Revue de presse – Novembre 2009
Source Mediscoop
03 11 2009
« Proposition de loi sur l’euthanasie »
Le Parisien
Le Parisien indique brièvement qu’« une proposition de loi sur l’euthanasie sera présentée le 19 novembre à l’Assemblée nationale par des élus socialistes ».
Le journal note que « les députés demandent que «l’on accède à la demande des personnes dont les souffrances sont telles qu’elles souhaitent une aide active de la part du personnel soignant pour mettre fin à leur vie» ».
09 11 2009
« La retraite, c’est bon pour la santé »
Le Parisien
C’est ce que titre Le Parisien, qui note que « quand on ne travaille plus, on rajeunit ».
Le journal explique que « c’est le résultat optimiste d’une étude de l’Inserm », publiée dans le Lancet.
Le Parisien note que « 2 chercheurs [Marcel Goldberg et Marie Zins] ont suivi 14 000 personnes 7 ans avant et 7 ans après le départ à la retraite. Ils leur ont demandé d’évaluer chaque année leur état de santé sur une échelle de 1 (très bon) à 8 (très mauvais) ».
« Résultat : ils rajeunissent de 8 à 10 ans dès qu’ils cessent de travailler », indique le quotidien.
Le Parisien précise ainsi que « pendant les années précédant la retraite, la proportion de personnes déclarant un mauvais état de santé ne cesse d’augmenter pour atteindre 20%. Cette tendance s’inverse à l’arrêt du travail pour descendre à 14% un an après ».
« Puis ils retrouvent en moyenne l’état de santé qu’ils déclaraient 8 à 10 ans plus tôt », poursuit le journal.
Le Parisien ajoute que ce « rajeunissement [est] constaté chez les hommes comme chez les femmes, toutes catégories socioprofessionnelles confondues. Mais plus les conditions étaient dures, plus la santé s’améliore ensuite. Le sommeil aussi ».
« La gentillesse fait vivre plus longtemps »
Le Journal du Dimanche
Le Journal du Dimanche indique en effet que « plusieurs études ont démontré que les bonnes actions stimulaient la production de sérotonine, un des principaux neurotransmetteurs du système nerveux central, qui influence l’humeur et intervient dans l’inhibition, l’agressivité et le rapport à la souffrance ».
« Elles entraîneraient aussi une diminution du cortisol, une des hormones du stress et seraient un puissant antidépresseur », poursuit le journal.
Le Journal du Dimanche relève que « le cancérologue suédois Stefan Einhorn, auteur du best-seller «L’Art d’être bon. Oser la gentillesse» (Belfond), a notamment révélé que les personnes altruistes possédaient de meilleures défenses immunitaires et vivaient en moyenne plus longtemps ».
Le bihebdomadaire remarque toutefois que « la gentillesse continue d’être associée à la vulnérabilité. […] Souvent assimilée à de la faiblesse, elle est perçue comme «un déficit, une infirmité ou une anomalie», constate le psychiatre Christophe André ».
17 11 2009
« Faire vivre au risque de faire souffrir »
Libération
Libération constate sur une page que « l’hôpital d’Orange a été condamné pour acharnement thérapeutique après avoir réanimé un nouveau-né resté handicapé », selon un jugement du tribunal administratif de Nîmes.
Le journal note que « depuis, c’est la stupeur dans le monde des professionnels de la néonatalogie », et relève que « dans une lettre rendue publique, la Société française de néonatalogie se demande si les réanimateurs vont pouvoir continuer à exercer ».
Le quotidien remarque ainsi que « pour [ces spécialistes], il n’y a aucun doute. On réanime d’abord, et on voit ensuite. […] Ce n’est qu’après la phase active de la réanimation que se pose la question de la survie de l’enfant ».
