01 04 10


« Nous allons financer 23 projets expérimentaux pour l’autisme »
La Croix
A la veille de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la famille et de la solidarité détaille en exclusivité pour « La Croix » les prochaines étapes de la politique gouvernementale.
Alors que prend fin « le deuxième plan autisme (2008_2010), Nadine Morano explique que ce dernier qui « prévoyait la création de 4 100 places d’ici à 2012 » a déjà abouti à la création de « plus de la moitié » des places. Concernant « l’évaluation de la méthode controversée du « packing », qui consiste à envelopper les enfants dans des linges froids pour leur faire sentir les limites de leurs corps » le secrétaire d’Etat répond que « Face à l’inquiétude de certaines associations et familles, nous n’avons décidé de mettre en place, avec Roselyne Bachelot, un protocole de recherche clinique sur cette thérapie en particulier. Nous aurons les résultats fin 2011 ». Sur la question du « diagnostic d’autisme aujourd’hui encore posé trop tardivement » dénoncé par les associations, Mme Morano répond que « Le gouvernement a abondé de (,6 millions d’euros les crédits destinés aux éuipes spécialisées dans ce diagnostic (..) Depuis quelques jours, nous disposons d’un « état des connaissances » sur l’autisme que vient de publier le Haute Autorité de santé. Cela va nous permettre de mettre en place une formation appropriée pour tous les professionnels ».


« Bâilleurs de fond »
Liberation.fr
Libération.fr indique qu’ « En cette fin mars est publié le premier ouvrage scientifique jamais consacré au bâillement depuis, euh… la thèse de doctorat de médecine rédigée par un certain René Trautmann en 1901. Puis, les 24 et 25 juin, se tiendra à Paris la première conférence internationale sur le bâillement, à l’hôpital de la Salpêtrière ».
L’article précise que « La première conférence internationale sur le bâillement accueillera à Paris des chercheurs venus des Etats-Unis, du Mexique, d’Inde, d’Israël et de toute l’Europe. Au programme, de vraies avancées sur le chemin de la connaissance et de la lumière, telles que « le bâillement et la clairance de l’adénosine et de la prostaglandine D2 du liquide cérébro-spinal », par Olivier Walusinski, ou encore « la peur induite par la punition modifie le schéma quotidien du bâillement chez les rats», par Jorge Garcia-Torres. On verra aussi que certains hémiplégiques retrouvent momentanément l’usage d’un bras paralysé lorsqu’ils bâillent. Et s’il y avait des choses à fouiller par là ? »
lire la suite sur :
http://www.liberation.fr/vous/0101627587-olivier-walusinski-baillementologue-bailleurs-de-fond


02 04 10

« Les aidants familiaux des malades d’Alzheimer ont besoin de soutien »
Le Figaro
Martine Perez rappelle dans son article que « Le plan Alzheimer 2008-2012 lancé par Nicolas Sarkozy demandait à ce que l’on accorde une attention particulière et une aide aux « aidants » familiaux ». La journaliste remarque que « c’est dans ce contexte que la Haute Autorité de Santé vient dans un rapport de recommander un suivi régulier et personnalisé des proches de parents atteints d’Alzheimer, comportant en tout cas une consultation annuelle ». Martine Perez souligne que ces recommandations « sont destinées essentiellement aux généralistes qui ne doivent pas ignorer ceux qui se chargent d’un malade d’Alzheimer (..) La consultation médicale annuelle doit être l’occasion pour le médecin traitant d’être particulièrement vigilant concernant l’état psychique de l’aidant, son état nutritionnel et son niveau d’autonomie physique et psychique ». La journaliste poursuit, « Que peut proposer le médecin généraliste à l’aidant qui appelle à l’aide ? « différentes interventions sont possibles, répondent les experts, comme la participation à des groupes de soutien avec d’autres aidants, un support téléphonique ou par Internet, des cours de formation sur la maladie, une psychothérapie individuelle ou familiale… » et cite l’exemple de la Suède où des mesures concrètes sont mises en place comme « des séjours de repos dans des hôtels offerts aux aidants pour leur permettre de souffler un peu tandis que des aides à domicile prennent le relais pendant 48heures ».


