le journal indique que « 13 % des jeunes Français ont bu de l’alcool au moins 10 fois au cours du mois écoulé. Ils n’étaient que 7 % dans ce cas en 2003 ».
Le quotidien ajoute qu’« alors que le projet de loi prévoyant notamment l’interdiction de vente d’alcool aux mineurs doit être examiné à partir de la semaine prochaine par les députés, l’enquête montre que ces produits sont perçus comme facilement accessibles ».
« Dans le même temps, le tabagisme a nettement reculé, l’usage quotidien passant de 31 à 17 % entre 1999 et 2007 », continue Le Figaro.
Le journal précise toutefois que « le tabac demeure le produit le plus consommé par la jeune génération. L’expérimentation du cannabis concerne, elle, 31 % des élèves contre 35 % en 1999 ».
Libération constate également que « la baisse de la consommation [de tabac] se confirme », précisant que « cette baisse semble plus marquée chez les filles ».
A propos du cannabis, le quotidien note aussi une « diminution de la consommation chronique (au moins 10 usages dans les 30 derniers jours). Alors que les fumeurs réguliers étaient 5,5 % en 1999 et 6,1 % en 2003, ils ne seraient plus que 3,4 % » en 2007.
Libération aborde le « point noir » de cette enquête, l’alcool, notant cependant que « les ivresses régulières (au moins 10 dans les 30 derniers jours) sont stables sur la séquence 1999-2007, concernant 3,5 % des élèves de 16 ans ».
La Croix indique pour sa part que les résultats de cette enquête « confirment la baisse du tabagisme » et de la consommation de cannabis chez les adolescents, alors que « l’alcool est le produit le plus diffusé parmi les jeunes ».
« Leurs boissons favorites sont la bière, le champagne et les spiritueux. Et 88 % des élèves de 16 ans en ont déjà bu au cours de leur vie », remarque le quotidien. (Volet français de l’enquête à télécharger sur le site de
La Croix)

05 02 09

Des députés « proposent de classer le Subutex comme stupéfiant »
La Croix

La Croix relève en effet que, « soulignant que ce médicament de substitution à l’héroïne est «le 11ème produit le plus remboursé par la Cnam», Françoise Branget, Jean-Paul Garraud et Pascale Gruny estiment qu’«inscrire le Subutex comme stupéfiant serait un signe fort envers les usagers et les trafiquants» ».
Le journal rappelle que « depuis avril dernier, la prise en charge du Subutex est soumise à l’inscription sur l’ordonnance du nom du pharmacien ».
Le Figaro aborde également cette proposition de députés, qui écrivent qu’« en raison de la souplesse dont bénéficie sa prescription, le Subutex a fait l’objet de trafic important qui coûte cher à la sécurité sociale ».
Le quotidien constate que « cette proposition a immédiatement déclenché une réaction de la totalité des intervenants en toxicomanie ».
Le Figaro cite notamment Fabrice Olivet, de l’association Asud, qui déclare : « Tous les professionnels sont d’accord. Le faible détournement n’est pas comparable aux énormes avantages de la substitution française, citée en exemple partout dans le monde »

 

« La crise économique va-t-elle provoquer davantage de suicides ? »
Libération, Le Parisien

