02 11 15
« Un enfant de moins de 2 ans sur dix s’endort avec des écouteurs »
Le Parisien s’interroge : « Fini le temps de la berceuse fredonnée par les parents à l’oreille de leurs bambins ? ». Le journal observe en effet qu’« une étude Ifop révèle que près d’un enfant sur dix de moins de 2 ans s’endort dans son lit avec un casque audio ou des écouteurs sur les oreilles. Pour les longs trajets en voiture, ils sont même 15% à utiliser ces appareils ».
Le quotidien constate que « ces chiffres consternent les pédiatres et les médecins ORL ». Jean-Louis Horvilleur, audioprothésiste qui « a coordonné l’enquête réalisée pour l’association «La semaine du son» avec le soutien de la Direction générale de la santé », déclare ainsi : « Nous sommes très inquiets de voir que la berceuse est remplacée par le casque ».
Le Parisien ajoute qu’« un enfant sur 5 de moins de 6 ans (21%) utilise casques et écouteurs. Ils sont 74% chez les 7-12 ans et 95% chez les adolescents ».
Le journal souligne que « selon les spécialistes ORL, l’utilisation des casques peut avoir d’importantes conséquences sur l’audition, notamment si les utilisateurs mettent le volume trop fort. Or, c’est souvent le cas chez les enfants et les adolescents. Les pédiatres jugent eux que, comme les écrans, l’utilisation d’écouteurs entraîne une excitation nuisible pour le sommeil ».
Le Parisien ajoute que « l’association «La semaine du son» conseille de limiter la durée d’écoute avec ses appareils et de baisser le volume. Les adolescents utiliseraient en moyenne le casque ou les écouteurs 2 heures par jour, les moins de six ans 31 minutes ».
Le Monde relaie aussi les résultats de cette enquête, soulignant que « la vraie surprise est venue des enfants de moins de 2 ans qui, selon leurs parents, seraient 15% à utiliser des casques et des écouteurs et à s’endormir avec eux lors de longs trajets en voiture (71% de ceux qui les utilisent), mais également dans leur lit (61%), soit 9% de l’ensemble des enfants de moins de 2 ans étudiés ».
« La durée moyenne d’écoute avec un casque et/ou des écouteurs a de quoi surprendre également, elle a été établie à une demi-heure par jour et en continu pour les enfants jusqu’à 6 ans », poursuit Le Monde.
Le Dr Jean-Michel Klein, président du Syndicat national des médecins ORL, remarque que « c’est consternant », le journal indiquant que le praticien « redoute les conséquences sur l’audition à long terme de ces enfants «incapables de dire si le son est trop fort. On va en faire des sourds à 30 ans» ».
Le Monde observe que « les tout-petits ne sont pas les seuls à s’endormir avec des casques, les adolescents étant 67% à le faire lors de déplacements en voiture et 69% dans leur lit, avec une durée d’écoute moyenne de 2 heures par jour ».
Le quotidien remarque que « cette évolution inquiète les spécialistes qui relèvent que pour entendre le son dans un endroit bruyant comme une voiture, les jeunes ont tendance à augmenter le son à des niveaux dangereux pour leurs oreilles. Un volume trop élevé provoque un vieillissement «prématuré et irréversible» de l’oreille interne ».
03 11 15
« Stérilisation féminine : un dispositif sous surveillance renforcée »
Le Figaro s’interroge : « Essure est-il vraiment sûr ? Ce dispositif de stérilisation destiné aux femmes est sous les projecteurs des agences sanitaires depuis quelques mois ».
Le journal rappelle que « diffusé depuis 2002 en France et aux États-Unis, le produit n’a pas vraiment posé de problèmes jusqu’en 2013. La FDA, agence sanitaire américaine, s’est mise à recevoir une pluie de notifications de médecins et surtout de patientes signalant des effets indésirables : douleurs persistantes, hypersensibilité au nickel, saignements anormaux, perforations des trompes ou de l’utérus ou encore migration de l’implant, recensant près de 5100 plaintes à ce jour. Des femmes ont d’ailleurs ouvert une procédure judiciaire contre le fabricant, Bayer ».
Le Figaro explique qu’« Essure est un petit implant flexible d’environ 4 cm glissé par voie naturelle jusque dans les trompes, via le vagin et l’utérus. Un tissu fibreux se forme autour de l’implant et obstrue définitivement le passage des spermatozoïdes vers les ovaires en 3 mois environ. La pose est effectuée par un chirurgien gynécologue obstétricien en centre de soin. Elle ne nécessite pas d’anesthésie générale, pas d’hospitalisation et pas d’incision ».
Le quotidien note que « devant la recrudescence des plaintes, la FDA a procédé à une audience publique fin septembre, convoquant des professionnels de santé, des patients et la direction de Bayer ».