06 04 10

« Les fous poussés à se soigner contre leur gré ? »
Libération, La Croix, Le Figaro
C’est ce que se demande Eric Favereau, qui constate dans Libération qu’« après la mise en examen de l’homme qui en a jeté un autre contre un RER, le débat rejaillit sur l’obligation de soins psychiatriques ». Le journaliste revient sur les « propos terribles » de la mère du schizophrène : « J’avais tiré le signal d’alarme. Je sentais que mon fils pouvait commettre l’irréparable à chaque instant ».
Eric Favereau observe qu’« à l’évidence, la prise en charge de ce jeune malade était loin d’être parfaite. Et la coordination des soins, manifestement, déficiente ».
Le journaliste note que « par le hasard du calendrier, un projet de loi [sur les hôpitaux psychiatriques] est sur la table. […] Ce texte entend développer les «soins obligatoires», y compris quand le patient n’est pas hospitalisé ».
Eric Favereau relève toutefois que « cette question des soins forcés divise tout le milieu de la psychiatrie », indiquant qu’« il n’est plus question des trois types d’hospitalisation aujourd’hui en vigueur en psychiatrie. […] Le texte parle désormais de soins avec ou sans consentement, «à la demande d’un tiers» ou du «préfet» ».
Le journaliste souligne que « le monde de la psychiatrie souffre de multiples maux, et en particulier d’un manque de moyens chroniques. […] Quelle que soit la loi future, qui sera là pour l’appliquer ? ».
La Croix aborde aussi ce « drame, [qui] reste exceptionnel », et note que « le ministère de la Santé devrait présenter une réforme permettant la délivrance de soins contraignants en dehors de l’hôpital ».
Le journal remarque que « les psychiatres sont divisés ». Le Dr Hervé Bokobza, psychiatre libéral à Montpellier, remarque qu’« avec ce texte, nous ne serons plus en position de soignants mais d’experts, chargés de remettre tous les mois un papier à leur directeur pour signaler que tel patient est ou non venu en consultation. On veut nous transformer en agents d’un contrôle social organisé ».
De son côté, le Dr Jean-Claude Pénochet, président de l’Intersyndicale des psychiatres publics, déclare : « Ces soins ambulatoires sans consentement sont un grand progrès à condition qu’ils soient mis en œuvre sous la responsabilité de l’équipe soignante ».
Le Figaro relève pour sa part que dans cette affaire du « pousseur du RER, policiers et médecins [sont] mis en cause ».
Le journal explique que « l’avocate du jeune [schizophrène] accuse la police et les services médicaux de ne pas l’avoir pris en charge. Une accusation réfutée par le ministère de la Santé, qui ouvre une enquête ».



« Le premier hôpital-prison s’apprête à ouvrir »
La Croix
Marie Boëton note dans La Croix que « le Conseil d’État doit donner aujourd’hui son feu vert définitif à l’ouverture de la première unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) ».
« Une structure qui n’est pas sans créer la polémique », observe la journaliste.
Marie Boëton rappelle que « ces nouvelles structures auront pour vocation d’accueillir les personnes détenues atteintes de troubles psychiatriques trop lourds pour être maintenues dans un établissement pénitentiaire ordinaire ».
La journaliste précise que « c’est au sein de l’hôpital psychiatrique du Vinatier à Bron, dans la banlieue de Lyon (Rhône), que la première UHSA doit ouvrir. De l’extérieur, elle s’apparente à une prison avec son mur d’enceinte, sa douve et ses surveillants pénitentiaires. Seul, toutefois, le personnel soignant est autorisé à y pénétrer ».
« Soixante détenus doivent, dans un premier temps, y être accueillis. Ils seront répartis dans trois services distincts : une unité de soins intensifs, destinée à accueillir les prisonniers souffrant d’une crise aiguë, un lieu de vie collective et un département consacré aux soins individualisés », poursuit Marie Boëton.
La journaliste relève que « l’ouverture d’un tel établissement ne recueille pas l’assentiment de tous. Selon l’Observatoire international des prisons, la création d’unités de ce genre risque de légitimer l’incarcération de malades mentaux ».
Le médecin-chef du service médico-psychiatrique régional de Lyon, Pierre Lamothe, remarque que « les détenus seront accueillis comme l’est le reste de la population. Nous leur proposerons un vrai projet de soin »
« Il faut, certes, questionner les défaillances de la psychiatrie de ville et s’interroger sur la tendance actuelle qui veut qu’on envoie en prison des personnes avant tout malades. Mais cela ne doit pas nous empêcher, à nous médecins, de réfléchir à une prise en charge médicale digne et efficace pour les détenus », ajoute le praticien.
Marie Boëton note cependant que « d’ici à 2012, 10 UHSA sont appelées à voir le jour. Au total, les «hôpitaux-prison» devraient accueillir plus de 600 détenus. C’est-à-dire une part infime des 15 000 qui présentent des troubles psychiques ».


