08 12 10

« Loin de la ville, soigner la maladie mentale »
La Croix 
La Croix publie un reportage au centre médico-psychologique de Civray, dans la Vienne,
« situé en zone rurale, [où] les soignants misent sur un travail de terrain pour repérer les patients en souffrance ».
Le journal remarque que « la folie reste trop souvent associée à quelques faits divers tragiques », et note qu’« ici, les locaux sont accessibles à tous. Pas de vigile à l’entrée, ni de mesure de sécurité particulière ».
Le quotidien cite notamment le Pr Jean-Louis Senon, chef du pôle II (Poitiers-Civray) de psychiatrie adulte du CHS Laborit, qui, cette semaine, « doit présider une commission d’audition de la HAS sur la dangerosité psychiatrique ».
Le psychiatre note ainsi que « c’est un sujet sensible qui, malheureusement, est en général abordé sans recul par les responsable politiques, le plus souvent à l’occasion d’un fait divers. Il est donc très important de rappeler que les violences perpétrées par des malades mentaux restent tout à fait exceptionnelles. Plus de 95% d’entre eux ne sont jamais violents ».


10 12 10

« Les salariés se sentent moins stressés mais plus fatigués en 2010 qu’en 2009 »
Les Echos, La Tribune 
Les Echos relaie
« l’enquête sur l’état de santé des salariés en France », que vient de publier le groupe de protection sociale Malakoff Médéric. Le journal note que cette « radiographie va au-delà de la seule analyse de ce qui est traditionnellement «pris en compte par le système de santé», explique Guillaume Sarkozy, délégué général du groupe ».
Le quotidien relève qu’« en 2010, tout comme en 2009, 35% des salariés interrogés estiment que les facteurs liés à leur activité professionnelle (tension au travail, pénibilité, pression psychologique, déficit de reconnaissance) constituent les plus grands risques de détérioration du bien-être », devant « le repli social », « l’isolement », « l’environnement personnel, l’hygiène de vie et l’état de santé proprement dit ».
Les Echos ajoute que « si l’indicateur général de risque lié à la sphère professionnelle varie peu, ses différentes composantes évoluent. La pression psychologique se révèle moins forte en 2010 (- 4 points, à 18%). […] Reste que, au final, «les salariés se sentent plus fatigués en 2010» ».
Le journal observe par ailleurs que « les femmes souffrent plus souvent de troubles du sommeil et estiment que les risques qui pèsent sur leur bien-être tiennent à leur vie personnelle. Quant aux jeunes, ils sont plus que les autres exposés aux risques à cause de leurs habitudes alimentaires ou leur consommation de produits à risques (alcool, tabac, cannabis) ».
Les Echos souligne que « l’enquête relève une attente des salariés pour que l’entreprise les aide à améliorer leur bien-être, notamment en leur permettant de faire de l’exercice ou de bien dormir. […] Y répondre permet d’influer sur la productivité ». 
Le quotidien remarque enfin que « dans des entreprises qui s’occupent de la santé de leurs salariés (programme de nutrition, promotion du sport…), 12% des salariés avouent que, bien que non malades, ils ont envie de prendre un arrêt maladie… Ils sont deux fois plus nombreux quand leur entreprise ne fait rien pour leur santé ».
La Tribune retient pour sa part que « les salariés demeurent inégaux face à la santé au travail ».
Le journal note que « c’est surtout sur le plan régional que les différences sont les plus marquées. Sans surprise, dans le Nord-Pas-de-Calais et la Lorraine, les salariés sont très sensibles à la pénibilité physique de leur travail ».
Le quotidien aborde aussi les « mauvaises habitudes alimentaires – avec un risque très élevé en Ile-de-France, Nord-pas-de-Calais et Lorraine »


13 12 10

« Les salariés de plus en plus fatigués »
L’Humanité 
L’Humanité se penche à son tour sur «
l’enquête sur l’état de santé des salariés en France », publiée par le groupe de protection sociale Malakoff Médéric. 
Le journal retient que
« ce sont les facteurs de risques liés à la vie professionnelle qui pèsent le plus sur le bien-être », et ajoute que selon cette enquête, « les salariés se sentent plus fatigués » en 2010 qu’en 2009.
Le quotidien remarque toutefois que
« la démarche [du groupe de protection sociale complémentaire], isolant facteurs internes à l’entreprise et externes, est sujette à interrogation ».
L’Humanité continue : « Même si Malakoff Médéric se défend de vouloir orienter les actions de l’entreprise, il tend à relativiser le rôle crucial du travail et à valoriser des actions sur les comportements des individus. […] L’amélioration de la santé en entreprise n’appelle-t-elle pas en priorité une intervention sur les conditions de travail ? », s’interroge le journal.