Le journal relève que « la pose du dispositif n’est pas exempte d’effets indésirables et de complications. La pose est un échec dans environ 5% des cas, nécessitant de renouveler la tentative. Ensuite, si plus de 90% des femmes sont satisfaites du dispositif à long terme, d’autres en font les frais avec des douleurs persistantes dans le dos, dans l’abdomen ou lors des rapports sexuels mais aussi des perforations d’organes ou de tissus estimées à 1 à 3% des cas au cours des essais cliniques, soit statistiquement au moins 9.000 cas pour l’ensemble des femmes implantées à travers le monde ».
Le Figaro précise en outre qu’« en France, 3.500 stérilisations féminines sont effectuées chaque année […] et la pose d’Essure est devenue majoritaire par rapport à la ligature des trompes depuis 2010 puisque recommandée en première intention par la HAS. Dans l’Hexagone, le risque de perforation est plus bas qu’ailleurs, estimé à 0,3% probablement en raison de bonnes conditions de pose. Et dans l’immense majorité, les femmes sont satisfaites ».
Le quotidien fait savoir qu’« une étude de suivi menée par Bayer est actuellement en cours dans 14 centres français incluant 2.600 femmes ayant reçu l’implant entre 2008 et 2011 et jusqu’à 5 ans après la pose (étude Success II). Un premier point a été effectué auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en juillet dernier, suggérant près de 40% d’effets indésirables de toute nature ».
L’ANSM note que « les premières données fournies ne semblent pas remettre en question la sécurité intrinsèque du dispositif médical, elles orientent plutôt vers la nécessité d’un encadrement des pratiques chirurgicales au moment de la pose du dispositif sur lequel le ministère travaille ».
Le Pr Olivier Graesslin, secrétaire général du Collège des gynécologues obstétriciens, souligne quant à lui qu’« une formation et une bonne expertise de l’hystérographie sont indispensables. Les cas de perforations semblent en effet davantage liés à des erreurs techniques qu’à une migration secondaire de l’implant ».
04 11 15
« L’inquiétant développement de la consommation de drogue en France »
Pierre Bienvault note dans La Croix que « selon un rapport rendu public [hier par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca)], le marché du cannabis est évalué à 1,117 milliard d’euros par an. Bien plus dosée en principe actif, cette drogue a connu une hausse de prix de 25% entre 2005 et 2010. Ce rapport confirme aussi la «démocratisation» de la consommation de cocaïne en France ».
Le journaliste souligne ainsi que « le cannabis vendu aujourd’hui en France, est bien plus dosé en principe actif. Et donc potentiellement plus dangereux pour la santé. […] Les consommateurs se procurent désormais du «cannabis plus cher et plus dosé» en THC, c’est-à-dire en tétrahydrocannabinol, son principe actif dont l’action sur le système nerveux modifie les sensations, les perceptions et le comportement de l’usager ».
Pierre Bienvault précise que « commandé par le premier ministre, ce rapport a été rédigé par trois chercheurs de l’université de Lille 2 et de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ). Son objectif est d’évaluer l’ampleur du trafic des drogues illicites en France ».
Le rapport observe notamment que « le cannabis reste en volume et en valeur le premier marché des drogues illicites en France ». David Weinberg, chercheur à l’INHESJ, souligne qu’« il y a un affrontement entre la filière productrice de résine de cannabis au Maroc et celle qui produit de l’herbe en Europe. Et pour séduire les consommateurs, les trafiquants ont choisi de doser davantage leur produit en le rendant ainsi plus attractif ».
Pierre Bienvault note ainsi que « dans les années 1980 et 1990, la concentration en THC de la résine de cannabis était d’environ 8%. Mais ces dernières années, des échantillons saisis en provenance du Maroc ont fait apparaître des chiffres plus élevés : 10% en 2007, 12% en 2011, 16% en 2012 et plus de 17% en 2013 ». François Beck, directeur de l’OFDT, ajoute qu’« aujourd’hui la teneur moyenne est de 21% pour la résine et de 13% pour l’herbe ».
De son côté, le Dr Laurent Karila, psychiatre à l’hôpital Paul Brousse de Villejuif et président de l’association SOS addictions, souligne que « plus un produit est dosé, plus les risques sont grands en particulier chez les adolescents et les personnes présentant une vulnérabilité psychiatrique. Les ados sont particulièrement à risque car leur cerveau est dans une phase de maturation qui dure jusqu’à 20-25 ans. Et un produit très dosé majore les risques de troubles de la mémoire, de l’attention mais aussi de dépression et d’envies suicidaires ».
Pierre Bienvault observe par ailleurs que « le prix de la cocaïne [a été] divisé par 3 en 10 ans. Cette baisse des prix a entraîné une hausse du nombre de consommateurs et leur diversification ». Le Dr Karila relève ainsi que « la cocaïne n’est plus réservée aux milieux festifs et branchés. Aujourd’hui, on voit tous les profils dans nos consultations : des artistes, des PDG, des chômeurs, des commerçants, des mères au foyer… ».