La Société française de néonatalogie écrit que « dans l’extrême urgence, lorsque la survie d’un nouveau-né est compromise à une échéance de quelques minutes, il est du devoir de tout médecin de porter assistance à ce nouveau-né. Pour autant, il est médicalement impossible de reconnaître à ce moment un quelconque signe indiquant avec suffisamment de précision le pronostic du malade ».
« La contrainte en psychiatrie, un moindre mal ? »
La Croix
C’est ce que se demande La Croix, qui aborde le sujet dans son cahier « sciences et éthique », alors que « la Cité des sciences de la Villette organise [aujourd’hui] les Rencontres vidéo en santé mentale ».
Christine Legrand observe ainsi que « l’hospitalisation sous contrainte, que l’on impose à certains malades psychiques, […] reste une expérience traumatisante pour tous, à commencer par les malades eux-mêmes. Si certains reconnaissent a posteriori qu’on leur a rendu service, d’autres en gardent un sentiment de persécution et une perte de confiance douloureuse ».
La journaliste note que « pour obliger certains patients à se soigner sur une plus longue durée, sans pour autant les hospitaliser, l’Union nationale des amis et familles de malades psychiques préconise, avec l’appui de psychiatres, une réforme de la législation qui permette d’imposer des soins en ambulatoire sans consentement ».
« Une mesure qui n’est pas à l’abri d’une récupération sécuritaire, craignent certains médecins, et qui soulève de nombreuses questions éthiques : doit-on et peut-on soigner un malade psychique contre son gré, voire par la force ? Dans quels cas et dans quel but ? Qui cherche-t-on avant tout à protéger : le patient, l’entourage, la société ? Et de quels types de soins parle-t-on ? », remarque La Croix.
18 11 2009
« Un vaccin pour délivrer les accros du tabac »
Le Figaro
Le Figaro note qu’« un vaccin antitabac injectable pour éviter les rechutes chez les fumeurs qui tentent d’arrêter est dans le «pipeline» de l’industrie depuis maintenant près de 10 ans, et c’est la dernière ligne droite pour une des trois firmes qui se positionnent sur ce marché ».
Le journal remarque en effet que « GlaxoSmithKline a annoncé lundi avoir conclu un accord de licence mondiale exclusive pour le NicVAX, un candidat vaccin contre la dépendance à la nicotine ».
Le Figaro indique qu’« après des années d’essais encourageants chez l’animal, puis dans un premier temps plus décevants chez l’homme, GSK a démarré les essais de phase 3 censés déterminer son efficacité réelle sur les fumeurs ».
« Dans quelques mois, on saura s’il peut être autorisé à la vente », poursuit le quotidien.
Le journal relève néanmoins que « plusieurs difficultés restent à surmonter : 70% des vaccinés font un syndrome grippal aigu. Les anticorps ont une demi-vie courte, il faudra donc des injections à répétition en cas de rechutes ».
« Enfin, un problème éthique concerne les adolescents que l’on voudrait vacciner pour éviter qu’ils ne commencent à fumer. Habituellement, on vaccine pour éviter une maladie, pas un comportement », remarque Le Figaro.
« Un rapport veut sensibiliser à la santé mentale des Français »
La Croix
La Croix s’intéresse au rapport du Centre d’analyse stratégique, « remis hier à la secrétaire d’Etat en charge de l’Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet ».
Le journal explique qu’« intitulé «La santé mentale, l’affaire de tous», le document prône une approche plus large des troubles dépressifs et plaide pour l’intervention de tous les acteurs sociaux dans leur prise en charge ».
La Croix note que « les troubles mentaux les plus graves sont en baisse ou se stabilisent. […] Cependant, les symptômes d’anxiété ou de dépression plus légers ont eux été multipliés par 3 en 20 ans ».
« Il s’agit d’un état de stress qui ne se traduit pas forcément par l’apparition d’une maladie, mais perturbe la vie, l’état psychique et l’estime de soi des individus », poursuit le quotidien.
