« Rapport sur les écrans et les enfants : les préconisations sont-elles applicables ? »

Date de publication : 2 mai 2024

La Croix

La Croix publie un entretien avec Anne Cordier, enseignante-chercheuse en sciences de l’information à l’université de Lorraine, qui« interroge la possibilité de mettre en œuvre les mesures du rapport sur l’usage des écrans par les enfants, remis au gouvernement mardi 30 avril. Elle préconise une familiarisation avec les outils de communication plutôt que leur interdiction drastique ».
Anne Cordier réagit ainsi : « Je suis partagée. D’une part, je suis très contente de voir apparaître dans ce rapport la mention de certains éléments comme la nécessité de restreindre l’accès aux « services prédateurs » (les grandes plateformes pensées pour capter l’attention des enfants, NDLR), de revoir les interfaces pour agir sur les notifications, ou le scrolling (faire défiler des publications, NDLR) à l’infini… Mais certains éléments m’inquiètent, notamment le nombre d’interdictions, qui ne reposent pas sur des faits scientifiques avérés ».
La Croix note que « le rapport préconise en effet la mise en place d’interdictions très strictes : aucun écran avant 3 ans, aucun accès à Internet avant 13 ans et pas de réseaux sociaux avant 15 ans. Ces mesures sont-elles applicables selon vous ? ».
La chercheuse répond que « ces interdictions me semblent difficilement applicables. Je m’interroge d’abord sur la faisabilité juridique et l’atteinte à la liberté qu’elles pourraient engendrer : le droit d’accès à l’information et à Internet est garanti par la loi. Et les mineurs sont des citoyens comme les autres. Nous n’allons pas aller dans les familles pour les sanctionner ou dénoncer ceux qui n’interdisent pas les écrans à leurs enfants ».
Elle ajoute que « ces recommandations me paraissent par ailleurs socialement absurdes. Les enquêtes de terrain menées en France sur l’accès à l’information des enfants et adolescents montrent le rôle d’Internet et des réseaux sociaux comme moyen prisé des jeunes pour s’informer, mais aussi écouter de la musique, lire… Les interdire pourrait entraver l’accès des mineurs à certaines pratiques sociales et à la culture ».
Anne Cordier souligne que « la familiarisation et l’éducation aux écrans et au numérique tout au long du parcours de vie de l’enfant puis de l’adolescent sont les clés. L’éducation aux médias existe déjà aujourd’hui, du cycle 2 à la terminale. L’école est précisément le lieu où l’on peut les accompagner ».
« Cette éducation aux médias doit s’assortir d’un soutien à la parentalité, mentionnée dans le rapport mais seulement pour les moins de 3 ans. Les parents sont réellement démunis, ils ont des questions et des inquiétudes légitimes. Je pense qu’il faudrait les accompagner tout au long de la croissance de l’enfant »,
 remarque la chercheuse.

« Intelligence artificielle : un nouveau modèle capable de lire les émotions ? »