« Le pouvoir des yeux contre les traumatismes »
Le Figaro
Le Figaro note en effet : « Basée sur les mouvements oculaires, cette thérapie baptisée «EMDR» (Eye Movement Desensitization and Retroprocessing) attire de plus en plus de psys et de patients. Révolutionnaire ? ».
Le journal observe que la technique « a été utilisée partout dans le monde, pour des vétérans du Vietnam ou des réfugiés des camps palestiniens. Et aujourd’hui, pour tous ceux qui souffrent de crises d’anxiété, d’images obsédantes ou de sursauts émotionnels inappropriés à leur présent ».
Le Figaro publie un entretien avec le Dr Antoine Bioy (université de Bourgogne, CHU Bicêtre), qui rappelle que l’EMDR « repose sur des techniques que nous utilisons depuis longtemps dans le champ de l’hypnose : plongée du patient dans un état de relaxation, revécu du traumatisme du point de vue affectif… ».
Le spécialiste remarque toutefois que « depuis 3 ou 4 ans, on voit surgir la tentation d’utiliser l’EMDR pour une profusion d’indications. Par exemple, je travaille dans une unité de prise en charge des douleurs et des soins palliatifs, et j’observe que certains soignants veulent l’appliquer dans le traitement de la douleur. Or toutes les douleurs ne sont pas d’origine traumatique. Pour certaines, les antalgiques suffiront… »


07 04 10

« Le suicide d’un anesthésiste bouleverse le monde hospitalier »
La Croix, Le Parisien
La Croix revient sur le suicide d’Eric Delous, jeune anesthésiste du CHU de Montpellier, la semaine dernière, et dont les obsèques ont eu lieu hier. « Il semble qu’il n’ait pas supporté le poids d’une erreur médicale à la suite de laquelle un nourrisson de 5 mois est resté paralysé des membres inférieurs », note le journal.
Le quotidien observe que « ce suicide provoque une vive émotion dans le monde hospitalier. Plusieurs syndicats ont exprimé leur compassion pour les deux familles touchées par ce drame. Certains ont aussi dénoncé le problème de la «souffrance au travail» et du «burn-out» ».
La Croix ajoute que « dans un communiqué, la Confédération des praticiens des hôpitaux exprime sa «colère» contre la direction du CHU «qui s’est crue autorisée à décider d’une mise à pied renouvelée de notre jeune collègue, le stigmatisant maladroitement dans la faute en le mettant à l’écart de son exercice professionnel et de ses patients» ».
Le journal cite le Pr Xavier Capdevila, chef du département d’anesthésie-réanimation de l’établissement, qui déclare quant à lui : « Contrairement à ce qu’on a dit ici ou là, notre collègue n’a pas été laissé seul face à sa détresse. […] Il lui a été proposé un soutien psychologique, qu’il a refusé. Mais il a été très entouré, nous avons toujours maintenu le dialogue avec lui ».
La Croix observe que le médecin, « sans vouloir «créer de polémique», déplore une «certaine inertie administrative» dans la gestion de l’affaire ».
Le Parisien relève de son côté que « des milliers de personnes », dont la ministre de la Santé, ont assisté aux obsèques de l’anesthésiste.

« Stress au travail : le «name and shame» enterré »
Les Echos
Les Echos relève que « la liste des entreprises ayant conclu un accord sur le stress à la demande du ministère du Travail publiée sur le site gouvernemental www.travailler-mieux.gouv.fr n’a pas été actualisée depuis le 10 mars. Promesse est pourtant toujours faite à l’écran de la compléter toutes les semaines ».
Le journal remarque que « cette mise en sommeil a tout d’un enterrement ».
Le quotidien observe que « la stratégie anglo-saxonne du «name and shame» (littéralement «nommer et blâmer») utilisée par Xavier Darcos pour inciter les entreprises à prendre des mesures contre le stress, n’a pas survécu à son départ de la rue de Grenelle ».
Les Echos rappelle que la mesure « était, il est vrai, déjà mal en point », puis note que « dans l’entourage d’Eric Woerth, on reconnaît que le nouveau ministre du Travail «ne souhaite pas poursuivre la mise en ligne» ».
« Cela dit, pour l’heure, rien n’est officiel. Difficile de tourner la page sans risquer de se faire accuser de négliger un des grands sujets sociaux du moment, sauf à prendre dans le même temps d’autres initiatives », estime le journal.
Les Echos ajoute que « le ministre «fera prochainement connaître ses intentions», en précisant qu’il «compte évidemment garder un angle d’action sur les risques psychosociaux, notamment dans le cadre du second plan santé au travail» ».


