10 02 14

« Un test pour dépister soi-même l’infertilité masculine… et après ? »

Soline Roy observe dans Le Figaro qu’« un autotest permettant de mesurer, chez soi, sa concentration de spermatozoïdes est commercialisé depuis février dans les pharmacies françaises. Mais les spécialistes doutent de son utilité et de ses limites éthiques ».
La journaliste note ainsi que «
 pour une quarantaine d’euros, SpermCheck ambitionne de répondre aux couples ayant des difficultés à concevoir ». Fabien Larue, directeur de la PME AAZ qui commercialise ce test en France, déclare : « Nous pensons donc qu’il y a un public. Mais notre objectif est, plus largement, de lancer toute une gamme d’autotests ».
« Affichant une fiabilité de 98%, SpermCheck ne prétend pas pour autant remplacer une consultation 
», poursuit Soline Roy. Le directeur indique ainsi : « Nous le précisons bien dans la notice : quel que soit le résultat, il faut ensuite voir un spécialiste de l’infertilité ».
Soline Roy souligne ainsi que 
« la concentration en spermatozoïdes n’est pas stable. Une grosse fièvre, un rapport sexuel récent (moins de 3 jours) ou certains médicaments courants peuvent la diminuer. De même, détecter peu de spermatozoïdes n’indique pas si ces derniers sont peu ou mal fabriqués, ou bien s’ils peinent à parvenir à destination ; deux types de pathologies qui supposent des traitements différents ».
« En outre, la seule concentration de spermatozoïdes ne suffit pas à juger de la fertilité masculine Mobilité, morphologie et vitalité comptent aussi 
», ajoute la journaliste.
Christophe Arnoult, directeur de recherches CNRS/Université Grenoble-Alpes, remarque pour sa part qu’«
 avec ce type d’autotest, vous n’avez pas avancé d’un iota sur votre infertilité. Cela ne sert à rien. Si vous n’arrivez pas à concevoir un enfant et que le test est anormal, vous consulterez ; mais si le test est normal vous consulterez aussi…».
Soline Roy relève enfin que «
 certains s’inquiètent d’éthique : peut-on laisser un patient seul face à un tel diagnostic ? Le Comité consultatif national d’éthique s’était penché en 2013 sur les autotests du VIH, après un avis de 2004 sur ces mêmes tests et ceux diagnostiquant des maladies génétiques. Un test de «diagnostic de maladies potentiellement graves», relevaient alors les Sages, pose des problèmes bien différents de ceux visant à «identifier un état ou surveiller un traitement» ».
« Se pose alors un dilemme : comment favoriser le «droit à l’information» et le «souci légitime d’accroître l’autonomie de l’usager», sans risquer de livrer «sans accompagnement» un résultat «réducteur» aux conséquences potentiellement «délétères» ? », s’interroge la journaliste.

Le venin du serpent corail, pour « aider à combattre certaines maladies comme l’épilepsie et la schizophrénie »

Le Parisien fait savoir qu’« une équipe internationale de chercheurs est parvenue après plus de 10 ans de recherches à percer le mystère du puissant venin du serpent corail. Cette découverte pourrait apporter des éclairages sur l’épilepsie, la schizophrénie et la douleur chronique. Ses protéines n’ont aucun effet sur celles que ciblent la plupart des venins produits par les autres serpents et animaux ».
Le journal indique que 
« ce venin rare contient une toxine qui active de façon permanente une protéine clé des cellules nerveuses provoquant des crises mortelles d’épilepsie chez les proies ».
Frank Bosmans, professeur adjoint de physiologie et de neuroscience à la faculté de médecine de l’Université Johns Hopkins, co-auteur de ce travail publié dans les 
Comptes rendus de l’Académie américaines des sciences (PNAS), précise : « Ce que nous avons trouvé, c’est la première toxine animale connue appelée MmTX, et de loin la plus puissante, qui cible les récepteurs GABA(A) ».
Le Parisien explique que 
« ces récepteurs sont très importants chez les mammifères car ils jouent un rôle clé dans la communication entre les cellules nerveuses dans le cerveau et la moelle épinière. Ils sont la cible de plusieurs molécules pharmacologiques importantes pour la santé humaine. Chez les souris, MmTX a provoqué une succession de relaxations et de tétanisations des muscles, similaires à l’épilepsie, qui ne peut être arrêtée. ».
Le journal précise que le Pr Bosmans 
« prévoit avec son équipe de recherche d’utiliser le MmTX comme un outil pour mieux comprendre comment fonctionnent les récepteurs GABA(A). Dans la mesure où des erreurs dans ces récepteurs peuvent provoquer l’épilepsie, la schizophrénie et des douleurs chroniques, ces scientifiques espèrent que leurs prochains travaux apporteront de nouveaux éléments sur ces pathologies ».