Date de publication : 20 mai 2024

La Croix

Mélinée Le Priol remarque en effet dans La Croix : « Converser à l’oral de manière fluide tout en s’adaptant aux réactions de son interlocuteur : telle est désormais l’ambition de la Silicon Valley pour les assistants d’intelligence artificielle (IA). Ces ChatGPT ultra-perfectionnés remettent au goût du jour une vieille lubie de la tech, la reconnaissance des émotions ».
La journaliste relève ainsi que « dans la Silicon Valley, l’heure est aux assistants d’intelligence artificielle (IA). Ces interlocuteurs virtuels personnalisés serviront bientôt d’intermédiaires, selon leurs promoteurs, à «toutes nos interactions dans le monde numérique» : recherche en ligne, gestion de l’agenda, réponse aux mails… ».
« Outre la génération de texte et la synthèse vocale, le défi technique consistant à « lire les émotions » des utilisateurs sur leur visage (filmé par une caméra) a lui aussi été permis par les progrès récents de l’apprentissage profond (deep learning). […] La joie, la tristesse ou la peur sont ainsi identifiées sur la base de très nombreux exemples », 
indique Mélinée Le Priol.
Elle explique que « la découverte d’une architecture de réseau de neurones nommée Transformer, en 2017, a donné un sérieux coup d’accélérateur à un domaine fondé dès 1998 : l’informatique affective ».
La journaliste constate ainsi : « Mesurer la satisfaction d’un client à sa mine en cabine d’essayage, adapter la luminosité d’une pièce à l’ambiance qui y règne, anticiper la somnolence d’un automobiliste, vérifier la concentration d’étudiants ou de salariés en visioconférence… Les cas pratiques se sont multipliés ces dernières années. […] Sans toutefois percer auprès du grand public ».
Mélinée Le Priol observe que « cette technologie est, de fait, controversée pour son manque de fiabilité et les biais qu’elle charrie. Même les mastodontes s’y sont cassé les dents. En juin 2022, Microsoft a annoncé cesser le développement et la vente de tels outils en raison d’une «absence de consensus scientifique» sur la définition des émotions. Google avait fait de même quelques mois plus tôt ».
Giada Pistilli, responsable de l’éthique au sein de la start-up d’IA française Hugging Face, réagit : « Je doute fort que ces outils réussissent à dépasser les différences culturelles. Sourire est certes très bien vu aux États-Unis, mais dans tout une partie de l’Asie, c’est considéré comme un signe de moquerie ! Ces technologies relaient une vision du monde très centrée sur la culture occidentale ».

« L’impact du travail de nuit sur les salariés et les entreprises encore peu pris en compte »

Date de publication : 22 mai 2024

Le Monde

François Desnoyers remarque en effet dans Le Monde qu’« en désynchronisant leur horloge biologique et en accumulant une importante dette de sommeil, les salariés aux horaires atypiques réduisent leur efficacité professionnelle tout en s’exposant à de nombreux risques pour leur santé. Une problématique peu prise en compte par les entreprises ».
Le journaliste évoque le cas de Martine : « En 2023, cette ancienne infirmière de l’hôpital de Sarreguemines a appris que son cancer du sein, détecté en 2009, était reconnu comme maladie professionnelle par le conseil médical de Moselle. La fin d’un long combat pour la retraitée, qui a mis en lumière la dangerosité du travail de nuit : Martine avait effectué des gardes durant 28 ans ».
François Desnoyers note que « cette reconnaissance est venue confirmer le lien entre rythme de travail et apparition de tumeurs, évoqué par de nombreuses études. […] En cause notamment, le bouleversement des horaires de sommeil et d’activité, qui vont perturber les rythmes circadiens – l’horloge interne ».
Le journaliste explique que « le cancer du sein fait partie de la longue liste des « risques santé » avérés ou probables, liés aux horaires de travail atypiques. Problèmes cardiovasculaires, diabète, perturbations hormonales, prise de poids, troubles psychiques… Le travail de nuit, posté, du soir ou encore d’astreinte, a des effets délétères sur l’organisme ».
Philippe Cabon, enseignant-chercheur à l’université Paris Cité, remarque qu’« au sein des entreprises, on note, en conséquence, un risque d’accident plus élevé, mais aussi une augmentation de l’absentéisme. Autre problématique : le présentéisme. Des salariés se rendent au travail dans un état de santé dégradé, ce qui va entraîner une baisse de la productivité et davantage d’erreurs dans l’exécution des tâches ».
Le chercheur souligne que « nous sommes entrés dans une société “24/7” qui met à distance l’alternance jour-nuit. Cela concernait auparavant essentiellement le secteur des transports et l’industrie. Les services sont désormais de plus en plus touchés : l’amplitude horaire des magasins augmente, des astreintes se mettent en place la nuit, dans l’informatique par exemple… ».
« Pourtant, le sujet n’apparaît guère comme une priorité au sein des organisations »,
 remarque François Desnoyers. Philippe Cabon indique qu’« on retrouve dans l’entreprise ce que l’on perçoit dans la société en général : une sous-estimation de l’impact du sommeil sur la santé ».
François Desnoyers observe que « certaines organisations ont toutefois cherché à prendre en compte la question du sommeil dans leur gestion RH. La plupart ont mis en place des espaces de sieste pour leurs salariés ».
Le journaliste remarque que « de rares entreprises sont allées plus loin. Spécialisée dans le traitement de surface de cylindre, la PME alsacienne Rhenaroll a fait évoluer l’organisation du travail. Les salariés se relayaient auparavant en trois-huit, avec un changement de rythme (de nuit, de l’après-midi, du matin) chaque semaine ».
Son directeur, Hervé Marchand, fait savoir : « Nous avons mis en place un renouvellement des horaires plus rapide, tous les 2 jours. C’est moins pénalisant : le corps n’a pas le temps de s’habituer et ne doit donc pas se réadapter à chaque changement ».
François Desnoyers ajoute que « c’est dans le secteur du transport aérien que l’on trouve les initiatives les plus abouties pour gérer le risque fatigue – du fait notamment d’une réglementation européenne contraignante sur le sujet. Certaines compagnies s’appuient ainsi sur des modèles biomathématiques pour concevoir les plannings des salariés ».