C’est ce que se demande Libération, qui consacre plus d’une page aux « tendances suicidaires à la hausse ».
Le journal indique que « l’Union nationale pour la prévention du suicide tire la sonnette d’alarme lors de ses 13
èmes Journées nationales qui se déroulent demain ».
Le quotidien note en effet : « Parce que souffrance sociale et désespoir peuvent conduire au suicide, l’UNPS veut alerter les pouvoirs publics sur «l’urgence de la situation» pour que «cette crise socio-économique ne se transforme pas en crise sanitaire» ».
Libération livre les propos de Jean-Marc Limare, psychiatre et psychanalyste au Havre (Seine-Maritime), qui souligne qu’il y a « de plus en plus » de tentatives de suicide : « Les chiffres sont sous-estimés car toutes les tentatives n’aboutissent pas jusqu’à une prise en charge par le système de soins. Il y a probablement autour de 200 000 tentatives par an ».
« On vit à l’ère de l’iPhone, de Facebook mais beaucoup de gens sont de plus en plus seuls. […] Des moyens importants ont été consacrés à la prévention routière, quasiment rien pour la prévention du suicide », poursuit le praticien.
Le quotidien remarque en outre que « l’association Phare Enfants-Parents observe une augmentation des tentatives à 12-13 ans ».
Le Parisien titre pour sa part un article : « Attention aux idées suicidaires des préados ».
Le journal cite en effet Joanna de Lagarde, responsable de la ligne d’écoute de l’association Phare, qui indique que « près de 20 % des appels concernent désormais des moins de 14 ans ».
Le quotidien note que « selon l’Inserm, les tentatives de suicide réussies à cet âge sont rares : 30 en 2006. Mais l’association estime que cela ne doit pas masquer la réalité : les gestes suicidaires sont de plus en plus précoces, même s’ils ne rentrent pas dans les statistiques en l’absence d’hospitalisation .

 

06 02 09

« Alzheimer : savoir à défaut de soigner »
Libération

Libération fait savoir qu’une étude d’épidémiologie menée par le Pr Jean-François Dartigues (Bordeaux), parue la semaine dernière dans le Journal of Neurology, « démontre pour la première fois «que des troubles sont décelables 10 ans avant le diagnostic» » de la maladie d’Alzheimer.
Le journal observe que « sur le moment, tout le monde s’en est félicité ».
Le quotidien s’interroge toutefois : « Est-ce une bonne nouvelle ? Le médecin avance, mais le patient ? ».
Libération rappelle en effet qu’« aujourd’hui, il n’y a pas de traitement capable de bloquer ni de ralentir significativement l’évolution de la maladie ».
Jean-François Dartigues précise que « dès qu’un test fiable de dépistage sera validé, on pourra passer aux essais thérapeutiques avant que la maladie ne se déclare ouvertement ».
Le quotidien note cependant que le chercheur « ne s’interroge pas sur cette lourde situation qu’il va provoquer : annoncer à quelqu’un que dans 10 ans, il sera dément, sans pour autant lui fournir un traitement »

 

« Méditer contre la dépression »
L’Express, numéro 3005

L’Express remarque qu’« entre technique bouddhiste et méthode psy anglo-saxonne, une nouvelle thérapie, fondée sur des exercices de concentration, combat les risques de rechute » dans la dépression.
Le magazine relate ainsi sur 3 pages un cours où « d’anciens déprimés cherchent une alternative aux médicaments », encadrés par deux médecins.
L’hebdomadaire se penche sur cette « thérapie cognitive fondée sur la pleine conscience », observant que « cette pratique permet de ne pas souscrire aux pensées négatives ».
L’Express précise que « cette thérapie s’adresse aux personnes sorties de leur dépression, si elles craignent une rechute. Pas aux dépressifs ! ».
Le magazine explique en effet que « la méditation n’est pas de la relaxation. Elle exige de l’énergie et produit un certain stress. Avec le risque d’aggraver une dépression en cours ».
L’hebdomadaire s’interroge toutefois : « Ce type de méditation peut-il vraiment servir de garde-fou pour d’anciens dépressifs qui, jour après jour, côtoient dangereusement le vide ? Ou faut-il considérer ces stages comme une mode, l’une chassant l’autre ? »

16 02 09
« La bioéthique en ligne à partir d’aujourd’hui »
La Croix

C’est ce que titre La Croix, qui relève dans un article que « toutes les personnes qui souhaitent participer à la réflexion [dans le cadre des états généraux de la bioéthique] vont désormais pouvoir le faire d’un simple clic, sur le site créé par l’Agence de la biomédecine » (www.etatsgenerauxdelabioethique.fr)
Le journal explique notamment qu’« un espace accueillera les contributions des internautes », et indique qu’« au mois de juin, la matière de toutes ces contributions sera publiée. […] Elle sera également prise en compte lors des trois forums citoyens de Marseille, Rennes et Strasbourg, puis du Forum national ».