« La mode du jeûne inquiète les antisectes »
Le Parisien
Le Parisien observe que « le concept du jeûne thérapeutique progresse en France ». Le journal note toutefois que « dans son rapport annuel, la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) s’inquiète de cette vogue du jeûne qu’elle juge propice aux dérives sectaires ».
Le quotidien relève que « la Mission dénonce le discours jusqu’au-boutiste de certains, comme «l’initiateur de l’opération Croisade pour la santé» qui «depuis 2 ans organise pendant l’été une marche de 2 semaines sur plusieurs centaines de kilomètres»… sans manger ».
Le Parisien rappelle à ses lecteurs que « ne pas manger est loin d’être anodin ». Le nutritionniste Jean-Michel Cohen précise ainsi qu’« au bout de 72 heures de jeûne, vous faites entrer votre organisme en état de déficit immunitaire. Après 3 jours, les muscles nobles, les reins, le coeur souffrent ».
Le journal note que « la grande crainte de la Miviludes est surtout que les militants du jeûne ne dérapent en affirmant que la privation de nourriture peut soigner ».


14 04 10

« L’hôpital doit être plus humain »
La Croix
C’est ce que titre La Croix sur sa Une. Le journal observe sur une double page que « plusieurs rapports récents dénoncent la maltraitance «ordinaire» dans les hôpitaux ».
« Devant des usagers qui n’hésitent plus à se faire entendre, la priorité des établissements est de promouvoir les démarches de bientraitance », continue le quotidien.
Pierre Bienvault revient sur le bilan 2009 du pôle santé et sécurité des soins du médiateur de la République, qui « a reçu 4 800 requêtes d’usagers. Parmi celles-ci, les services du médiateur ont identifié une situation de «maltraitance ordinaire» dans un cas sur deux : privations de visites, infantilisation, reproches, absence de prise en compte de la douleur, toilettes imposées, gifles, vols d’argent ou d’objets, non-respect du consentement… ».
Le journaliste précise qu’« il ne faudrait toutefois pas trop noircir la réalité. Toutes les enquêtes d’opinion le prouvent : les Français restent très satisfaits de leurs hôpitaux ».
Pierre Bienvault rappelle en outre que « pour faire évoluer les pratiques, la HAS a décidé de renforcer, dans la procédure de certification des hôpitaux, les mesures visant à mieux prendre en compte les réclamations des usagers ».
« L’autre priorité est d’inciter les établissements à promouvoir en interne le concept désormais très en vogue de «bientraitance» », poursuit le journaliste.
Claire Compagnon, responsable du cabinet de conseil qui a rédigé un rapport sur le sujet pour la HAS, précise que « la bientraitance, c’est rappeler que soigner, c’est aussi faire une toilette dans des conditions décentes ou frapper à la porte de la chambre et entrer en disant bonjour ».


« Un test pour savoir si son enfant fume du cannabis »
Le Parisien
Le Parisien remarque en effet sur une page : « Déjà en vente sur Internet et très bientôt en pharmacie, Narcocheck va séduire les parents curieux de savoir si leur ado fume du cannabis ».
« Signe de l’inquiétude croissante des parents face à l’usage de joints qui grimpe en France, la mise en vente du premier test capable de jauger le dosage de cannabis dans les urines est déjà un succès, comme aux Etats-Unis ou les pays anglo-saxons et nordiques », observe le journal.
Le quotidien explique qu’« aussi simple et pas plus gros qu’un test de grossesse, il suffit de plonger l’outil dans les urines pour savoir quel est le niveau de consommation ».
Le Parisien note toutefois que « la plupart des psys et des toxicologues sont hostiles ». Ainsi, Elisabeth Rossé, psychologue à l’hôpital Marmottan (Paris), déclare que « recourir à ce test peut rassurer les parents mais il n’est envisageable que si les deux parties sont d’accord ».
Et Dan Velea, addictologue et psychiatre, remarque pour sa part qu’« à côté des gens ouverts à la discussion, on aura forcément des parents qui vont obliger leur enfant à s’y soumettre. C’est humiliant, violent, on pénètre dans l’intimité de l’autre ».