Le Monde rend également compte de ce rapport, et relève qu’« une des données marquantes de cette étude réside dans la place qu’occupe la cocaïne sur le marché français. […] Malgré un nombre de consommateurs infiniment plus faible (2,2 millions de Français l’ont expérimenté au moins une fois), la cocaïne talonne le cannabis en termes de chiffre d’affaires et s’installe comme le produit le plus rentable du paysage ».
Le quotidien souligne de plus que « l’étude propose la première évaluation du marché français des drogues de synthèse (MDMA et amphétamines). Avec un chiffre d’affaires estimé à 55 millions d’euros, elles arrivent en quatrième position, loin derrière le cannabis (1,1 milliard d’euros), la cocaïne (900 millions) et l’héroïne (266 millions), dont la consommation semble repartir à la hausse ».
« Contrairement au succès qu’elles rencontrent dans d’autres pays européens, […] les drogues de synthèse semblent donc constituer en France un marché encore relativement marginal », conclut le journal.
05 11 15
« Les Français sont bien soignés mais ils fument et boivent trop »
Solveig Godeluck indique en effet dans Les Echos qu’en matière de consommation d’alcool et de tabac, les Français « figurent toujours parmi les mauvais élèves, selon le Panorama de la santé publié mercredi par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ».
La journaliste constate qu’« en France, 24% des plus de 15 ans déclarent fumer tous les jours. Il y a du mieux depuis l’an 2000, où ce taux atteignait 27%. Mais la moyenne des pays de l’OCDE, qui était alors sensiblement la même qu’en France, est depuis tombée à 20%. ».
« Les politiques publiques de prévention du tabagisme n’ont pas été à la hauteur. Par ailleurs, on boit plus de 11 litres d’alcool par an et par habitant dans l’Hexagone, contre moins de 9 litres en moyenne dans l’OCDE », ajoute Solveig Godeluck.
La journaliste précise que « l’alcool et le tabac, on les retrouve dans la mortalité prématurée des hommes. Alors que la France s’honore d’une des plus longues espérances de vie, à 82,3 ans contre 80,5 ans dans l’OCDE, les maladies liées au tabagisme ou les conduites à risques sous l’emprise de l’alcool écourtent des vies masculines. La France est classée numéro 2 ou 3 pour l’indicateur espérance de vie, à la naissance ou à 65 ans, mais tombe en quinzième position si l’on isole celle des hommes à la naissance ».
Solveig Godeluck souligne néanmoins que « la France fait partie du tiers des pays les plus performants en termes d’accès aux soins. […] L’usager ne consacre que 1,4% de son budget aux dépenses de santé, contre une moyenne de 2,8% dans l’OCDE. Les dépenses de santé pèsent 10,9% du PIB contre une moyenne de 8,9% : c’est un ratio important, mais il reste comparable à celui de l’Allemagne, du Danemark, de la Suède ».
« Mais cette couverture santé n’est efficace que parce que les mutuelles sont là pour boucher les trous laissés par la Sécurité sociale : 95% des Français ont une assurance complémentaire, alors que les Britanniques, qui font confiance à leur système étatisé, n’affichent qu’un taux de 10,6% », continue la journaliste.
Solveig Godeluck note que l’OCDE « émet des recommandations pour améliorer la performance de chaque système. En France, il faudrait éliminer des actes non pertinents. C’est l’un des pays de l’OCDE où l’on prescrit le plus de scanners et d’IRM, respectivement 193 et 91 pour 1.000 habitants. Mais est-ce bien utile dans tous les cas ? ».
La journaliste remarque en outre que « la France doit encore faire des efforts pour réduire la durée des séjours à l’hôpital, qui s’élève à 10 jours en soins curatifs contre 8 jours en moyenne dans l’OCDE. Une femme qui vient d’accoucher reste hospitalisée 4 jours, contre 3 jours en moyenne. Enfin, il faudrait prescrire moins d’antibiotiques ».
Solveig Godeluck souligne enfin que l’OCDE « salue les efforts français pour opérer les cataractes en ville, modérer la consommation de médicaments, accroître la part des génériques – même si le pays n’est pas encore au niveau, avec une part de marché des génériques de 30% contre 48% en moyenne dans l’OCDE ».
Le Parisien note également que « les Français fument et boivent trop selon l’OCDE ». Le journal souligne notamment que « les Français sont les 9e plus gros fumeurs et les 7e plus gros buveurs d’alcool. […] En France, près d’un quart (24%) de sa population est considéré comme fumeurs alors que 19 des 34 pays de l’OCDE présente moins de 20% d’accrocs à la cigarette ».