16 12 10

« L’entretien prénatal précoce est encore trop peu développé »
La Croix 
C’est ce que note Marine Lamoureux dans La Croix. La journaliste rappelle que
« pour améliorer le déroulement de la grossesse, prévenir les dépressions du post-partum, voire les actes de maltraitance vis-à-vis du bébé, un entretien prénatal précoce a été prévu par le plan périnatalité 2005-2007 ».
« L’association Enfance et partage lance, ce matin, un appel pour le promouvoir »,
indique Marine Lamoureux.
La pédopsychiatre Françoise Molénat explique que «
l’enjeu, c’est de prévenir en amont les difficultés qui surviennent après la naissance et conduisent de nombreux parents dans nos cabinets parce que l’enfant dort ou tête mal, sans explication organique, voire s’isolent ».
Marine Lamoureux relève ainsi que « d’après «Allô parents bébé», qui se fonde sur les appels de femmes enceintes ces 6 derniers mois, seules 45% d’entre elles se sont vues proposer l’entretien prénatal précoce et 35% en ont effectivement bénéficié ».
« L’échantillon est mince (300 femmes) mais Françoise Molénat […] confirme que seule une minorité de femmes y a accès aujourd’hui. Elle évoque «des résistances» chez les gynécologues mais aussi les psychologues, qui «ont du mal à travailler en réseau». Surtout, «encore trop peu de sages-femmes sont formées à ce type d’entretien» »,
indique la journaliste.
Marine Lamoureux retient que
« pour Françoise Molénat, qui forme un grand nombre de professionnels de la naissance, il faut insuffler un «changement de culture» chez les médecins afin que l’entretien soit «systématiquement proposé» aux femmes enceintes ». La pédopsychiatre remarque en effet que « lors des consultations souvent, elles n’osent pas “ennuyer” le gynécologue avec leurs soucis et on passe parfois à côté d’informations clés »


20 12 10

« Une étude confirme le rôle de l’amygdale dans le sentiment de peur »
Le Monde 
Le Monde indique que
« l’amygdale, une petite zone du cerveau en forme d’amande, joue un rôle clé dans le déclenchement du sentiment de peur, une émotion essentielle à la survie, a confirmé pour la première fois une recherche conduite sur une femme qui en était dépourvue ».
Le journal explique que cette étude, publiée dans Current Biology, « a été conduite sur une femme d’une quarantaine d’années, dont une maladie rare a détruit l’amygdale. Des études avaient confirmé qu’elle était incapable de lire la peur dans les expressions faciales, mais elles n’avaient pas pu déterminer si elle avait ou non la capacité de ressentir elle-même cette émotion ».
Le Monde note que « le rôle central joué par l’amygdale dans le déclenchement de la peur pourrait ouvrir la voie à des nouveaux traitements pour les personnes souffrant de troubles consécutifs à des traumatismes psychologiques comme les soldats en situation de combat ou pour combattre l’anxiété, selon le Dr Daniel Tranel, professeur de neurologie et psychologie à l’Université d’Iowa (Etats-Unis), principal auteur de l’étude ».
Le chercheur indique que « la psychothérapie et les médicaments sont les options actuelles pour traiter le syndrome de stress post-traumatique et ces traitements pourraient être ajustés ou de nouveaux développés en ciblant l’amygdale ».


21 12 10

« Dyslexie : un espoir grâce à l’imagerie médicale »
Le Parisien 
Le Parisien indique en effet que
« cette maladie qui rend l’enfant incapable d’acquérir les techniques du langage, est désormais décryptée. Selon des travaux publiés lundi, l’imagerie du cerveau permet de dire, dans la plupart des cas, si un adolescent souffrant de dyslexie pourra ou non surmonter ce trouble de l’apprentissage de la lecture ».
Le quotidien explique que « les 45 enfants ayant participé à cette étude, âgés de 11 à 14 ans, ont été soumis à une batterie de tests pour évaluer leurs capacités de lecture. Il a été déterminé que 25 étaient dyslexiques ». 
Le journal continue : « Les chercheurs de l’Université de Stanford (Etats-Unis), dont l’étude paraît dans les Annales de l’Académie américaine des Sciences (PNAS), ont utilisé l’imagerie par résonance magnétique. Ils ont constaté que 13 de ces dyslexiques activaient une région du cerveau, près de la tempe droite, plus souvent que les autres ».
« Ils ont aussi observé que ces mêmes enfants avaient des connexions plus fortes dans un réseau de fibres cérébrales reliant l’avant et l’arrière du cerveau »,
poursuit Le Parisien.
Le quotidien ajoute que
« les chercheurs, dont Fumiko Hoeft, ont soumis les mêmes enfants dyslexiques aux mêmes tests de lecture 2 ans et demi après et constaté que les 13 enfants qui activaient cette zone spécifique du cerveau près de la tempe droite avaient beaucoup plus de chances d’avoir surmonté leurs difficultés de lecture que les 12 autres jeunes dyslexiques dont le cerveau ne compensait pas ce trouble ».
Le Parisien relève que « les auteurs, combinant les données obtenues avec les examens IRM, ont pu prédire avec 72% d’exactitude qui des enfants dyslexiques avaient les meilleures chances de surmonter ce trouble ».
Le Dr Alan Guttmacher, directeur de l’Institut national américain de la santé de l’enfant et du développement humain, remarque que « la compréhension de l’activité cérébrale liée à la compensation de ce handicap pourrait conduire à développer des techniques capables d’aider les dyslexiques à renforcer ce mécanisme. De la même manière, de nouveaux traitements pourraient être développés pour ceux souffrant de dyslexie dont le cerveau ne parvient pas à compenser ce trouble »