 

Jeux vidéo et adolescents : « Un excès favoriserait la dépression une fois adulte »
Le Figaro

Le Figaro consacre un article à la « dépendance aux jeux vidéo », ou « la nouvelle crise d’adolescence ».
Le journal se penche sur ces « milliers de parents [qui] voient les jeux de rôle absorber leurs enfants, dicter leur comportement, focaliser leur revendication ».
« Les conflits éclatent maintenant dans les foyers autour de cette «nouvelle addiction» », observe le quotidien, qui relaie un sondage Ipsos réalisé pour e-enfance.
Le Figaro retient que « près de 41 % des parents trouvent que leurs enfants jouent trop longtemps. Pour un quart des parents, ces jeux sont devenus la principale source d’affrontements ».
Le journal relève par ailleurs qu’il s’y « ajoute un enjeu de santé », car « une première étude, publiée par des chercheurs de la faculté de médecine de l’Université de Pittsburgh (Etats-Unis), vient d’établir une corrélation entre un excès de télévision et de jeux vidéo à l’adolescence et le développement de symptômes de dépression chez les jeunes adultes ».
Le Figaro indique toutefois que « cette causalité reste controversée dans la communauté scientifique », et fait savoir que « l’Inserm doit prochainement lancer une étude pour mesurer la cyberdépendance et l’éclairer ».

17 02 09

« Stress et antidépresseurs font vieillir la peau plus vite «
Le Figaro

Martine Perez note en effet dans Le Figaro que « la revue Plastic and Reconstructive Surgery a publié les résultats préliminaires d’une étude comparant l’aspect du visage de sœurs jumelles avec leur mode de vie ».
« Il en résulte qu’un certain nombre de facteurs connus sont liés au vieillissement, le soleil, le tabac, l’alcool. Mais fait nouveau, ce travail met aussi en évidence le rôle du stress et de la prise d’antidépresseurs », observe la journaliste.
Martine Perez explique que l’étude, menée par le Dr Bahman Guyuron, chef du département de chirurgie plastique de l’hôpital universitaire de Cleveland (Etats-Unis), « porte sur 186 couples de jumelles qui ont été recrutés en 2006 au Festival annuel des jumeaux qui s’est déroulé dans l’Ohio à Twinsburg ».
La journaliste indique que « les auteurs ont pu calculer que 10 ans de tabagisme augmentent de 2,5 ans l’âge apparent, par rapport à la jumelle qui ne fume pas. L’exposition au soleil est un facteur retrouvé dans toutes les études ».
« Ce travail met aussi en évidence des résultats jusqu’alors inédits. Le stress fréquent est un facteur de vieillissement. De même, les jumelles divorcées paraissaient en moyenne 2 ans plus âgées que leurs sœurs mariées ou veuves », poursuit Martine Perez.
La journaliste ajoute que « la consommation d’antidépresseurs est aussi associée avec une apparence plus «vieille», même s’il n’est pas possible de dire s’il s’agit d’une conséquence de la dépression ou des médicaments… ».
Martine Perez relève par ailleurs que « de manière surprenante, cette étude révèle un lien entre le vieillissement facial et le poids corporel. Pour les femmes de moins de 40 ans, un surpoids est associé avec un visage plus vieux. Après 40 ans, ce même surpoids confère un aspect plus jeune ».
La journaliste remarque en conclusion que « ce type de recherche s’est toujours focalisé sur le sexe féminin. Alors que les hommes eux aussi scrutent de plus en plus souvent leur visage avec inquiétude ».
Martine Perez fait ainsi savoir que « le Dr Guyuron a promis qu’il réalisera la même étude, mais cette fois sur des jumeaux de sexe masculin ».