Le quotidien relève que « les meilleurs élèves comme la Suède, le Brésil et l’Islande affichent un taux à 11%. A l’inverse, les Grecs sont près de 40% à fumer quotidiennement », et remarque que « la France est en revanche mieux placé en ce qui concerne l’obésité, avec un adulte sur 7 en surpoids alors que la moyenne est de 39% dans l’ensemble de l’OCDE ».
06 11 15
« Alcooliques anonymes, les clés d’un succès »
Dans La Croix, Pierre Bienvault fait savoir que « le mouvement des AA (Alcooliques anonymes) célèbre ce week-end à Paris ses 55 ans d’existence en France. Après une phase de méfiance, les médecins reconnaissent aujourd’hui pleinement l’utilité de ces mouvements d’anciens buveurs et le rôle crucial de l’entraide entre pairs face à l’alcoolo-dépendance », constate le journaliste.
Pierre Bienvault note ainsi que cet anniversaire est « l’occasion d’évoquer la bonne santé de ce mouvement né aux États-Unis en 1935 avant d’arriver en 1960 en France. Et qui aujourd’hui rassemble plus de 2 millions de personnes dans le monde réparties dans 116.000 groupes, et fait pleinement partie de l’univers de la prise en charge des personnes alcoolo-dépendantes ».
Le journaliste relève qu’« au départ, pourtant, les choses n’ont pas été simples avec les médecins qui se méfiaient de cette association venue d’outre-Atlantique avec ses règles très codifiées, comme ce programme des «12 étapes» à suivre pour connaître une abstinence «durable et épanouissante» ».
Le Dr Alain Rigaud, président de l’Association nationale de prévention en alcoologie (Anpaa), note qu’« il y avait aussi une dimension spirituelle très forte assez inédite en France dans le monde de l’alcoolo-dépendance ». Le Pr Michel Reynaud, addictologue à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif et président du fonds Action addictions, évoque « une méconnaissance et une ignorance mutuelles ».
« Mais au fil des ans, les médecins ont appris à mieux mesurer l’utilité de ces mouvements d’anciens buveurs et n’hésitent plus aujourd’hui à y envoyer leurs patients », continue Pierre Bienvault.
Jean-Pierre, porte-parole des AA, déclare quant à lui : « Nous avons toujours eu de bonnes relations avec les médecins car nos actions sont complémentaires. […] Au départ, pour sortir de l’enfer que constituait ma vie avec l’alcool, je me suis tourné vers la médecine. J’ai pris des médicaments, j’ai fait trois cures de sevrage. Cela a été précieux mais je n’aurais jamais arrêté définitivement sans les AA. Car après une cure, c’est assez facile de ne plus boire. Pendant 15 jours ou un mois, vous tenez relativement bien. Mais au bout d’un moment, la médecine ne peut plus rien pour vous. Et je sais que sans le soutien des AA, je n’aurais jamais tenu dans le temps ».
Pierre Bienvault souligne ainsi que « médecins et anciens buveurs le disent : il n’existe pas de recette infaillible pour oublier définitivement la bouteille. Pas d’explication unique non plus pour expliquer le succès des AA dans certaines abstinences parfois spectaculaires et durables ».
09 11 15
« Bien entendre protège du déclin cognitif »
Rappelant que « la perte auditive liée à l’âge, ou «presbyacousie», est un phénomène fréquent qui concerne 30% des plus de 65 ans et 80% des plus de 80 ans, » Le Figaro souligne que « cette baisse de l’audition n’est pas seulement inconfortable : dépression, chutes, isolement social »mais qu’elle est à l’origine de « nombreux maux chez les seniors » et, « c’est désormais prouvé, d’une accélération du déclin cognitif ».
Le Figaro indique que « le risque de démence est ainsi doublé chez une personne atteinte d’une perte auditive modérée, et multiplié par 5 pour une perte sévère ».
Le Pr Hélène Amieva, épidémiologiste à l’Inserm, indique pour sa part « qu’on y voit la marque d’une réticence psychologique, d’une barrière financière et/ou d’un dépistage insuffisant, le taux d’appareillage est bien en deçà des besoins : seulement une personne sur trois qui le nécessite porte des prothèses auditives ».
Le Figaro revient sur l’étude réalisée par le Pr Amieva : « Pour savoir si l’audition récupérée grâce aux audioprothèses protégeait contre le déclin cérébral au même titre qu’une bonne ouïe », la spécialiste indique que « son équipe a analysé les déclarations de 3.670 personnes dans le cadre d’une expérience au long cours en Gironde. Les participants avaient été interrogés, il y a 25 ans, alors qu’ils étaient âgés de 65 ans ou plus : 35% déclaraient une gêne auditive. Mais seuls 17% d’entre eux étaient appareillés. Ils ont ensuite été soumis régulièrement au test MMSE, pour évaluer leurs performances cognitives ».