« L’impact du manque de sommeil sur les salariés et les entreprises encore peu pris en compte »

Date de publication : 24 mai 2024

Le Monde

« En désynchronisant leur horloge biologique et en accumulant une importante dette de sommeil, les salariés aux horaires atypiques réduisent leur efficacité professionnelle tout en s’exposant à de nombreux risques pour leur santé. Une problématique peu prise en compte par les entreprises », indique François Desnoyers dans Le Monde.
« Cela a été une grande victoire pour Martine. En 2023, cette ancienne infirmière de l’hôpital de Sarreguemines a appris que son cancer du sein, détecté en 2009, était reconnu comme maladie professionnelle par le conseil médical de Moselle », raconte le journaliste. « La fin d’un long combat pour la retraitée, qui a mis en lumière la dangerosité du travail de nuit : Martine avait effectué des gardes durant vingt-huit ans », précise-t-il.
« Cette reconnaissance est venue confirmer le lien entre rythme de travail et apparition de tumeurs, évoqué par de nombreuses études », souligne l’article. « Le Centre international de recherche sur le cancer estime que le travail de nuit a un effet cancérigène probable », confirme Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers.
« En cause notamment, le bouleversement des horaires de sommeil et d’activité, qui vont perturber les rythmes circadiens – l’horloge interne », explique Le Monde. « Notre profession est sérieusement touchée par cette problématique », poursuit M. Amouroux. « La décision en Moselle pourrait faire boule de neige. De nombreuses salariées touchées par la même pathologie prennent aujourd’hui contact avec la CFDT Mineurs de Lorraine, qui a accompagné Martine dans son combat », révèle François Desnoyers.
« Le cancer du sein fait partie de la longue liste des « risques santé » avérés ou probables, liés aux horaires de travail atypiques. Problèmes cardiovasculaires, diabète, perturbations hormonales, prise de poids, troubles psychiques… Le travail de nuit, posté, du soir ou encore d’astreinte, a des effets délétères sur l’organisme », rappelle le journaliste.
« En parallèle, leur efficacité est réduite durant leur activité. La fatigue affecte la concentration, la vigilance, tout comme elle peut favoriser stress et irritabilité », ajoute-t-il. « Au sein des entreprises, on note, en conséquence, un risque d’accident plus élevé, mais aussi une augmentation de l’absentéisme », indique Philippe Cabon, enseignant-chercheur à l’université Paris Cité. « Autre problématique : le présentéisme. Des salariés se rendent au travail dans un état de santé dégradé, ce qui va entraîner une baisse de la productivité et davantage d’erreurs dans l’exécution des tâches », complète-t-il
« Pourtant, le sujet n’apparaît guère comme une priorité au sein des organisations », note Le Monde. « On retrouve dans l’entreprise ce que l’on perçoit dans la société en général : une sous-estimation de l’impact du sommeil sur la santé », observe M. Cabon.