 

« Stress : les salariés souffrent toujours d’un manque de reconnaissance »
Les Echos

Les Echos relève dans un dossier que « selon une enquête menée par l’InVS, l’absence de reconnaissance est au coeur de la souffrance des salariés dans les entreprises. Un constat qui remet en cause les pratiques de management et les modes d’organisation du travail », note le quotidien.
Le journal observe que « peu à peu, les DRH en prennent conscience et tentent, par des moyens ingénieux à l’heure où les budgets se resserrent, de rétablir un meilleur équilibre entre la contribution des salariés et la rétribution de leurs équipes ».
« Mais la tâche s’avère complexe », remarque Les Echos.
Le quotidien se penche sur cette étude de l’InVS « baptisée Samotrace, dont les premiers résultats sont dévoilés par le magazine Santé & Travail, [qui] met en lumière l’ampleur du désarroi dans les entreprises ».
Le journal explique que « sur 6.000 salariés interrogés par 120 médecins du travail entre 2006 et 2008, une femme sur trois (37 %) et un homme sur quatre (24 %) évoquent un mal-être profond. Le malaise est plus prégnant dans les secteurs de la finance, de l’énergie ou de la restauration collective. Touchés aussi, les domaines de la santé et de l’action sociale et les administrations publiques ».
Les Echos indique que « parmi les causes de stress, l’enquête invoque des phénomènes tels que la solitude ou la violence au travail ou encore le fait, pour les salariés, de devoir s’acquitter de tâches contraires à leur conscience professionnelle ».
Le quotidien ajoute que « le déséquilibre entre efforts et récompenses est au coeur de la souffrance au travail ».
Le journal note ainsi que « les femmes qui ressentent un décalage entre leur investissement et les gratifications obtenues sont trois fois plus nombreuses que les autres à déclarer un trouble psychique. Pour les hommes, c’est 2,5 fois plus… ».

 

« Les patients atteints de douleur chronique ont des neurones mal câblés »
Science et Vie, numéro 1097

Science et Vie observe en effet que selon des chercheurs de l’université Northwestern, à Chicago (Etats-Unis), « une altération du réseau de câblage des neurones apparaît dans le cerveau des patients atteints d’une douleur chronique, appelée «syndrome douloureux régional complexe» ».
« Cause ou conséquence ? Personne ne le sait encore », remarque le magazine.
Science et Vie retient que « c’est la première fois que des anomalies de câblage dans la matière blanche sont mises en évidence », et indique que les auteurs de ces observations « espèrent qu’elles ouvriront la voie à des traitements plus efficaces ».

 

18 02 09

« Les neuroleptiques multiplient par deux le risque de mourir d’un problème cardiaque soudain »
Pour la Science, février 2009

Pour la Science observe en effet sur son site Internet : « Que ce soient ceux de première ou de deuxième génération, les neuroleptiques multiplient par 2 le risque de mourir d’un problème cardiaque soudain ».
Le magazine rappelle qu’« on ignore les causes de ces défaillances cardiaques imprévisibles, mais on savait que les neuroleptiques dits de première génération en augmentent le risque ».
Le mensuel note que « selon Wayne Ray et ses collègues, du Département de médecine préventive de Nashville, dans le Tennessee (Etats-Unis), il en va de même de ceux de seconde génération, plus utilisés aujourd’hui », selon un article paru en janvier dans The New England Journal of Medicine.
Pour la Science explique que les chercheurs « ont étudié le devenir de plus de 90.000 personnes âgées de 30 à 74 ans, dont la moitié ont pris des neuroleptiques classiques et l’autre des neuroleptiques de seconde génération, et ils les ont comparées à 186.600 personnes n’en ayant jamais pris ».
Le magazine relève qu’« une forte consommation de neuroleptiques de première génération multiplie par 1,99 le risque de mort subite et ceux de seconde génération par 2,26. Et le risque est d’autant plus élevé que la posologie est élevée ».
Le mensuel précise cependant que « cette influence des neuroleptiques s’efface à l’arrêt du traitement ».
Pour la Science conclut ainsi : « On pense que les neuroleptiques perturbent le rythme cardiaque en agissant sur des canaux ioniques présents dans les muscles, notamment le cœur ».