Le Figaro note que « le résultat, publié dans le Journal of the American Geriatrics Society, est clair : les personnes corrigées ont des résultats aussi bons que celles qui entendent bien. Et toutes faisaient mieux que les malentendants non équipés ».
Pour le Pr Amieva, « l’explication la plus plausible, c’est que la personne qui entend mal participe moins à la vie sociale, ce qui réduit ses interactions et appauvrit les informations qui parviennent à son cerveau », note le Figaro. « Peut-être parce que c’est considéré comme très banal, la presbyacousie est sous-diagnostiquée », regrette-t-elle.
De son côté, Jean-Michel Klein, président du syndicat national des ORL, rappelle que « le pivot, avant même l’ORL, c’est le médecin généraliste. Il faut insister pour que l’ensemble du système se réveille ».
Quoiqu’il en soit, pour la Pr Amieva, « pour un vieillissement réussi, il faut désormais faire la promotion d’une activité physique et d’un régime méditerranéen, mais aussi du maintien d’une bonne audition ».
10 11 15
« Santé au travail, l’Etat jugé coresponsable »
Les Echos indique que « deux décisions rendues lundi par le Conseil d’Etat en matière de santé et de sécurité au travail ont fait l’effet d’une bombe » car désormais, « l’Etat peut être jugé coresponsable d’une maladie ou d’un accident professionnel d’un salarié au côté de son employeur, qui peut donc à bon droit obtenir le remboursement d’une partie des dommages et intérêts qu’il a dû payer » a conclu la plus haute juridiction administrative ».
12 11 15
« Schizophrénie, l’essor d’une méthode innovante »
La Croix revient sur cette maladie « encore mal connue du grand public », qui « se déclare en général entre 15 et 25 ans » et évoque le réseau Profamille qui « propose aux proches de personnes atteintes de schizophrénie un programme psycho-éducatif dont l’objectif est double : mieux les informer sur ce trouble et leur apprendre des techniques pour faire face aux situations difficiles ».
La Croix souligne qu’« un congrès dédié à cette méthode, mise en œuvre par environ 80 équipes de thérapeutes, se tient aujourd’hui et demain au ministère de la Santé » et propose les témoignages de Bénédicte et Jean-Didier, chacun parent d’un enfant schizophrène ayant eu recours au programme du réseau Profamille.
Bénédicte, qui vit seule avec son fils son fils de 23 ans, atteint de schizophrénie, déclare : « Ce programme nous a sauvés. Les symptômes de la maladie sont difficiles à décrypter lorsque l’on n’est pas formé. Au début, j’avais l’impression que mon fils faisait exprès de traîner, de se lever tard, je le traitais de fainéant. Je lui faisais la morale, je m’énervais, sans comprendre à quel point il souffrait. Et au lieu de calmer ses symptômes de persécution, j’augmentais le niveau de stress ! ». Le quotidien explique qu’« avec l’aide de deux psychologues, au sein d’un groupe d’une dizaine de personnes, Bénédicte apprend peu à peu à appréhender les réactions d’Édouard et à ajuster son comportement ».
Le quotidien poursuit : « «Le programme nous fournit une boîte à outils, schématise Jean-Didier, policier à la retraite dont la fille de 31 ans souffre de schizophrénie. Avec l’écoute réflexive, par exemple, on apprend à être attentif à son enfant, à ne pas donner son opinion quand il ne la demande pas, à être dans l’empathie» ».
La Croix rappelle que, se caractérisant par « une anomalie du traitement de l’information par le cerveau entraînant une perception ou une interprétation fortement erronées de la réalité », la schizophrénie, touche environ « 1% de la population française » et « près de 80% des personnes atteintes n’arrivent jamais à travailler ». « Cette anomalie serait favorisée par des facteurs génétiques créant un «terrain à risque» », poursuit le quotidien.
Parlant du diagnostic, le quotidien explique que l’on peut le poser « lorsqu’un nombre minimal de signes apparaissent et durent dans le temps : des hallucinations auditives, olfactives ou visuelles, des délires, un isolement social, un manque d’énergie ou de volonté ainsi que divers troubles cognitifs ».
Pour Bénédicte et Jean-Didier, il y a tout de même une amélioration dans leurs vies : « On sait que le malade ne va pas guérir mais quand la crise surgit, on se sent moins démuni », note Jean-Didier. De son côté, Bénédicte « avoue avoir été un peu déçue qu’Édouard ne puisse pas reprendre des études. «Les cours collectifs, c’était trop difficile pour lui.» Mais cette courte tentative lui a permis de se faire un ami. «Il a retrouvé une certaine vie sociale, il s’est aussi mis au piano. Et à la maison, tout est plus apaisé» ».