« L’entraide entre patients, un nouvel élan pour la psychiatrie : « J’arrive de mieux en mieux à parler de ce que je vis » »

Date de publication : 29 mai 2024

Libération

Zoé Neboit note en effet dans Libération que « la «pair-aidance» entre personnes atteintes de maladie psychique fait peu à peu son chemin. A Paris, la Maison perchée, un lieu consacré à cette approche, a ouvert en 2022. Un changement important dans un milieu en proie à une crise de moyens inédite ».
La journaliste livre un reportage à La Maison perchée : « Inaugurée fin novembre 2022 à Paris, la Maison est un lieu associatif fait pour et surtout – c’est là qu’il est atypique – par des adultes de 18 à 40 ans atteints d’une maladie psychique : schizophrénie, bipolarité, trouble borderline ».
Zoé Neboit observe que « si le terme d’aidant est devenu, depuis quelques années, un élément de langage courant, ce concept voisin est encore méconnu. La pair-aidance, le fait de s’entraider entre personnes souffrant de la même maladie, a été théorisée dans les années 70 aux Etats-Unis, à l’époque où émergent les premiers élans de contestation des institutions psychiatriques ».
« La notion clé de la pair-aidance, c’est un savoir qui s’acquiert non pas par l’enseignement ou le raisonnement, mais par l’expérience. C’est l’idée que ce qu’une personne a vécu possède une valeur en soi. Qu’en se retrouvant dans le visage de l’autre, on en ressorte grandi »,
continue la journaliste.
Elle relève que « la Maison perchée, elle, se voit comme un laboratoire de pair-aidance. Au premier plan, il y a la Cafête perchée, tout en bois et plantes vertes, visible depuis les grandes vitres de la rue, et accessible au grand public. Aujourd’hui, c’est la bénévole pair-aidante Elsa Decool, 40 ans, ancienne data manager et diagnostiquée bipolaire à 29 ans qui tient la boutique ».
Elle déclare : « Il arrive que quelqu’un vienne s’asseoir, prenne un thé, et se mette à discuter de sa maladie pour la première fois avec quelqu’un d’autre qu’un psychiatre ».
Zoé Neboit poursuit : « Derrière un épais rideau jaune, deux fauteuils se font face dans un espace qui peut se cloisonner en faisant glisser le tissu : c’est le Nid. Proposé aux primo-arrivants, le Nid donne lieu à un échange en tête-à-tête avec un bénévole pair-aidant. Enfin, au fond du local, la salle principale est investie par la Canopée ».
La journaliste remarque que « ce programme pour jeunes adultes est le cœur battant du projet : il prévoit des groupes de parole, des ateliers artistiques ou encore des cafés thématiques. Le tout, orchestré en grande partie par des bénévoles pair-aidants. Repérés par l’association, ces membres de la communauté passent par une formation de 4 mois ».
Zoé Neboit ajoute que « le succès d’un lieu comme la Maison perchée, qui recense 9 salariés et depuis peu une psychologue, 35 pair-aidants et une communauté de 1600 membres, regroupant la Canopée et la Boussole (un programme pour les proches) est le signe d’un puissant désir de changement. De la société, mais surtout de l’institution psychiatrique ».

« #MeToo à l’hôpital : le gouvernement dévoile ses premières mesures »