 

19 02 09

« Dans le coma, il pourra être papa »
Le Parisien

Le Parisien note sur quelques lignes que « le célèbre et controversé gynécologue italien Severino Antinori va procéder à la fécondation artificielle d’une femme dont le mari est dans un coma irréversible à la suite d’un cancer au cerveau ».
Le journal cite le médecin, qui a déclaré : « C’est un défi contre le temps et contre la maladie. J’ai décidé d’agir car le tribunal a autorisé le prélèvement du sperme du mari ».
Le quotidien observe que « cette fécondation «in vitro» sera une première en Italie ».

« Les Français contre la pub pour l’alcool sur Internet »
Le Figaro

Le Figaro indique en effet que « 78 % des Français sont opposés à une autorisation de la publicité pour l’alcool sur Internet, selon un sondage Ifop rendu public hier, au moment où l’Assemblée nationale s’apprête à examiner plusieurs amendements visant à moderniser la loi Evin sur ce point ».
Le journal ajoute que « dans leur ensemble, les Français se déclarent favorables aux mesures contenues dans le projet de loi : 85 % approuvent l’interdiction de vente d’alcool aux mineurs, 76 % sont favorables à l’interdiction des «open bars» et 79 % à l’interdiction de vente d’alcool dans les stations service ».
Le quotidien cite le Dr Alain Rigaud, président de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie, « commanditaire du sondage », qui précise : « Nous ne sommes pas opposés à la publicité sur Internet, à condition qu’elle soit limitée aux sites des producteurs et des distributeurs ».

« La charte anti-obésité à la télévision fait débat »
La Croix, Le Parisien, Le Figaro

C’est ce que note La Croix, qui observe que le député Yves Bur « ne décolère pas après la signature, hier, d’une charte entre les ministères de la Santé et de la Culture et les professionnels de la publicité et de l’audiovisuel ».
Le journal indique en effet qu’« au nom de la lutte contre l’obésité, les annonceurs et les chaînes de télévision s’engagent à promouvoir des programmes sur une «alimentation et une activité physique favorables à la santé» auprès des jeunes ».« Les chaînes devront accorder aussi des tarifs publicitaires préférentiels pour les campagnes sanitaires ou celles visant à développer la consommation de fruits et de légumes », remarque le quotidien.
La Croix ajoute que « pour Roselyne Bachelot, cette charte va permettre de «responsabiliser la publicité à l’attention des plus jeunes et développer la visibilité des messages» nutritionnels ».
Le journal note cependant que « cette charte est considérée comme insuffisante par un certain nombre de médecins, d’associations de consommateurs et de députés ».
« Plutôt que des mesures «incitatives et pédagogiques», ils prônent une interdiction pure et simple de la publicité pour les produits gras et sucrés dans les programmes pour les enfants et les adolescents », relève La Croix.
Le Figaro observe également qu’« une charte vient d’être signée par les industriels de l’agroalimentaire et les producteurs et chaînes de télévision pour faire la promotion d’un mode de vie sain lors des émissions enfantines ».
Le journal remarque que « cette charte devait être signée il y a plusieurs mois déjà. Mais les différents partenaires traînaient un peu des pieds ».
Le Parisien note aussi que « la télé s’attaque à l’obésité ».
Le quotidien s’interroge : « Les programmes incitant les enfants à bien manger sont-ils suffisants pour lutter contre l’obésité ? Pour le gouvernement et les chaînes, oui. Pour les associations, les télés ne vont pas assez loin ».

