« Une application sur smartphone pour mieux vivre avec un acouphène »
Date de publication : 11 janvier 2024
Delphine Chayet observe dans Le Figaro que « les acouphènes sont souvent à l’origine d’une grande détresse psychologique : perçus en continu, ces sons « fantômes » (sifflements, bourdonnements ou grésillements) éprouvent le moral, le sommeil et la vie sociale de ceux qui en souffrent ».
La journaliste indique que « certaines thérapies peuvent aider à mieux vivre avec ce fardeau au quotidien, même si elles n’éliminent pas l’acouphène en lui-même. Dans une étude publiée le 9 janvier, des chercheurs présentent ainsi les résultats obtenus chez des patients ayant bénéficié d’un accompagnement personnalisé sur leur smartphone ».
Delphine Chayet explique : « L’application MindEar présentée dans la revue Frontiers in Audiology and Otology est inspirée des thérapies comportementales et cognitives (TCC), qui ont fait leurs preuves pour réduire la détresse liée à ces sons que seul le patient perçoit, dans sa tête ou son oreille ».
« L’objectif de ces thérapies est d’interrompre le cercle vicieux des idées noires. Penser aux acouphènes de manière négative (« ce bruit va me rendre fou ») conduit en effet à des sentiments de détresse qui exacerbent à leur tour la perception du son « fantôme ». Les fausses croyances et les changements de comportement, comme le fait d’éviter des situations par peur d’empirer les acouphènes, aggravent encore le phénomène », ajoute la journaliste.
Elle indique qu’« à raison de 10 minutes par jour pendant 8 semaines, le programme aide l’utilisateur à décrypter ce mécanisme et à reformuler ses pensées, à réguler son stress. L’application, payante, fait appel à un chatbot (un robot dédié à la conversation écrite) capable de repérer les difficultés particulières du patient et de lui proposer un soutien adapté ».
« En plus de la TCC, sont mis à disposition des exercices de relaxation et de respiration sous forme de podcast, de l’aide pour trouver le sommeil, ainsi qu’une thérapie sonore », précise Delphine Chayet.
Fabrice Bardy, audioprothésiste, docteur en neurosciences de l’audition et premier auteur de ce travail, souligne que « le patient sélectionne un environnement sonore plaisant (vent, oiseaux, vagues, etc.) qu’il peut ensuite jouer en continu à un volume plus bas que celui des acouphènes, via des haut-parleurs ou un casque, de façon à éviter le silence ».
Delphine Chayet retient ainsi que « les résultats de l’étude menée à l’université d’Auckland montrent l’efficacité de la méthode chez des patients souffrant d’acouphènes. Seize semaines après le lancement du programme, une amélioration cliniquement significative a été mesurée chez 62% des participants par des questionnaires validés ».
La journaliste observe que « le programme a notamment eu un effet positif sur l’état émotionnel, le self-control, le sommeil et la relaxation des patients. Le bénéfice est survenu plus rapidement (dès 8 semaines) chez ceux ayant eu accès à des téléconsultations de trente minutes avec un psychologue, en plus du programme sur smartphone. La possibilité de prendre rendez-vous avec un thérapeute formé a donc, depuis, été ajoutée dans l’application ».
« La musique émouvante soulage la douleur tel un analgésique ! »
Date de publication : 5 janvier 2024
Lise Gougis note dans Science et Vie que « le pouvoir hypoalgésique de la musique est connu, et même utilisé comme outil thérapeutique. Mais certaines mélodies ne seraient-elles pas plus efficaces que d’autres pour soulager la douleur ? ».
La journaliste indique que « des chercheurs de l’université McGill de Montréal, au Canada, ont provoqué une légère sensation de brûlure sur le bras de volontaires, semblable à celle d’une tasse de thé chaude au contact de la peau, tout en leur passant des chansons qu’ils connaissaient ou non, des sons brouillés, voire rien, juste le silence. Puis, ils ont relevé la douleur ressentie par les individus ainsi que le caractère agréable des musiques ».