« Sida, quand les adolescents réclament le respect du secret médical »

La Croix indique que « le Conseil national du sida a rendu [la semaine dernière] un avis pour mieux garantir le droit d’un mineur séropositif à être soigné sans l’avis de ses parents ».
Le journal explique que 
« chaque année, une cinquantaine de nouveaux cas de VIH sont recensés chez des mineurs. Dans la très grande majorité des cas, ils sont soignés en concertation avec leurs parents. En investiguant un peu, le CNS a identifié une vingtaine de situations «problématiques» ».
Le quotidien note qu’alors, 
« deux logiques se font face : celle du respect médical et celle de la primauté de l’autorité parentale. En France, la règle est que l’autorité parentale s’impose au secret médical. […] Rien ne s’oppose juridiquement à ce qu’un mineur consulte seul un médecin. Mais ce dernier ne peut lui délivrer un traitement sans le consentement de ses parents ».
La Croix précise qu’« 
il existe des exceptions encadrées à ce principe, notamment en matière de contraception ou d’interruption de grossesse. La loi du 4 mars 2002 sur les droits des malades a ouvert une autre possibilité : celle de soigner un mineur, sans informer les parents, dans «certaines situations rares» ».
Le journal souligne que 
« le texte prévoit plusieurs conditions : le traitement doit s‘imposer pour sauvegarder la santé du mineur et celui-ci doit être accompagné d’un majeur de son choix. Si ce texte peut s’appliquer à différentes pathologies, c’est surtout à la demande des médecins du sida qu’il a été instauré ».
La Croix observe que «
 des mineurs préfèrent renoncer à un traitement si le secret est levé », puis cite le CNS, qui notait en 2000 que « ces cas doivent être l’objet de toute l’attention et de la protection des professionnels de santé », ajoutant que ce choix peut être jugé « comme peu efficace voire dangereux sur un plan psychologique ». Le quotidien remarque cependant que « si la loi permet le secret, il est rare que l’ado maintienne éternellement le silence ».

12 02 14

« Hyperactivité : les belles, mais utopiques recommandations de la HAS »

     