« Des résultats : voilà ce que les promoteurs de Profamille, un programme né au Canada qui a pris son essor en France il y a une dizaine d’années, mettent en avant », note La Croix qui cite le psychiatre Yann Hodé, « l’un des premiers à l’avoir mise en place dans son hôpital à Rouffach (Haut-Rhin) » : « La méthode est efficace. Au bout d’un an de formation, la moitié des proches souffrant de dépression voient leurs symptômes disparaître, et le nombre de jours d’arrêt de travail est divisé par trois ».
16 11 15
« Des ‘psy’ mobilisés au chevet de ceux qui ont vécu l’imminence de leur mort »
C’est ce que titre Le Figaro, qui se penche sur les cellules d’urgence médico-psychologiques, qui « soignent les grands blessés de l’âme ».
Le journal remarque : « Comment vivre quand on s’est vu mourir ? Comment penser quand on est soudain sans nouvelles de son enfant, d’un ami, d’une sœur ? », et interroge Pascal Pannetier, psychiatre référent de la cellule médico-psychologique de Metz, « qui est venu, comme d’autres médecins de la zone de défense du Grand Est, aider ses collègues parisiens ».
Le psychiatre observe que « les gens que l’on a rencontrés tout de suite après l’attentat ne voulaient pas de psy. Ils voulaient surtout des informations, des identifications dans un moment de complète impuissance face au chaos ».
« Ces gens étaient en colère, parfois très hostiles, ou alors n’étaient pas en capacité de parler, et notre objectif était de tenter de les amadouer afin de leur donner envie de revenir nous voir après », continue Pascal Pannetier.
Le Figaro cite le Pr Louis Crocq, médecin général, psychiatre des armées, « qui a mis sur pied le réseau national des CUMP [Cellules d’urgence médico-psychologique] », notant que « si certains rescapés ou ceux qui ont été légèrement blessés peuvent réussir à focaliser leur énergie sur une action efficace, les personnes qui sont particulièrement choquées vivent «la proximité de leur mort, l’effroi, l’absence de solution…» ».
« On peut alors observer différents types de réactions. De l’immobilité stuporeuse à une agitation incontrôlée en passant par la fuite panique vers le danger ou encore un comportement automatisé, raconte le spécialiste. Le plus souvent, ils perdent leur capacité à s’orienter dans le temps et dans l’espace. Ils ont l’impression d’être à côté de leur corps », indique le médecin.
Le journal précise que « pour toutes ces personnes, le premier travail «est de les amener à formuler des mots pour essayer de trouver du sens à quelque chose d’insensé. En parlant, ils reviennent dans le monde des vivants». Une fois le premier contact établi, ces grands blessés de l’âme sont invités à se représenter une semaine plus tard pour un entretien «plus construit, plus élaboré », poursuit Pascal Pannetier […] Tout aussi importante est la réaction de la société, ajoutent les deux spécialistes ».
19 11 15
Attentats : « Indispensables cellules psychologiques »
Le Parisien revient sur les attentats et indique notamment que « dans les Xe et XIe arrondissements de Paris, des cellules de soutien psychologique accueillent les habitants souhaitant soulager leur angoisse ».
« Les salles de réunion ont été réorganisées en cellules de soutien psychologique. Des équipes pluridisciplinaires y accueillent les personnes souffrant d’un traumatisme psychologique à la suite des attentats », observe le journal.
Le Parisien explique ainsi que « depuis lundi, plus d’une centaine de personnes ont poussé les portes de la cellule de soutien psychologique mise en place par la mairie du Xe arrondissement. Comme à la mairie du XIe, plusieurs salles ont été mises à disposition pour permettre aux «victimes et impliqués» de s’exprimer devant des psychiatres ».
« Une cellule psychologique comme il en existe désormais après chaque drame collectif. […] Hier, celle de Saint-Denis, constituée pour les habitants touchés par les explosions des kamikazes au Stade de France, a été réactivée », ajoute le quotidien.
Le Parisien cite Laure Zeltner, psychiatre membre de la cellule d’urgence médico-psychologique rattachée au Samu des Yvelines, qui remarque que « beaucoup vivent en boucle ces événements et ne sont plus en capacité de se projeter dans l’avenir ou peuvent avoir le sentiment de ne plus appartenir au monde des vivants ».
Le quotidien ajoute qu’« au-delà des symptômes visibles de stress psychologique (irritabilité, insomnie, crises de tremblements, sensibilité accrue au bruit), les médecins sont là pour évaluer l’ampleur du traumatisme afin d’orienter certains vers un thérapeute ».
Laure Zeltner souligne ainsi qu’« une personne qui ne serait pas prise en charge alors qu’elle en a besoin peut avoir des réactions graves à long terme. Certains peuvent se replier chez eux, se retrouver isolé socialement, être dans l’incapacité d’avoir une vie de famille ou de travailler ».
Le Parisien relève par ailleurs que « si le rectorat a mobilisé ses propres psychologues pour intervenir à la demande dans les écoles du quartier, certains parents inquiets sont venus chercher des réponses aux questions que leur posent leurs enfants ».