Lise Gougis retient que « pour combattre la douleur, mieux vaut écouter ses morceaux préférés : ils se sont révélés 3 fois plus efficaces que la musique relaxante sélectionnée par les chercheurs, atténuant la douleur de 10 points sur une échelle de 100, soit autant que certains analgésiques en vente libre ! ».
Elle ajoute que « parmi les chansons favorites des participants, celles décrites comme émouvantes procuraient plus de sensations agréables et étaient donc associées à une plus grande analgésie ».
Mathieu Roy, coauteur, indique que « notre hypothèse, c’est que ce type de musique procure plus de plaisir. Le plaisir et la douleur sont des principes opposés ; ainsi, tout ce qui est plaisant peut réduire la douleur ».
Lise Gougis rappelle que « d’autres travaux ont en effet démontré que la musique préférée active le noyau accumbens, centre des mécanismes de récompense dans le cerveau. Ce qui suggère qu’elle est une source de plaisir au même titre que la nourriture, le sexe ou les substances addictives ».
Mathieu Roy note ainsi : « Nous pensons que c’est l’activation de ce circuit de la récompense qui bloque la douleur ».
« Une piste qu’il creuse avec son équipe, en analysant les mécanismes cérébraux associés aux effets de la musique sur la douleur à l’aide d’une IRM fonctionnelle », conclut la journaliste.
« À quoi servent les tests de repérage des troubles neurocognitifs ? »
Date de publication : 12 janvier 2024
C’est ce qu’explique Renaud Gosset dans Le Figaro, notant que « ces tests, évoqués dans le cadre de l’affaire Delon, permettent d’évaluer mémoire, langage, raisonnement mais aussi comportement du patient, et sont essentiels à l’établissement d’un plan de soins. Mais ils pourraient être davantage utilisés par les médecins généralistes ».
Le journaliste rappelle que « Santé publique France définit les TNC (troubles neurocognitifs, dont la maladie d’Alzheimer) comme les plus fréquentes des maladies neurodégénératives, entraînant une perte croissante des fonctions cognitives et des modifications du comportement à l’origine d’une perte d’autonomie du patient. Si aucun traitement curatif n’est disponible, des prises en soins personnalisées sont possibles ».
Il ajoute qu’« on dénombre 1,2 million de personnes touchées par les TNC en France en 2016 et l’on estime qu’elles seront 1.750.000 en 2030. Déceler les TNC par des tests adaptés est donc un enjeu face au vieillissement de la population ».
Le Pr Marc Verny, spécialiste en gériatrie et neurologie à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière (Paris), indique ainsi que « ces tests permettent d’orienter le diagnostic vers des causes qui ne sont pas forcément liées à une maladie neuroévolutive, comme des pertes de mémoires liées à une dépression ou des difficultés de concentration liées à la consommation d’alcool ».
Renaud Gosset relève que « l’interprétation des tests ne peut donc être faite sans prendre en compte différents paramètres comme l’âge et le niveau socio-éducatif du patient, ainsi que son histoire médicale. Les tests cognitifs peuvent être accompagnés d’autres tests pour évaluer le degré d’intensité du trouble (de léger à fort) et le niveau de dépendance du patient ».
Le journaliste observe que « la Haute autorité de santé (HAS) alerte sur le fait qu’«en médecine générale, une des difficultés de la démarche diagnostique est d’écarter une dépression devant un déclin cognitif persistant objectivé par la clinique ou par les tests de repérage». Lorsque des troubles supplémentaires sont présents, comme des troubles psychiatriques (dépression, bipolarité, schizophrénie), une analyse fine est proposée grâce aux entretiens avec l’entourage, et des examens complémentaires comme une IRM ou une ponction lombaire permettent la détection de marqueurs spécifiques de maladies cognitives ».