C’est ce que titre Le Figaro, qui indique que « la Haute Autorité de santé dévoile ses préconisations pour mieux dépister les enfants souffrant de troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ». Le Dr Jean Chambry, pédopsychiatre qui a coprésidé le groupe de travail, remarque ainsi :« Nos recommandations sont idéalistes. Mais c’est un idéalisme assumé ».
« L’objectif premier était d’affirmer que le TDAH existe et n’est pas une invention des laboratoires pharmaceutiques. Mais aussi sensibiliser les médecins généralistes pour qu’ils prennent le temps d’évaluer ces troubles », 
ajoute le praticien.
Le journal remarque en effet qu’il est «
 difficile de savoir exactement combien d’enfants en France sont touchés, mais on parle généralement de 3 à 5%. Et s’il existe des critères diagnostiques listés notamment par le «DSM 5» (manuel américain des affections psychiatriques), ceux-ci sont contestés par certains professionnels. Plusieurs autres pathologies peuvent ressembler au TDAH ; en outre, la limite entre «enfant très farfelu» et «hyperactif» peut être floue et dépend beaucoup du seuil de tolérance de ceux qui ont la charge de l’enfant agité ».
Le Dr Chambry souligne cependant qu’«
 il y a de la souffrance derrière ces difficultés, chez les enfants comme chez les parents. Ces recommandations permettront aux médecins de dire aux parents qu’ils ne sont pas de mauvais parents, mais que les difficultés de leur enfant sont réelles ».
Le Figaro ajoute qu’«
 il faudra être très rigoureux », le pédopsychiatre relevant qu’« aux États-Unis il y a beaucoup de surdiagnostic, car on ne prend pas toujours le temps d’évaluer la situation, et les traitements médicamenteux sont donnés en première intention ».
Le quotidien observe ainsi : 
« Pas d’excès de prescriptions à craindre donc, à en croire les promoteurs de ces recommandations. Le méthylphénidate, seule molécule proposée à ce jour contre le TDAH, […] est mis à sa juste place : jamais en première intention, toujours en complément d’autres thérapies, et uniquement si l’enfant et son entourage ont besoin de cette aide pour faire «taire» les symptômes le temps que les troubles s’apaisent ».
« Le rôle du médecin généraliste sera donc de repérer un éventuel trouble et d’orienter la famille vers un service spécialisé s’il suspecte un TDAH. Il devra ensuite informer les familles, leur délivrer aide et conseils en attendant la confirmation du diagnostic. Une attente parfois bien longue 
», continue le journal.
Christine Getin, présidente de l’association TDAH France, indique que «
 l’errance thérapeutique peut durer jusqu’à 2 ans et demi », Le Figaro notant que « les services spécialisés sont tellement sollicités ».
Le quotidien ajoute qu’« 
une fois le diagnostic posé, le médecin de famille devra aider les parents à mettre en place les diverses thérapies proposées, suivre l’évolution de l’enfant et, dans le monde idéal des bonnes pratiques, coordonner le travail du médecin spécialiste, des autres professionnels de santé […] et de l’école ».
Christine Getin remarque ainsi qu’« 
actuellement, il faut être un battant pour y arriver. Si le médecin de famille pouvait aider à comprendre, prendre du recul, prioriser les prises en charge, peut-être que tous les enfants s’en sortiraient mieux ».
La Croix indique également que la HAS «
 publie [aujourd’hui] des recommandations sur la prise en charge du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Les experts insistent sur les trois symptômes associés à ce trouble : le déficit de l’attention, l’hyperactivité et l’impulsivité ».
« Le traitement repose d’abord sur une approche non médicamenteuse. En cas d’échec, un médicament, notamment la Ritaline, peut être prescrit mais de manière encadrée 
», retient le journal.
La Croix souligne aussi que 
« le diagnostic […] est parfois complexe à établir », ou encore relève que « chez ces enfants, le symptôme le plus fréquent n’est pas l’hyperactivité motrice mais les troubles de l’attention ».
Le Parisien titre sur «
 les mystères de l’hyperactivité », observant que « le terme, fourre-tout, est devenu à la mode. […] Pour couper court aux polémiques, aider les médecins à faire le tri efficacement, éviter une épidémie imaginaire tout en apportant de réelles réponses à ceux qui souffrent, […] la HAS publie ses premières recommandations en la matière ».
Le journal souligne en outre : 
« Attention à ne pas verser dans la surmédication », et rappelle que le TDAH « n’est pas une maladie ».
Et Libération consacre une double page à ces «
 enfants hyperactifs, sujets troublants ». Le quotidien relaie ainsi les recommandations de la HAS, « avec, en fond, le débat sur l’utilisation d’une molécule : la Ritaline ».
Le journal observe notamment qu’«
 aux Etats-Unis, depuis une vingtaine d’années, se développe de façon exponentielle la prescription » de ce médicament. Libération publie un entretien avec le Pr Bruno Falissard, président de l’Association mondiale de la pédopsychiatrie, qui « craint la surconsommation de médicaments » et déclare que « la Ritaline, ça marche, mais on ne sait pas pourquoi ». Dans un autre entretien, le psychanalyste Patrick Landman déclare que le TDAH est une « construction sociale. […] En somme, c’est le produit qui crée la maladie ».