15 04 10

Construction de la « première maison d’accompagnement et de soins palliatifs pour enfants »
La Croix
La Croix note que « c’est aujourd’hui que commence, près de Toulouse, la construction de l’Oasis, la première maison en France d’accompagnement et de soins palliatifs pour enfants ».
Le journal relève que « Christophe Carpentier, infirmier anesthésiste, s’est battu pour faire sortir le projet de terre ». Le quotidien revient sur le parcours de ce professionnel, « devenu spécialiste d’une discipline encore peu développée en France, tant elle charrie de résistances et de tabous ».
La Croix remarque en effet qu’« à l’heure actuelle, la plupart des enfants atteints de maladies incurables meurent à l’hôpital, dans des structures non dédiées, sans véritable accompagnement de leur détresse morale et de celle de leurs proches ».
Le quotidien précise que cette « structure pilote, […] un lieu entre l’hôpital et le domicile, pour offrir aux enfants malades une fin de vie sereine et éviter les deuils pathologiques des parents, […] pourra accueillir 5 enfants de 1 à 18 ans, dans 4 chambres et 1 petit appartement ».


19 04 10

« Les jeux vidéo n’empêchent pas de dormir »
Le Figaro
Le Figaro remarque  que selon une étude parue dans le Journal of Clinical Sleep Medicine, « contrairement aux idées reçues, jouer à des jeux vidéo le soir (avec une heure limite) n’empêcherait pas toujours les jeunes de s’endormir rapidement ».
Le journal explique ainsi qu’« après 50 minutes [d’un jeu violent], il aura fallu seulement 7 minutes et demie en moyenne au groupe d’adolescents témoins (uniquement des garçons entre 14 et 18 ans) pour trouver le sommeil ».
« Les chercheurs ont observé le comportement des jeunes après leur avoir montré le documentaire sur les manchots, «La Marche de l’empereur». Après diffusion du film, les garçons mettaient 3 minutes à s’endormir », poursuit le quotidien.
Le Figaro indique que les chercheurs, supervisés par le Dr Michael Gradisar (Université d’Adélaïde, Australie), « pensent que s’ils avaient fait jouer les adolescents à un jeu du style Guitar Hero, les résultats auraient sans doute été un peu différents. En cause, une augmentation de la température corporelle due à l’activité. Avec ce jeu, ils estiment que le sommeil aurait sans doute été plus difficile à atteindre ».
Le journal ajoute que « selon eux, si l’échantillon étudié avait été plus jeune, les adolescents auraient mis plus de temps à s’endormir ».


« Bientôt des photos chocs sur les paquets de tabac »
Les Echos
Les Echos relève en effet que « des photos chocs vont bientôt apparaître sur les paquets de cigarettes. Objectif, décourager les fumeurs réfractaires à toutes les campagnes lancées par le gouvernement depuis plusieurs années pour réduire le nombre de cancers du poumon ».
Le quotidien indique que « Roselyne Bachelot vient de signer l’arrêté imposant ces photos. […] Toutes les marques devront avoir modifié leurs emballages d’ici à un an ».
« Un délai qui mécontente toutes les parties », observe toutefois Les Echos.
Le journal note que « les industriels protestent parce qu’il est «irréalisable». Ils font valoir qu’il n’y a dans le monde que 5 fabricants de cylindres nécessaires à l’impression des paquets. […] De son côté, Gérard Dubois, spécialiste de la santé publique, juge le délai «exorbitant» ».
Les Echos fait savoir que « 14 images très explicites illustreront 14 slogans sanitaires au dos des paquets de cigarettes », tels que « les fumeurs meurent prématurément », ou « fumer peut entraîner une mort lente et douloureuse ».