Renaud Gosset souligne en outre qu’« en France, contrairement à d’autres pays, nul test de repérage n’est recommandé en soins primaires (chez le médecin généraliste). Lorsqu’un patient se plaint auprès de son médecin de perte de mémoire, de troubles cognitifs, de changement durable de comportement ou d’activité, une discussion pour recueillir des informations personnelles (antécédents médicamenteux, mode de vie, profession…) permet de poser l’hypothèse d’un déclin cognitif durable. L’impression du médecin peut être confrontée à des tests standardisés dits «de repérage explorant le déficit cognitif, fonctionnel voire comportemental». Le médecin choisi le test qui lui paraît le plus adapté ».
Le Pr Verny remarque cependant que « ces tests sont trop peu utilisés par les médecins généralistes, mais on constate un effet génération avec les jeunes médecins qui sont davantage sensibilisés à l’utilisation de ces tests ».
« « Je ne subis plus la maladie, je la gère » : les vertus de l’éducation thérapeutique »
Date de publication : 16 janvier 2024
Corinne Renou-Nativel se penche dans La Croix sur les ateliers d’éducation thérapeutique : « Développés dans les années 1980 pour aider les patients diabétiques, [ils] améliorent la qualité de vie des malades chroniques et les rendent davantage acteurs de leur santé. Malgré de multiples bénéfices, l’offre reste limitée ».
La journaliste décrit un de ces ateliers : « À l’établissement d’Aincourt, l’un des sites de l’hôpital NOVO (Nord Ouest Val-d’Oise), la Dre Aurore Lagrange, pneumologue, anime un atelier d’éducation thérapeutique. Il s’adresse à des patients souffrant de BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), une maladie incurable liée au tabagisme et aux expositions à des produits toxiques, notamment dans l’agriculture ».
Corinne Renou-Nativel note que « cette séance est le deuxième volet d’une série de trois ateliers sur « l’exacerbation » de la maladie, c’est-à-dire les périodes de crise. Avec bienveillance, la médecin invite les participants à dire ce qu’ils ont retenu de la session précédente consacrée aux signes d’un état stable ».
La journaliste indique que « malgré la gravité du sujet, la bonne humeur règne, les plaisanteries fusent. Et lorsque Aurore Lagrange demande comment chacun expliquerait l’exacerbation à son conjoint, une grande tendresse emplit la salle : plusieurs patients évoquent leur femme ou leur époux plus vigilant qu’eux-mêmes à leurs symptômes ».
Johan Gustin, souffrant d’emphysème et de BPCO, précise : « Avec l’effet de groupe, surgissent des questions qui correspondent à mes interrogations et d’autres auxquelles je n’avais pas pensé. J’ai participé à quatre ateliers d’éducation thérapeutique. Mieux comprendre ma maladie me permet de mieux la supporter. Je ne la subis plus, je la gère ».
Corinne Renou-Nativel explique qu’« au service de pneumologie d’Aincourt, des ateliers sont proposés aux patients volontaires par des médecins, mais aussi des infirmières ou des kinésithérapeutes, sur des thèmes transversaux et plus spécifiques (physiologie, diététique, traitements par oxygène, etc.) ».
La Dre Lagrange ajoute que « l’éducation thérapeutique est l’un des piliers du service de réhabilitation respiratoire pour apprendre aux patients à mieux connaître leur maladie et mieux vivre avec. L’atelier sur l’exacerbation, par exemple, a pour but de la repérer pour éviter une aggravation, réagir pour favoriser le retour à l’état stable sans passer par une hospitalisation et des complications graves ».
La journaliste poursuit : « D’abord apparue dans le domaine de la diabétologie, l’éducation thérapeutique du patient (ETP) se développe depuis les années 1980. […] Depuis, elle s’est élargie à toutes les spécialités s’occupant de maladies chroniques, avec toujours pour conséquence la réduction du nombre et de la gravité des accidents aigus ».
Corinne Renou-Nativel relève que « les Hospices Civils de Lyon, qui regroupent 13 hôpitaux, proposent aujourd’hui 53 programmes ».