Le journal relève que « le rapport met en évidence un «rajeunissement de la dépression». Les jeunes, avec un pic à 15-18 ans, et les actifs, entre 30 et 39 ans, sont les plus sujets à l’anxiété, pathologique ou non. A l’opposé, […] la souffrance psychologique des plus âgés est reportée du troisième au quatrième âge ».
La Croix ajoute que « les femmes sont les plus touchées : elles sont deux fois plus nombreuses à déclarer prendre des médicaments psychotropes que les hommes ».
Le quotidien indique que « les experts demandent [entre autres] que la prise en charge des troubles mentaux ne soit pas uniquement sanitaire mais aussi sociale. […] Ils veulent limiter la consommation d’antidépresseurs, expliquant que plus de la moitié des personnes qui en prennent ne présentent pas de troubles correspondants ».
19 11 2009
« La légalisation de l’euthanasie débattue aujourd’hui »
Le Parisien, Les Echos, Le Monde
Le Parisien note que « pour la première fois, une proposition de loi légalisant l’euthanasie sera débattue aujourd’hui à l’Assemblée nationale », selon un texte porté par le groupe socialiste.
Le quotidien rappelle que « la loi Léonetti autorise le «laisser mourir», en soulageant la douleur et en arrêtant les traitements, mais pas le «faire mourir» ».
Manuel Valls, rapporteur du texte, déclare que « tout le monde sait que, parfois, cela revient au même et que certains traitements pour soulager la douleur accélèrent le décès. Il est temps de mettre un terme à cette hypocrisie et d’autoriser, dans un cadre strictement réglementé, l’euthanasie ».
Le Parisien indique que « la proposition de loi dispose que seuls les plus de 18 ans, atteints d’une maladie incurable avec une souffrance physique ou psychique qui ne peut être soulagée, pourront demander une assistance médicalisée pour mourir ».
Le journal remarque cependant que « ce texte a peu de chance d’être adopté par les députés UMP, qui devraient rester sur la ligne de leur collègue Jean Léonetti, contre l’euthanasie ».
Le Monde note également que « le PS veut relancer le débat sur l’euthanasie en légalisant l' »aide active à mourir » ».
Le quotidien relève que « depuis la mort de Chantal Sébire, cette femme atteinte d’une tumeur incurable au visage qui avait demandé en 2008 le droit de se voir prescrire une substance létale, le débat a rebondi ».
24 11 2009
Nora Berra : « En 2010, 4 000 aidants familiaux pourront être formés sur la maladie d’Alzheimer »
La Croix
La Croix publie un entretien avec Nora Berra, secrétaire d’Etat chargée des aînés, qui « signe une convention pour la mise en place de formations à destination des proches de malades d’Alzheimer ».
« Elle insiste sur la nécessité pour ces aidants de prendre soin d’eux-mêmes », observe le journal.
Nora Berra déclare qu’« en 2010, 4 000 aidants familiaux pourront être formés sur la maladie d’Alzheimer. […] La formation, d’une durée de 14 heures, sera animée par un psychologue et un aidant spécialement formé ».
« Elle permettra à l’aidant de mieux comprendre la maladie, ses manifestations, son évolution. […] La formation visera à aider le proche à repérer le moment où il doit se protéger en cherchant de l’aide à l’extérieur », poursuit la secrétaire d’Etat.
Nora Berra observe qu’avec 860 000 malades d’Alzheimer estimés en France, « nous sommes dans un ratio évidemment encore très faible. Mais nous nous inscrivons dans un dynamique qui va monter en puissance ».
La secrétaire d’Etat relève en outre que « certains [aidants] s’investissent tellement qu’ils oublient de penser à eux. Ils courent alors le risque de s’épuiser et de mettre en danger leur santé. Ils ne doivent pas être les deuxièmes victimes de la maladie ».
« Le diagnostic prénatal au risque de l’eugénisme »
La Croix, Libération
C’est ce que titre La Croix, qui indique que « la semaine dernière, le Comité consultatif national d’éthique rendait un avis sur «les questions éthiques liées aux diagnostics anténatals», s’interrogeant sur «les risques de dérive eugéniste» ».