Le journal précise enfin que « la cellule psychologique mise en place au fond d’un couloir discret du cinquième étage de la mairie restera ouverte jusqu’à dimanche. Mais la ville envisage de maintenir le dispositif plus longtemps si le besoin des habitants du quartier s’en fait sentir ».
« Les bébés prématurés et leur famille encore trop souvent négligés »
Le Parisien relève qu’« avec plus de 60.000 bébés qui naissent prématurément chaque année, la prématurité est un enjeu de santé publique, estime l’association SOS Préma, qui déplore une prise en charge encore insuffisante de ces nouveau-nés vulnérables et de leur famille ».
Charlotte Bouvard, fondatrice de l’association, a ainsi déclaré mardi dernier, à l’occasion de la Journée mondiale contre la prématurité : « Nous sommes là pour réveiller les consciences. Ces bébés sont nos adultes de demain ».
Le Parisien souligne que « dans le monde, un bébé sur dix naît prématuré, c’est-à-dire avant 37 semaines d’aménorrhée (ou 35 semaines de grossesse). En France, il concernait 7,4% des naissances en 2010 contre 5,9% en 1995, soit près de 22% d’augmentation en 15 ans ».
« Cette évolution s’explique par les progrès de la science, le développement de la procréation médicalement assistée qui favorise les grossesses multiples et donc les naissances prématurées mais aussi le mode de vie des femmes (fatigue liée à un travail pénible, stress, tabagisme, mauvaise alimentation) ainsi que le recul de l’âge de grossesse », explique le journal.
Le quotidien constate que « 3 enfants sur 4 qui décèdent sont des prématurés. Et sans aller jusqu’à cette issue tragique, 40% des grands prématurés (avant 30 semaines de grossesse) présentent des difficultés ou un handicap ».
Charlotte Bouvard insiste : « La prise en charge du nouveau-né et de sa famille reste insuffisante ». Elle « dénonce par ailleurs des inégalités de traitement intolérables sur le territoire. Les mois, voire les années suivant cette naissance sont « un parcours humain extrêmement difficile pour les parents » », ajoute Le Parisien.
La responsable évoque « des cas nombreux de mamans ayant accouché dans une maternité et dont les bébés sont hospitalisés à plus de 100 km de celles-ci », déclarant que « certaines ne font la connaissance de leur enfant que plusieurs jours après sa naissance ».
Le quotidien ajoute qu’« elle regrette également le manque de moyens » : « Il y a des services de néonatologie qui ne disposent même pas de fauteuils décents pour que la maman puisse allaiter dans des conditions décentes », remarque Charlotte Bouvard.
Le Parisien note enfin que « l’association, qui a aidé plus de 500.000 familles depuis 2004, a annoncé la création d’un groupe de travail « Prématurité et nouveau-nés vulnérables » à l’Assemblée Nationale, sous la houlette d’Isabelle Le Callennec, députée (Les Républicains) d’Ile-et-Vilaine ». Charlotte Bouvard précise que « l’objectif est d’élaborer une politique de long terme pour les plus petits et préparer un projet de loi qui sera déposé en février ».
23 11 15
« Les aliments qui donnent la pêche »
Le Point s’interroge : « Et si l’antidépresseur était dans l’assiette ? », remarquant qu’« en agissant sur notre cerveau, certains aliments sont de fidèles complices de la bonne humeur ».
Le magazine explique que « parce que «bien manger, c’est le début du bonheur», les chercheurs ont étudié l’impact de l’alimentation sur nos états d’âme. Il en ressort que certains aliments favorisent de façon substantielle la production de sérotonine, synonyme de bien-être ».
Le Point se penche ainsi sur « la sérotonine, sésame de la bonne humeur ». Il rappelle que « la sérotonine est le neurotransmetteur de l’apaisement, du bien-être et de la préparation au sommeil. Très lié à l’alimentation, la présence ou au contraire la carence de cette protéine va permettre de stabiliser ou d’accentuer les baisses de moral ».
« On constate ainsi que les envies de chocolat et autres pulsions sucrées sont souvent la conséquence d’un manque de sérotonine. Pour réguler ses envies difficilement contrôlables, il faut privilégier des aliments capables de stimuler la production de ce neurotransmetteur. Consommer des aliments fermentés comme le yaourt, des avocats stimule la sérotonine dont manquent les gens qui souffrent de dépression », note l’article.
« Idem pour les aliments riches en oméga trois tels que les poissons gras, ou les huiles de noix et colza qui, outre leur impact sur la sérotonine, permettent de faire chuter le taux de cortisol et d’adrénaline, qui sont deux hormones que l’on retrouve en grande quantité chez les individus stressés », poursuit le magazine.