 

20 02 09

« En 2007, 32 ados français sont devenus pères à 15 ans »
Le Monde

Le Monde revient sur « l’histoire de cet adolescent britannique [de 13 ans], de sa copine, 15 ans, et de leur fille Maisie, née le 9 février dans un hôpital d’Eastbourne au sud de l’Angleterre, [qui] a fait le tour de l’Europe et a marqué les esprits ».
Le journal constate que « ces naissances hors norme existent aussi en France ».
Le quotidien indique ainsi qu’« en consultant dans le détail les statistiques d’état civil de l’Insee, on découvre qu’en 2007, 2 bébés sont nés de pères ayant 14 ans (5 en 2006) et 32 de pères âgés de 15 ans (21 en 2006) ».
« La même année, 15 bébés ont été mis au monde par des jeunes filles de 13 ans (12 en 2006) et 49 par des jeunes filles de 14 ans (92 en 2006) »,
ajoute Le Monde.
Le journal remarque que
« dans une expertise collective consacrée à l’évolution de la croissance et de la puberté publiée en février 2008, l’Inserm rappelle que l’âge de la maturité des populations occidentales a notablement diminué ».
Le quotidien note que « l’âge moyen des premières règles est passé de 17 ans à 14 ans entre le milieu du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle. Actuellement, il est de 12 ans en Italie, 12,6 ans en France et 13,5 en Allemagne ».
« Quant au premier signe de puberté masculine – l’augmentation du volume des testicules – il survient en moyenne vers 11,6 ans »,
souligne Le Monde.

 

« Des « psys » pour salariés stressés »
Le Monde

Le Monde remarque que « la mise en place de « tickets psy » visant à soulager le mal-être ou la souffrance des salariés au travail fait polémique ».
« Fausse bonne idée ? »
, se demande le journal.
Le Monde explique que
« la souffrance psychique au travail peut se manifester sous différentes formes : stress, syndrome anxio-dépressif, ulcères, problèmes de sommeil, troubles psychosomatiques comme le mal de dos ».
« Elle peut conduire à l’alcoolisme, voire au suicide. Elle peut être générée par l’entreprise ou provenir de problèmes personnels amplifiés par les contraintes professionnelles »,
poursuit le journal.
Le quotidien rappelle que
« face à cette souffrance, les employeurs ont des obligations », et s’interroge : « Mesure individuelle, le ticket psy risque-t-il de dédouaner l’entreprise de ses responsabilités à bon compte ? ».
Le Monde note que « c’est ce que craignent plusieurs organisations professionnelles ».
Le quotidien se penche sur une société de conseil spécialisée « dans le développement des conditions de qualité de vie au travail » qui « propose aux entreprises le service de thérapeutes », et qui pour sa part « assure que les sociétés qui demandent des tickets psy ont engagé en général un travail de prévention en amont ».
Le journal observe en outre que « le Conseil national de l’Ordre des médecins estime, quant à lui, que ce dispositif, contraire « au libre choix des praticiens » par les patients, n’est pas exempt de dérives ».
Piernick Cressard, neuropsychiatre et conseiller national de l’Ordre, remarque ainsi : « Si on détecte quelqu’un qui a des difficultés, va-t-on exercer des pressions pour qu’il consulte ? Le médecin du travail n’a pas besoin de ce dispositif pour remplir ses missions ».
Jean-Denis Fauxpoint, psychologue, déclare quant à lui : « C’est un outil intéressant en plus des actions de prévention. Et si je percevais un problème lié à l’entreprise elle-même, je n’hésiterais pas à alerter le médecin du travail ».

23 02 09

« Une femme enceinte de triplés accouche prématurément d’un seul d’entre eux »
La Croix

C’est ce que fait savoir La Croix en bref.
Le journal indique que
« les médecins ont réussi à prolonger sa grossesse pour les 2 autres grâce à la prise de médicaments anti-contractions ».
Le quotidien note que selon le Dr Marc-Alain Rozan, du syndicat des gynécologues obstétriciens, « cet accouchement différé, qui s’est passé à Rennes, est «rare» mais «pas exceptionnel» ».
La Croix relève ainsi que « les premiers cas remontent à 1880 », et observe qu’« on en a recensé 22 dans le monde entre 1984 et 1998 ».