Marianne Gomez livre l’avis de « praticiens concernés » : « Stéphane Viville, chef du laboratoire de biologie de la reproduction au CHU de Strasbourg, avoue être «dérangé» par «le côté systématique» de la recherche d’anomalies ».
Le praticien aborde la « pression sociétale », déclarant que « les couples qui décident de donner naissance à un enfant trisomique ne sont certes pas stigmatisés, mais on les regarde bizarrement, on leur demande : “Vous ne l’aviez pas su en cours de grossesse ?” »
Perrine Malzac, généticienne à l’hôpital de la Timone à Marseille, remarque que « le discours ambiant, médical, familial, fait qu’en pratique, les couples ont peu de marge de manœuvre ! ».
« Pour autant, ces deux médecins ne remettent pas en cause les pratiques actuelles », observe Marianne Gomez.
La journaliste rappelle que « la visée du diagnostic prénatal n’est pas d’éliminer une catégorie de personnes, mais de répondre, sur le mode compassionnel, à une souffrance, celle des couples et/ou de l’enfant à venir ».
Marianne Gomez note enfin que « les pratiques diagnostiques, globalement acceptées par le corps social, ne sont dans l’ensemble pas perçues comme attentatoires à la dignité des personnes handicapées. Même les médecins critiques n’envisagent pas leur remise en cause ».
Eric Favereau estime quant à lui dans Libération que « la France brouille les dépistages » en matière de trisomie 21. Le journaliste revient sur « plusieurs informations très contrastées sur ce handicap chromosomique [qui] soulignent l’ambivalence des autorités sanitaires ».
« Jusqu’à présent, pour les femmes de plus de 38 ans, l’amniocentèse était systématique et remboursée par la Sécurité sociale. Désormais, elle ne le sera plus. Sauf si les examens précédents [test sérique et échographie à la 12ème semaine] ont pointé un risque », relève Eric Favereau
Le journaliste revient aussi sur la recommandation du CCNE « de lever l’interdiction de procéder à la détection d’un trisomie 21 dans le cadre du diagnostic pré-implantatoire ».
« Cette recommandation peut paraître légitime. Pour autant, elle ne fait pas l’unanimité. Certains membres du Comité ont fait part de leur crainte d’«un risque de dérives eugéniques» », observe Eric Favereau.
« On l’a cru dans le coma pendant 23 ans ! »
Le Parisien
Le Parisien note sur quelques lignes qu’« un Belge de 46 ans, considéré pendant 23 ans par les médecins de l’hôpital où il était soigné comme plongé dans un état de coma éveillé, s’est finalement révélé complètement paralysé ».
Le journal observe en effet que « des examens médicaux pratiqués à l’université de Liège ont révélé que son cerveau était intact. Grâce à un ordinateur spécialement adapté et sur lequel il arrive aujourd’hui à taper des mots, le patient a raconté son calvaire ».
Rom Houben indique ainsi : « J’ai crié mais on ne m’entendait pas. Je n’oublierai jamais le jour où ils m’ont découvert, c’est ma seconde naissance ».
25 11 2009
« Contrôler l’obésité grâce au cerveau »
La Croix
Marianne Gomez remarque dans La Croix qu’« une équipe rennaise a réussi à faire maigrir des cochons grâce à un procédé ingénieux modifiant les informations reçues par le cerveau ».
La journaliste explique que « le Dr Arnaud Biraben, neurologue au CHU de Rennes, a eu l’idée de s’attaquer à l’obésité en envoyant au cerveau des messages erronés sur l’état de satiété. […] Le travail, mené en association avec une équipe de recherche de l’Inra, a consisté à stimuler les nerfs vagues à l’aide d’impulsions électriques pour «indiquer au cerveau que l’estomac est plein, alors qu’il ne l’est pas» ».