Date de publication : 31 mai 2024

Le Parisien
Le Monde

Nicolas Berrod indique dans Le Parisien : « Formation « obligatoire », enquêteurs externes, cellule d’écoute… Le ministre délégué chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, annonce […] plusieurs mesures visant à accompagner les victimes et à mettre fin à l’«omerta» ».
Le journaliste explique que « ce plan a été élaboré après plusieurs réunions avec des associations, des syndicats et des instances diverses ces dernières semaines. […] Il est basé sur 4 axes : des enquêtes plus efficaces, une formation renforcée, un meilleur accompagnement des victimes et davantage de transparence ».
Nicolas Berrod rappelle en effet que « jusqu’à présent, les investigations en cas de signalement sont souvent menées en interne au sein des centres de santé, sans toujours aboutir ».
Le journaliste précise qu’« une cellule d’experts extérieurs va être mise sur place pour «donner aux enquêtes le maximum de chances d’aboutir» et «rassurer les victimes». Elle pourrait comporter, par exemple, des professionnels de santé engagés sur ce sujet et de jeunes retraités ».
Nicolas Berrod ajoute que « d’ici à 3 ans, le personnel des établissements de santé publics devra pour sa part avoir suivi une formation obligatoire aux violences sexistes et sexuelles. Cela concerne en particulier les responsables et maîtres de stage, qui encadrent les internes. Les modalités précises restent à définir, mais cela pourrait prendre la forme de 2 demi-journées ».
Le journaliste indique qu’« un autre volet concerne la libération de la parole, souvent très difficile. […] Pour répondre à ce désarroi, une association aura la responsabilité d’une ligne d’écoute dédiée ».
« À l’AP-HP, une cellule d’écoute pour les victimes d’abus a déjà été mise en place en septembre 2021. Mais moins de 300 signalements ont été faits à ce jour, et seuls 5% d’entre eux concernent des situations à caractère sexuel et sexiste (les autres renvoient surtout à du harcèlement moral) »,
 observe Nicolas Berrod.
Frédéric Valletoux déclare en outre : « On veut mettre en lumière ce qu’il se passe pour tourner la page de l’omerta ». Nicolas Berrod explique que « chaque établissement ou institution devra, chaque année, faire acte de transparence et publier le nombre de signalements, d’enquêtes et de sanctions en son sein ».
Le journaliste observe : « Ces mesures, qui seront suivies d’autres annonces «d’ici à la fin de l’été», suffiront-elles ? […] Les associations réclamaient notamment une formation obligatoire mais aussi la disparition des fresques pornographiques dans les salles de garde et la mise à l’écart, «par principe de précaution», de tout professionnel de santé visé par un signalement ».
Frédéric Valletoux répond que pour les fresques, « on a demandé aux directions de les faire effacer d’ici fin septembre au plus tard », et ajoute : « Dans le monde de la santé s’appliquent aussi les lois de la République, et notamment la présomption d’innocence. Le seul signalement ne peut pas conduire à une mise en retrait automatique et la procédure disciplinaire doit suivre son cours ».
Mattea Battaglia et Camille Stromboni notent également dans Le Monde que « cela fait bientôt 2 mois que le sujet des violences sexistes et sexuelles dans le secteur de la santé […] est revenu sur le devant de la scène ».
« De premiers axes d’action ont été dévoilés par le ministère de la Santé. […] Concernant l’enquête administrative menée par les établissements, une équipe nationale dédiée sera mise en place, avec un rôle d’appui auprès des hôpitaux »,
 indiquent les journalistes.
Elles évoquent un « autre volet, celui de la formation : les professionnels de santé qui ont à encadrer, établir les dossiers, accompagner les violences sexuelles et sexistes, auront obligation d’en avoir suivi une d’ici à 3 ans. Cela concerne, en particulier, les responsables et maîtres de stage des internes ».
« Il est aussi question d’une ligne d’écoute nationale et d’un accompagnement pluridisciplinaire des victimes que le ministère de la Santé prévoit de confier à une association. Engagement est pris d’une communication « large et transparente » autour de ces enjeux, avec des remontées annuelles sur les signalements, les délais de traitement, les sanctions »,
 continuent Mattea Battaglia et Camille Stromboni.
Elles observent que « ces annonces, qui n’ont pas été accompagnées d’une enveloppe budgétaire, recoupent des leviers assez génériques en matière de lutte contre ces violences. Elles sont une première étape, avant un « plan d’actions » promis à l’horizon de l’été ».


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