26 02 09

« Les régimes amaigrissants ne servent à rien »
Le Figaro

C’est que remarque Yves Miserey, qui note dans Le Figaro qu’« une équipe de chercheurs américains pilotés par Frank Saks, de l’École de médecine de Harvard, a comparé les performances de quatre grands types de régimes amaigrissants ».
« Leur conclusion [publiée dans le New England Journal of Medicine] est sans appel : il n’y a pas de régime miracle pour lutter contre l’obésité et perdre des kilos », observe le journaliste.
Yves Miserey explique que « ce qui compte avant tout, c’est un apport calorique modéré, la motivation et le suivi du régime ».
Le journaliste relève que « pendant 2 ans, un peu plus de 800 volontaires frappés d’obésité ont testé l’un des quatre régimes. Chacun d’eux avait le même apport calorique modéré (autour de 2 000 calories) ».
« Au final, aucun des quatre régimes n’est sorti du lot. Leur efficacité s’est révélée pratiquement identique avec des résultats très modestes. Les participants ont perdu en moyenne 6 kg au bout de 6 mois et seulement 3 kg au bout de 2 ans ! », indique Yves Miserey.
Les chercheurs écrivent ainsi : « Notre étude montre que, dans la perte de poids, les facteurs comportementaux jouent un rôle plus important que le métabolisme des trois nutriments », matière grasse, protéines, glucides.
« Les promoteurs de ce type de régime doivent maintenant modérer leurs effets d’annonce », estime Yves Miserey.
Sur la même page, Le Figaro relève en outre que « les hommes obèses ont autant de risque de mourir prématurément que les fumeurs de plus de 10 cigarettes » par jour, selon une étude suédoise menée par Martin Neovius, du département de médecine de l’Institut Karolinska, et publiée dans le British Medical Journal.

Un nouveau syndrome dû à « l’abus de jeu vidéo »
Le Parisien

Le Parisien note en bref qu’« une fille suisse de 12 ans a été victime d’un nouveau syndrome, le Palmare Playstation Hidradenitis, provoqué par l’abus de jeu vidéo ».
Le journal explique qu’il s’agit d’une « inflammation de la paume des mains, avec de douloureux nodules rouges, causée par la crispation excessive des mains sur la manette et l’appui frénétique sur les touches ».
Le quotidien relève que « les médecins lui ont prescrit un arrêt total de jeu vidéo durant une dizaine de jours ».

 

« Quand la drogue plane sur l’entreprise »
La Tribune

La Tribune constate sur une page que « la consommation de cocaïne, d’héroïne et de cannabis au travail se banalise ».
Le journal note que « pour les spécialistes, ce phénomène inquiétant est lié à la montée du stress chez les salariés ».
Le quotidien livre les témoignages de plusieurs consommateurs (un cheminot, un menuisier, une femme chauffeur routier…), relevant que « de plus en plus de salariés utilisent ces «béquilles chimiques» anesthésiantes pour échapper momentanément aux pressions du monde professionnel ».
La Tribune observe toutefois que « si l’usage de produits psychotropes permet au départ d’affronter la réalité du monde du travail, leur consommation régulière finit par renforcer l’addiction. […] De nombreux usagers continuent à dissimuler leur mal-être sans le guérir, pris dans une spirale infernale ».
Le journal publie un entretien avec Marie Pezé, psychologue clinicienne, qui remarque notamment que « la consommation de psychotropes est un indicateur de souffrance au travail, au même titre que les TMS (troubles musculo-squelettiques) ou les tentatives de suicide ».
« Dans cette stratégie de la terre brûlée, le salarié finira par s’effondrer. Mais qu’est-ce que l’entreprise en a à faire ? Les troupes qui s’effondrent sont vite remplacées par d’autres », continue la spécialiste.