La Dre Corinne Feutrier, pharmacienne et coordinatrice de l’Utep 69 (Unité transversale d’éducation thérapeutique du patient du Rhône), indique ainsi que « sont concernées des pathologies classiques comme l’asthme, la sclérose en plaques et l’insuffisance cardiaque, mais aussi des maladies rares. Parmi ces programmes, 20 s’adressent aux enfants pour qu’ils deviennent à terme autonomes dans la gestion de leur maladie et avec leur traitement ».
La journaliste remarque : « Aux intervenants de s’adapter aux publics, de catégories socioprofessionnelles et d’âges différents. […] C’est aussi une manière de faciliter le dialogue entre médecins et patients, essentiel lors d’urgences, par exemple dans le cas d’un angio-œdème héréditaire. […] L’ETP a également l’avantage de sortir les patients de leur isolement et d’élargir leur regard sur la maladie ».
Corinne Renou-Nativel ajoute que « l’éducation thérapeutique pallie enfin, en partie du moins, au déficit de médecins. À défaut de pouvoir consulter dans des délais ou un périmètre raisonnable, les patients sont un peu mieux armés ».
La journaliste note cependant que « ces formations restent sous-développées en France, alors que la prévalence du nombre de patients atteints d’une maladie chronique reconnus en affection longue durée (ALD) augmente. […] Parmi les freins au développement d’une offre d’éducation thérapeutique, Corinne Feutrier place au premier chef un financement insuffisant ».
« Usage des écrans par les enfants : un groupe d’experts pour faire des propositions à Emmanuel Macron »
Date de publication : 22 janvier 2024
Damien Leloup et Pascale Santi remarquent dans Le Monde que « le chef de l’Etat a annoncé […] vouloir réguler l’accès des mineurs aux téléphones, tablettes, consoles de jeux… Un groupe d’experts devra faire émerger, d’ici au mois de mars, un constat partagé de l’impact des écrans sur la santé physique et mentale des enfants et adolescents, et évaluer l’effet des dispositifs de contrôle existants ».
Les journalistes expliquent que « ce groupe de dix membres a été réuni pour la première fois le 10 janvier. […] Il est coprésidé par la neurologue et neurophysiologiste Servane Mouton et le professeur de psychiatrie Amine Benyamina, chef du département de psychiatrie et d’addictologie de l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne). Les huit autres membres sont d’horizons divers : un épidémiologiste, un psychologue, deux juristes, deux spécialistes de l’éducation et deux du numérique ».
Damien Leloup et Pascale Santi précisent que « 4 axes de travail ont été fixés : faire émerger un constat partagé de l’impact des écrans sur la santé physique et mentale des enfants et des adolescents, évaluer l’efficacité des dispositifs de régulation existants, notamment de contrôle parental, élaborer une doctrine de régulation des écrans et enfin proposer et valoriser des outils adaptés à tous les publics, avec des approches différenciées selon l’âge ».
Les journalistes ajoutent que « les experts feront une revue de la littérature scientifique, et vont auditionner plusieurs personnes ».
Le Pr Benyamina indique que « l’ambition du président est non pas forcément d’interdire mais d’aller vers un changement de paradigme sur l’usage de l’écran ».
Damien Leloup et Pascale Santi rappellent qu’« une étude dans The Journal of Child Psychology and Psychiatry, publiée en septembre 2023, mettait toutefois en avant que le contexte d’utilisation et l’environnement familial joueraient un rôle plus important que le temps passé devant un écran ».
Les journalistes notent en outre que « faute de consensus scientifique sur les conséquences de l’exposition aux écrans, [les logiciels de contrôle parental] faisaient, eux, l’objet d’un certain consensus politique, y compris chez les fabricants. Google, Apple et tous les principaux constructeurs de téléphones ont lancé ces dernières années leurs propres solutions permettant de contrôler les accès des enfants ».
« Tabac, alcool, cannabis : les adolescents commencent à décrocher »
Date de publication : 26 janvier 2024
Angélique Négroni relaie dans Le Figaro « une bonne nouvelle sur les usages des adolescents. Cette génération que l’on accable souvent de bien des maux a réduit sa consommation de cigarettes, de cannabis mais aussi d’alcool. Ce sont les résultats communiqués ce jeudi par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) ».