18 02 14

« Docteur en philosophie et autiste »

Le Parisien brosse le portrait de Josef Schovanec, « atteint de trouble autistique ». Le journal note que l’homme de 33 ans « est diplômé de Sciences-po. Lui-même atteint du syndrome d’Asperger, il se bat pour faire changer le regard de la société sur l’autisme ».
Le quotidien relève ainsi : « 
Chroniqueur – entre autres – sur Europe 1, il décrypte avec humour cette maladie trop méconnue. En balayant les préjugés ».
Le Parisien souligne qu’«
 Asperger a désormais sa propre journée et c’est aujourd’hui la seconde édition. L’occasion de communiquer sur ce trouble encore mal connu qui véhicule beaucoup de fantasmes, réduisant les Asperger à des personnes surdouées dans un domaine spécifique et en particulier les mathématiques. C’est parfois le cas, mais pas toujours. Le vrai problème : leurs difficultés à intégrer les règles sociales ».
Le journal indique qu’« 
un nouvel outil déboule le 19 mars en libraire pour pallier ce manque d’information » (Comprendre l’autisme pour les nuls, First Editions), traduit de l’américain par Josef Schovanec. Ce dernier déclare notamment : « Il y a du boulot pour faire comprendre l’idée que l’on peut être différent, tout en n’étant pas plus bête qu’un autre. Nous rencontrons un retard terrifiant en France à ce sujet ».
Josef Schovanec ajoute qu’« 
en se formant à quelques trucs de base, les enseignants peuvent gérer une classe avec un ou deux élèves autistes. Il faudrait former les médecins aussi. Savez-vous que beaucoup de dentistes refusent de soigner les autistes ? ».

27 02 14

Julie Carballo indique dans Le Figaro que « des chercheurs britanniques en psychologie ont observé que la perte d’emploi impacte différemment les hommes et les femmes », et relève que « dans son éventail d’effets néfastes, l’inactivité de longue durée aurait celui de rendre les individus désagréables et introvertis, selon les conclusions d’une étude anglaise publiée dans le Journal of Applied Psychology ».
Julie Carballo explique ainsi que « des chercheurs de l’université de Stirling en Angleterre, désireux d’étudier l’impact de l’inactivité professionnelle sur le comportement des gens, ont soumis 6.769 adultes allemands à des tests de personnalité réguliers sur une période de 4 ans. Plusieurs traits de personnalité ont été étudiés parmi lesquels l’amabilité, l’extraversion ou encore le souci du détail ».
« Tous les participants occupaient un emploi au début de l’expérience, mais 210 d’entre eux ont été licenciés au cours de l’étude, et 251 se sont retrouvés sans profession sur une durée d’au moins un an », 
précise la journaliste.
Julie Carballo constate que « les femmes étaient de moins en moins agréables au fur et à mesure que les années de chômage se succédaient. Pour les chômeurs masculins, les résultats sont plus surprenants : durant les 2 premières années, ils seraient plus agréables que ceux n’ayant jamais perdu leur emploi, mais sur le long terme, ils verraient décliner leur bonne humeur de manière considérable. Des évolutions semblables ont été observées sur l’extraversion et le caractère consciencieux des chercheurs d’emploi ».
Les auteurs écrivent que « quand la perte d’emploi est récente, les gens sont dans une bonne dynamique et enclins à se comporter de manière agréable pour rassurer leurs proches et augmenter leurs chances de décrocher un autre job, mais les années suivantes, si la situation s’installe, ces motivations s’affaiblissent pour laisser place à un certain désespoir qui peut dériver vers une forme d’agressivité ».
Julie Carballo souligne en outre qu’« il n’est pas rare que «le pire» se produise. Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Zurich parue en janvier dans The Lancet Psychiatry, révélait que près de 45.000 suicides par an seraient imputables au chômage dans une soixantaine de pays. En France, une étude de l’Inserm publiée à la même période a dressé un constat similaire, indiquant que la crise économique avait provoqué plus de 600 suicides dans l’Hexagone entre 2008 et 2010 ».