21 04 10

« Débat autour des soins psychiatriques sous contrainte »
Le Monde
Le Monde revient sur « l’instauration d’une obligation de suivi en dehors de l’hôpital [qui] divise les usagers et les psychiatres », selon « l’avant-projet de loi « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques » ».
Le journal s’interroge : « Est-il possible d’obliger une personne atteinte de troubles psychiques à se soigner, en dehors de l’enceinte de l’hôpital ? De nombreuses inquiétudes s’expriment et le débat fait rage ».
Le quotidien note que « les familles de malades mentaux demandaient cette extension de la prise en charge sous contrainte. Parce que tout le monde n’a pas besoin d’être hospitalisé, mais aussi parce que hors structure psychiatrique, le suivi des malades a besoin d’être amélioré ».
Le Monde ajoute que « les psychiatres, de leur côté, sont loin d’être tous favorables à la future loi. Les avis divergent sur l’impact de l’élargissement du soin contraint. Selon le ministère de la Santé, il n’y aura pas d’augmentation du nombre de prises en charge sans consentement: elles ne devraient être proposées que quand l’état du malade le permettra ».
Le journal indique notamment que « le Dr Hervé Bokobza redoute une perte de confiance entre les psychiatres et certains patients, comme les SDF. « Le psychiatre sera mis dans une position d’expert en ordre public, et non plus de soignant », juge-t-il ».
Le Monde relève en outre que « beaucoup de craintes émergent sur l’impact de la réforme sur le travail des psychiatres. Angelo Poli, président du Syndicat des psychiatres d’exercice public, est favorable aux soins sous contrainte hors hôpital, mais il estime – et il n’est pas le seul – qu’il y aura un problème de manque de moyens pour suivre les malades ».


22 04 10

Le « syndrome d’accent étranger »
Le Figaro
Le Figaro se penche sur le sort de Sarah Colwill, une jeune femme britannique qui a décidé d’apprendre le chinois et qui « s’est mise à parler subitement avec un parfait accent mandarin, sans jamais avoir mis les pieds en Chine ».
Le journal observe que « la mésaventure, qui a d’abord amusé l’intéressée, prend désormais pour elle des allures de cauchemar ».
Le Figaro note ainsi : « Sachant que son entourage, qui ne reconnaît plus sa voix au téléphone, lui raccroche régulièrement au nez, on comprend son manque d’enthousiasme pour le mandarin ».
Le quotidien explique que « les médecins ont diagnostiqué un «syndrome d’accent étranger», dont souffrent moins de 20 personnes dans le monde, et qui serait provoqué par une lésion cérébrale consécutive à 10 ans de migraine chronique. Et ils ne sont guère optimistes quant à l’évolution de ses symptômes ».


« Des mutations [génétiques] sont à l’origine de bégaiements »
Science et Vie numéro 1111, La Recherche numéro 440
C’est ce que relève Science et Vie, « selon l’analyses des gènes de 123 Pakistanais bègues, dont 46 avaient des liens familiaux ».
Le magazine explique que « ces mutations situées sur le chromosome 12 entraîneraient la modification du lysosome, un organite cellulaire important pour la régulation du métabolisme ».
Science et Vie ajoute que « l’étude de bègues occidentaux a montré que la plupart d’entre eux sont porteurs des mêmes mutations que les Pakistanais. 9% présentent aussi des mutations sur deux autres gènes, également impliqués dans la régulation du métabolisme ».
« Reste aux chercheurs de l’Institut national américain des troubles de la communication à comprendre le lien entre ces anomalies métaboliques et le trouble de l’élocution », conclut le mensuel.
La Recherche aborde aussi ce travail paru dans les NEJM (C. Kang et al.).
Le magazine note que « cette découverte pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements », rappelant que « 60 millions de personnes souffriraient de bégaiement persistant dans le monde ».




27 04 10

« Soigner l’AVC… en chantant »
Sciences et Avenir, numéro 758
Sciences et Avenir s’intéresse à une « voie de soin [de l’AVC], la MIT, ou thérapie d’intonation mélodique, mise en œuvre par Gottfried Schlaug, neurologue à l’université Harvard, à Boston (Etats-Unis) ».
Le magazine observe que « lorsque l’attaque touche l’hémisphère gauche du cerveau, siège du centre de la parole, les victimes perdent leurs capacités d’élocution. Pourtant, certains de ces aphasiques sont capables de chanter ».
Sciences et Avenir indique ainsi que « lors d’une conférence à San Diego, [le chercheur] a présenté des cas de recouvrement de la parole… chantée ! Des patients incapables d’énoncer des mots intelligibles sont parvenus, après des séances d’entraînement, à chanter «happy birthday» ou à exprimer un besoin, tel que «j’ai soif» ».
Le mensuel explique que « les effets de la thérapie ont été étudiés grâce à l’imagerie cérébrale (IRM fonctionnelle). Gottfried Schlaug et son équipe ont montré que la musique stimule des zones du cerveau différentes de celles de la parole ».
Sciences et Avenir note que « s’il s’agit d’un discours énoncé, c’est l’hémisphère gauche qui est sollicité ; s’il s’agit d’une communication chantée, c’est l’hémisphère droit – et parfois les deux ».
Le magazine indique qu’« un essai clinique avec 30 patients aphasiques est en cours ».



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