La journaliste indique en effet que « du côté des collégiens, le niveau d’expérimentation du tabac a diminué de près de moitié entre 2018 et 2022, passant de 21,2% à 11,4%. De même, le cannabis marque un recul avec un taux de 6,7% en 2018 et de 5,3% en 2022 parmi les classes de quatrième et de troisième ».
« Quant à l’alcool, sa consommation chute également. Alors que 60% de mineurs affirmaient avoir pris une fois un verre en 2018, ils ne sont plus que 43,4% quatre ans plus tard. Un niveau qui reste toutefois encore élevé et qui fait dire aux auteurs de l’étude que «le collège reste une période importante d’initiation» à la prise d’alcool », remarque Angélique Négroni.
Elle souligne que « ces tendances à la baisse sont incontestablement positives sur le plan de la santé. […] Des consommations précoces ont parfois des conséquences irréversibles sur le cerveau. Mais l’étude montre aussi que, dès que l’on pousse les portes du lycée, on boit et on fume bien davantage qu’au collège. Que ce soit pour la consommation occasionnelle ou régulière, quasiment toutes les courbes montent en flèche dès la seconde et continuent de progresser jusqu’à la terminale ».
La journaliste retient « un élément encourageant : cette évolution se joue dans des proportions moindres qu’en 2018. Alors que le taux culminait à 88,7% cette année-là, il chute à 73,9% en 2022. Quant aux élèves qui affirment boire régulièrement, même si leur nombre reste encore élevé, avec un taux de 8%, ils étaient trois fois plus nombreux en 2018 ».
Angélique Négroni ajoute que « pour les fumeurs, c’est la même évolution : dès que l’on quitte le collège et que l’on devient lycéen, on résiste de moins en moins à la cigarette. Et plus on gravit les classes, plus on vide rapidement le paquet. Là encore, ces habitudes décrites dans l’étude de 2018 restent une constante en 2022, mais selon des volumes moins importants ».
« Ainsi, 60% des terminales qui fumaient en 2018 ne sont plus que 38% en 2022. Les 21% d’élèves de ces mêmes classes qui se disaient accro au tabac en 2018 chutent à 8% en 2022. L’engouement pour le vapotage joue-t-il sur cette baisse ? Si les lycéens sont moins nombreux à l’expérimenter, ceux qui y sont accros sont en revanche plus nombreux », continue Angélique Négroni.
Les auteurs soulignent que « le tassement de l’expérimentation de la cigarette électronique est contrecarré par des usages quotidiens qui progressent sensiblement, notamment chez les lycéennes, dont les niveaux d’usage sont aujourd’hui comparables à ceux des garçons ».
La journaliste note enfin : « Quant au cannabis, sa consommation est en baisse au lycée. «Pour autant, comme en 2018, un lycéen sur cinq consommateurs présente un risque élevé d’usage problématique ou de dépendance au cannabis», souligne l’étude ».
Angélique Négroni remarque que « la crise du Covid […] n’explique pas, selon les spécialistes, la baisse globale de ces usages. Pressentie comme durable, elle s’inscrit dans un recul généralisé amorcé dès 2010 et constaté par d’autres études internationales sur ces mêmes tranches d’âge ».
Libération relève également : « Les jeunes seraient-ils de plus en plus sages ? L’ensemble des niveaux d’usages de substances chez les adolescents est en baisse en 2022 par rapport à 2018, selon la deuxième édition de l’enquête nationale EnCLASS, menée par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) ».
Le journal observe notamment que « la substance la plus couramment expérimentée et consommée par les adolescents reste l’alcool. 10% des collégiens disent avoir déjà été ivres, et ce sans distinction selon le sexe. Mais depuis 2010, la consommation connaît une importante diminution. A l’époque, plus de 70% des collégiens avaient expérimenté l’alcool. En 2018, ce sont 60% d’entre eux qui déclaraient avoir expérimenté l’alcool, contre 43% d’après les derniers chiffres de 2022 ».
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