22 12 10

« Les hôpitaux de plus en plus victimes de violences »
Le Parisien 
Le Parisien constate dans ses pages locales qu’
« un voile se lève peu à peu sur un tabou de l’hôpital public. Médecins, infirmiers, aides-soignants, administratifs… ils font face à des patients toujours plus agressifs ».
Le journal note qu’« un chiffre illustre ce malaise. Selon la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, les agressions physiques à l’encontre du personnel ont augmenté de 26% au cours du premier semestre 2010 ».
Le Parisien explique que « l’AP-HP a dénombré 87 victimes de coups et blessures (entraînant une interruption de travail inférieure à 8 jours) au début de cette année, contre 69 pour les premiers mois de l’année 2009. Les chiffres d’«atteintes aux personnes» (insultes, coups et blessures, etc.) ne cessent de gonfler depuis plusieurs années (à l’exception d’une légère baisse en 2009) », ajoute le quotidien.
Le journal précise le
« premier public touché par cette violence : les soignants des urgences », observant que « le service des urgences concentre tous les ingrédients d’un cocktail explosif : longues files d’attente, patients en état de choc, d’ébriété, en détresse psychique… et ces victimes semblent être de moins en moins patientes ».
Le Parisien note que « la plupart des hôpitaux parisiens et d’Ile-de-France disposent désormais d’un service de sécurité pour gérer les situations les plus tendues. Une fausse bonne réponse pour Patrick Pelloux, président de l’Amuf : «Plutôt que de s’adapter, l’AP-HP a préféré rentrer dans le frontal en mettant en place des vigiles» ».
Le quotidien ajoute que « l’assistance publique assure traiter le problème en amont », avec par exemple un « groupe de travail rassemblant soignants, personnel administratif, police de l’arrondissement » à Saint-Antoine, ou encore une nouvelle organisation des urgences.


24 12 10

Le réveillon de Noël aurait des « effets bénéfiques sur la santé »
Le Parisien 
Le Parisien indique que
« selon plusieurs études scientifiques, la nuit du 24 décembre a des effets bénéfiques sur la santé ». 
Le journal se penche ainsi sur une étude hongroise de 2009, selon laquelle « il y a nettement moins de suicides la nuit de Noël qu’au Jour de l’An ». Son auteur, le Dr Jan-Cédric Hansen, note que « la nuit du 24 décembre semble avoir un effet protecteur vis-à-vis des pulsions autoagressives, y compris pour les personnes souffrant de situations de couple ou familiales difficiles, ou même ayant des antécédents de passage à l’acte, à la différence de la Saint-Sylvestre ».
Le Parisien explique que pour ce généraliste, « la seule différence entre ces deux célébrations est religieuse. […] Toutefois, lors de ses recherches, il a trouvé une autre explication encore plus inattendue : selon une étude tchèque de 2005, la réduction du taux de suicides la nuit du 24 au 25 décembre serait due à l’usage des… épices de Noël ! Noix de muscade, cannelle, clous de girofle, anis sont en effet connus pour avoir des effets antidépresseurs ».
Le journal relève en outre que « les effets néfastes sur le tour de taille des agapes de Noël sont bien connus », mais rappelle que « les huitres sont riches en fer et en magnésium », ou encore note que « le saumon fumé mais aussi le crabe et les coquilles Saint-Jacques sont composés d’omégas 3 et de plusieurs vitamines, dont la vitamine D ».
Le Parisien précise néanmoins : « Attention aux trop fortes émotions. […] Une étude suédoise de 2009 a montré que pour les sujets présentant des risques cardio-vasculaires, le taux d’admission aux services des urgences pour décompensation augmente de 25 à 33% les 15 jours qui suivent Noël ».


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