 

« L’épilepsie peut survenir 10 ans après un trauma crânien »
Le Figaro

Le Figaro relève en effet qu’« une étude danoise montre qu’un risque élevé d’épilepsie post-traumatique perdure 10 ans après le choc ».
Le journal revient sur ce « fait connu depuis longtemps », à savoir que « les victimes d’un traumatisme crânien […] ont plus souvent des crises d’épilepsie (post-traumatiques) que la population générale », et se penche donc sur les travaux du Dr Jakob Christensen et de son équipe de l’hôpital d’Aarhus, publiés dans le Lancet.
Le quotidien explique que les chercheurs ont « identifié 1,65 million de Danois nés entre 1977 et 2002 parmi lesquels ils ont sélectionné 78.572 personnes ayant eu un traumatisme crânien ».
Le Figaro note que « l’examen de tous les dossiers médicaux […] a permis de répertorier 17.470 personnes ayant eu un diagnostic avéré d’épilepsie. […] Chez 1.017 d’entre elles, le traumatisme crânien datait d’avant le début de leur maladie ».
Le journal observe notamment qu’« une commotion cérébrale simple […] multiplie par 2 le risque secondaire de faire une maladie épileptique ».
Le quotidien ajoute que « quand le traumatisme est plus sévère avec une contusion cérébrale ou une hémorragie intracrânienne, voire une fracture du crâne, le risque ultérieur de faire des crises d’épilepsie est multiplié par 7 ».
« De plus, ce risque épileptique, s’il est maximal la première année suivant le choc, reste élevé jusqu’à 10 ans après l’accident », poursuit Le Figaro.
Le journal remarque par ailleurs que ce risque « augmente avec l’âge : il est spécifiquement plus élevé au-delà de 15 ans pour les victimes de traumatismes sévères ».
Le quotidien observe que dans un éditorial du Lancet, le Pr Simon Shorvon (Institut de neurologie de l’University College de Londres) estime que ce travail est « l’étude de référence dans ce domaine ».
Le Figaro rappelle qu’« à ce jour, il n’existe aucun consensus médical sur la marche à suivre pour prévenir l’épilepsie post-traumatique ».

Alzheimer : « La terrible impuissance des proches »
Le Figaro

Le Figaro observe que « des faits divers récents ont mis en lumière la détresse psychologique des familles » dont un membre souffre d’Alzheimer.
Le journal aborde ainsi le cas de cet « homme de 85 ans, originaire de Castres (Tarn), [qui] a tué lundi, de deux balles dans la tête, son épouse qui souffrait des maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Le couple avait fait un pacte stipulant que le mari devait mettre fin aux souffrances de sa femme puis se suicider pour qu’ils restent «unis à jamais» ».
Le quotidien livre un entretien avec le Dr Christophe Fauré, « psychiatre spécialiste du deuil anticipé (comas, Alzheimer…) et de l’accompagnement en fin de vie ».
Le praticien observe ainsi que « ces gestes sont toujours des réactions de détresse ultime de l’accompagnant qui, terrassé physiquement et psychologiquement par la charge et le changement de l’autre, veut en finir ».
« L’accompagnant se dit qu’en mettant fin aux souffrances de la personne malade, il mettra du même coup fin aux siennes, à sa terrible impuissance à venir en aide à l’être aimé. D’autant que, dans cette épreuve, il doit faire face à une immense solitude », poursuit le Dr Fauré.
Le Figaro relève que « face à ces meurtres où la déficience des facultés mentales met le couple à rude épreuve, les tribunaux sont plutôt cléments ».
Le journal note que « pour l’association France Alzheimer, «ce genre de drame met en lumière le besoin criant de structures adaptées et de solutions de répit, comme l’accueil de jour ou l’hébergement temporaire, pour soulager les aidants familiaux».


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