« Le singe, médecin malgré lui »

C’est ce que titre L’Express, qui relève dans un long article que « plus l’homme étudie les chimpanzés et leurs cousins, plus les frontières s’estompent. Une exposition au Muséum de Paris montre que nous partageons avec ces primates nombre de facultés et d’émotions : empathie, altruisme, langage, etc. Ils peuvent même nous donner des leçons d’automédication… ».
Le magazine cite ainsi Marc Ancrenaz, spécialiste des orangs-outans, qui remarque que 
« nous avons aujourd’hui l’intime conviction que les grands singes peuvent nous apprendre beaucoup de choses, notamment dans le domaine médical ».
L’Express note que «
 les primates évoluant dans certaines forêts tropicales ont, en matière de plantes, un savoir-faire que nous ne possédons pas. Or la moitié de nos médicaments sont d’origine végétale, à l’instar de l’écorce de saule dont, à une époque, était tirée l’aspirine. Si la Terre recèle encore un demi-million de plantes, seules 5 à 10% nous sont bien connues ».
L’hebdomadaire évoque donc la 
« la zoopharmacognosie, qui consiste à étudier l’automédication des primates. En 1977, Richard Wrangham, élève de Jane Goodall, la célèbre éthologue britannique, observe un groupe de chimpanzés de Gombe (Tanzanie) et constate que certains d’entre eux avalent des feuilles qui ne font pas partie de leur régime quotidien. Il émet alors l’hypothèse qu’ils puissent se soigner seuls ».
L’Express relève qu’«
 en 15 ans de carrière, des expéditions de ce type, Sabrina Krief, vétérinaire et maître de conférences au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, en a effectué une trentaine ».
La spécialiste déclare ainsi : 
« Un matin, je m’aperçois qu’une des femelles chimpanzés, Kilimi, âgée de 6 ans, se tient à l’écart du groupe. Elle souffre de diarrhées – après analyses, ses selles contenaient plus de 300 parasites – et ne mange pas, à l’exception des écorces d’un arbre appelé Albizia Grandibracteata, absent de son régime alimentaire ordinaire. Au bout de 2 jours, elle était guérie ».
Le magazine note que la chercheuse 
« rapporte à Paris des échantillons de la plante, qu’elle analyse en laboratoire. Bingo ! Celle-ci possède deux molécules aux propriétés antiparasitaires et antitumorales ». Sabrina Krief précise toutefois : « Nous en avons déterminé les structures, mais impossible de les reproduire en chimie de synthèse pour l’industrie pharmaceutique ».
L’Express ajoute que «
 ces comportements d’automédication ont été observés sur plus de dix sites d’étude des grands singes », et s’interroge : « Peut-on vraiment parler de science des plantes ? Les plus étudiés des grands singes, les chimpanzés, consomment jusqu’à 117 espèces végétales et, selon Sabrina Krief, « 10% d’entre elles ont des vertus thérapeutiques » ».
« D’une part, ils utilisent une gamme de plantes en fonction de leurs symptômes internes – paludisme, diarrhée, parasites, toux, mal de gorge – et externes – infection cutanée, dermatose. D’autre part, ils savent les associer avec d’autres ingrédients qu’ils trouvent dans la nature », 
poursuit l’hebdomadaire.
«
 D’où provient un tel savoir ? Faute de données suffisantes, les scientifiques n’osent répondre, mais s’émerveillent des découvertes qu’ils effectuent à chaque nouvelle mission. Certains que, dans la jungle, en l’absence de pharmacopée, le médecin malgré lui, c’est le chimpanzé », conclut L’Express.


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