Marianne Gomez indique que « les chercheurs vont maintenant passer aux essais sur l’homme. Un fabricant a été trouvé pour la réalisation de boîtiers implantables de 4 cm de diamètre sur moins de 1 cm ».
« Ceux-ci seront placés sous la peau à l’issue d’une petite intervention chirurgicale et reliés aux nerfs par des électrodes. La fréquence et la durée des impulsions délivrées seront réglées de l’extérieur par un médecin », ajoute la journaliste.
Marianne Gomez relève que « si les bons résultats se confirment, ce traitement pourrait constituer une alternative avantageuse aux techniques chirurgicales actuelles, qui présentent des effets secondaires non négligeables ».
Le Dr Biraben remarque ainsi que « la stimulation vagale n’a pas montré d’effet nocif. Mieux : nous avons observé sur les épileptiques, sur qui cette technique est déjà utilisée, qu’elle a des effets positifs sur l’humeur des patients traités ».
26 11 2009
« Les députés rejettent une proposition de loi sur l’euthanasie »
La Croix
La Croix note brièvement que la proposition du député Manuel Valls qui « voulait instaurer «une assistance médicale pour mourir dans la dignité» a été rejetée par 326 voix contre 202 » à l’Assemblée.
Le journal rappelle les propos du député Jean Leonetti, qui avait déclaré lors de la présentation de cette proposition :« L’euthanasie n’est pas un acte médical. Le droit à la mort n’est pas un acte médical ».
30 11 2009
« France Télécom – La révolte des médecins du travail »
Le Parisien, Libération, Les Echos
C’est ce que titre Le Parisien sur sa Une, en gros caractères.
Le journal relève en effet qu’« alors que le nombre de suicides fait polémique en interne, une dizaine de médecins du travail [de France Télécom] ont démissionné. Motif : les pressions de la direction pour, entre autres, lever le secret médical ».
Le quotidien explique qu’« un courrier électronique, adressé en septembre à tous les médecins du travail [par le « médecin coordonnateur national »], […] leur demande de «passer en revue l’ensemble des personnes qui devraient faire l’objet d’une attention redoublée» ».
Le Parisien cite l’un d’entre eux, qui « dénonce les pressions répétées de son employeur » et remarque : « Si en fin de visite médicale, je déclare un salarié inapte pour un poste relation clients par exemple, je suis sûr de recevoir un coup de fil de la DRH le lendemain ».
Le journal note que « plus d’une dizaine de médecins du travail sur 70 environ ont démissionné. Dans l’Ouest, un inspecteur du travail s’apprête même à faire un signalement au procureur de Vannes : le médecin qui avait pointé «l’apparition de troubles psychosociaux» a été écarté par la direction du comité de suivi qui devait entériner un plan d’action ».
Le quotidien livre les propos de Catherine Morel, médecin du travail démissionnaire de France Télécom, qui dénonce « l’indifférence de la hiérarchie, voire la suspicion vis-à-vis des médecins ».
Et Bernard Salengro, président du Syndicat général des médecins du travail, note, à propos du message de France Télécom, que si les praticiens « cèdent à ce genre de demande, les salariés vont perdre confiance dans leur médecin du travail et ils ne sauront plus à qui s’adresser pour parler de leurs difficultés ».
Le responsable ajoute que « malheureusement, ce n’est pas pire qu’ailleurs. Je connais des histoires atroces dans des laboratoires pharmaceutiques ou des administrations ».
Libération observe de son côté qu’« il n’y a pas que les salariés qui souffrent à France Télécom. Les médecins du travail, eux aussi, en ont marre de ne pas voir leur travail reconnu et d’assister, impuissants, à la série de suicides ayant cours au sein de l’opérateur ».
Le journal cite une praticienne qui vient de démissionner, et qui indique : « Je n’ai pu faire que le constat d’une adaptation forcée de l’homme au travail. […] Les demandes de reclassement ou d’aménagement de postes de travail que j’ai pu faire sont souvent restées sans réponse ».
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