Le Point évoque le tryptophane, « un acide aminé issu de l’alimentation permet de synthétiser nos cellules nerveuses en sérotonine. Particulièrement riches de cet acide aminé, la banane et les pépins de potiron sont des alliés de l’équilibre émotionnel ».
Le magazine se penche sur le magnésium, « minéral antistress » : il « entre dans de nombreuses réactions enzymatiques. Une carence de ce minéral entraîne fatigue, irritabilité et anxiété. Voilà pourquoi la médecine recommande vivement la consommation de chocolat, noir de préférence. Le chocolat contient également de la phényléthylamine, un alcaloïde bon pour le moral ».
Le Point note en outre que « contre toute attente la consommation de piments est bénéfique pour le moral. Ces derniers libèrent beaucoup de capsaïcine, une substance que le cerveau lie automatiquement à la douleur. Pour maîtriser cette douleur, on produit beaucoup d’endorphines, ce qui influence nos états d’âme ».
Le magazine aborde enfin « les glucides anti-déprimes » : « Bien qu’ils ne soient pas bons pour la ligne, les aliments gras et sucrés tendent à rendre plus heureux parce qu’ils augmentent la production de la fameuse sérotonine qui rend «moins triste, plus énergique et plus sociable». Mais, le processus est vicieux et certains d’entre nous utilisent la consommation de sucres rapides comme «médicaments» ».
En conclusion, Le Point observe que « cette pratique qui consiste à sélectionner des aliments pour leurs vertus euphorisantes trouve de nombreux adeptes outre-Atlantique qui l’appellent déjà la «Feel Good Food»… ».
24 11 15
« L’humour défaillant, signe de démence ? »
C’est ce que se demande Le Figaro, qui indique qu’« une étude britannique vient de montrer que des changements d’humour chez une personne pourraient permettre de prédire très précocement la survenue d’une démence ».
Le journal relate ainsi les travaux de chercheurs du Centre de recherche sur la démence (University College London), parus dans le Journal of Alzheimer’s Disease : « Les chercheurs ont interrogé les proches de 48 patients touchés par différents types de démence (aphasie primaire progressive, démence sémantique, maladie d’Alzheimer, démence fronto-temporale) ».
« Les scientifiques se sont particulièrement intéressés au sens de l’humour des malades d’Alzheimer (60% à 70% des cas de démence) et à celui des malades atteints de démence fronto-temporale (DFT), la plus présente chez les moins de 55 ans. Alors que la première peut être détectée précocement par des difficultés à mémoriser des informations récentes, la DFT se distingue par des modifications du comportement et de la personnalité », précise le quotidien.
Le Figaro observe qu’« en moyenne, les proches des patients atteints de DFT ont repéré un changement d’humour 9 ans avant l’apparition des premiers symptômes. Les malades préféraient les comédies burlesques (Mr Bean, Benny Hill, le dessin animé Tom and Jerry) aux comédies satiriques ou absurdes (Monty Python), plutôt appréciées par les 21 personnes en bonne santé interrogées ».
Le quotidien ajoute que « les malades avaient tendance à rire d’événements insignifiants (une voiture mal garée, un chien qui aboie) ou graves («Lorsque je me suis gravement ébouillanté l’année dernière, il a trouvé cela très drôle», «Je suis asthmatique, et cela le fait rire quand j’ai du mal à respirer», disent les proches) ».
Le Dr Serge Belliard, neurologue au Centre Mémoire de ressources et de recherche du CHU de Rennes et chercheur à l’Inserm, explique ainsi que « les personnes atteintes d’une dégénérescence fronto-temporale ont perdu leur cognition sociale, c’est-à-dire les règles sociales permettant de s’adapter à autrui, mais aussi leur capacité à se mettre à la place de l’autre et à détecter ses émotions. Elles ne peuvent plus comprendre l’humour sarcastique et le second degré. Il leur reste un humour plus basique, celui des enfants en bas âge ».
Le Figaro note donc que « pour les auteurs, «l’humour pourrait être un moyen particulièrement sensible de détecter la maladie», et de distinguer entre elles différentes démences : les patients Alzheimer de l’étude ont majoritairement conservé leur humour d’avant la maladie ».
Le Dr Camilla Clark, coauteur de ce travail, souligne que « les changements de personnalité et de comportement doivent faire l’objet d’études supplémentaires, et les médecins eux-mêmes doivent davantage considérer ces symptômes comme des signes précoces de démence ».
De son côté, le Pr Francis Eustache, directeur de recherches sur les troubles de mémoire et les maladies neurodégénératives à l’Inserm, réagit : « Ces résultats sont assez conformes à ce que l’on pouvait attendre. […] L’étude est originale et met le doigt sur une modification comportementale peu étudiée en neuropsychologie. Mais compte tenu du nombre modeste de patients étudié, considérer l’humour comme un marqueur de la maladie me semble excessif ».
« Retour à la revue de presse.